Dimanche 21h avait lieu Marseille – PSG, le clasico du championnat français. Un match à première vue déséquilibré avec la défaite à Dortmund 3-0 pour les olympiens en milieu de semaine et la victoire des parisiens sur le même score face à Benfica. Pour ce match, sur de moi, j’ai proposé un pari à mon ami Steinar : Paris va s’imposer par plus de deux buts d’écart. Steinar sent le piège, il refuse le pari.
L’avant-match
Tous les voyants sont au vert. Le milieu Moradi (Motta, Verrati, Matuidi) est excellent et m’oblige à faire la comparaison avec celui du barça (Busquets, Xavi, Iniesta). Ibrahimovic marque moins mais s’investit plus. Il se bat pour les coéquipiers. Cavani, sacrifié sur le côté droit pour l’équilibre de l’équipe, accepte son sort, fait le boulot défensivement et ne se gêne pas pour planter des buts quand il le faut. Bref, la mayonnaise Laurent Blanc prend, l’équipe joue et gagne, le Parc frissonne.
En face, Marseille. Une équipe qui a peu bougé depuis l’an dernier, qui s’est tout de même améliorée avec Payet et qui arrive à suivre le rythme effréné que mènent Monaco et Paris en tête de cette Ligue 1. Seul point noir, une équipe qui a un faible banc et qui souffre dans un groupe plus que relevé en ligue des champions. Je ne parlerai pas ici de la polémique Tauvin.
Je n’aime pas du tout la communication de l’OM. On va opposer à l’argent des Qataris le coeur des marseillais… Très démago, très facile… Les phocéens ont la mémoire courte ? L’OM des années 90 se servaient bien de l’argent pour acheter leurs joeurs… et plus encore…
Paris se trouve une âme
Du coup, pour moi, à 20h55, apéro ! il ne peut rien arriver au PSG qui va tel un rouleau compresseur Zlataner l’OM. 21h33, désillusion, faute de Thiago Motta dans la surface, pénalty incontestable, carton rouge direct, grosse erreur de l’arbitre bourguignon Clément Turpin… Pénalty transformé par André Ayew,1-0 pour Marseille…
Ce but, cette expulsion, a quelque part grandi le PSG. Rabiot a remplacé Lavezzi pour garder l’équilibre du milieu à 3. Les joueurs se sont serrés les coudes, se sont battus les uns pour les autres, ont sorti les tripes pour aller chercher, au courage, à l’énergie, à la passion, une victoire inespérée. Oui à 11 contre 10, l’OM a eu tort de défendre le score et de se retrancher. Certes le but de Maxwell en fin de première mi-temps a fait douter les olympiens. En effet la faute dans la surface d’André Ayew, provoquant le pénalty transformé par Zlatan, est stupide… Mais le constat est là. Paris a gagné à Marseille, 2-1, en se trouvant une âme, et c’est ce que tout le monde retient.
Piètre performance de l’arbitrage
Les deux matchs le plus important de l’année, en terme d’images, sont PSG-OM et OM-PSG. Il est vraiment dommage que l’arbitre gâche ce genre de match. Clément Turpin, par ailleurs très bon, s’est loupé. Sur la fiche du match de l’équipe, voici les commentaires écrits par le journaliste : Turpin a été un acteur important, Turpin continue de faire du zèle, M. Turpin est intransigeant !, La décision de M. Turpin d’expulser Motta paraît plus que sévère et change la physionomie du match, M.Turpin va pour sortir un carton mais il a dû se rappeler que le latéral droit olympien avait déjà eu une sanction administrative…
Sur France 3 Bourgogne, on écrit spécialement un article sur le match de Clément Turpin
Je ne suis pas pour tirer sur l’ambulance, mais Clément Turpin est passé au travers de son match. Très franchement, seul, à la 30ème minute, un fait de jeu implique que l’arbitre doit prendre une décision. Quelle qu’elle soit, il sait qu’il a influé sur le match. A tort ? A raison ? Tout seul, il ne le sait pas, contrairement au banc des entraîneurs, aux supporters, aux médias. L’arbitre continue son match sans savoir s’il a été bon ou mauvais, avec cette épée de Damoclès qui le ronge et l’empêche de poursuivre convenablement son match. Ibrahimovic a dit « C’est seulement dommage pour l’arbitre, je crois que ce match était trop important pour lui ». Je pense que ce genre de décision est trop importante pour n’importe quel arbitre. La vidéo, sur ce genre de fait de match trop important, permettrait à l’homme en noir d’être certain de prendre la bonne décision et de continuer un match sereinement.
Pari perdu ?
Ce lundi, Steinar vient me voir en me disant, j’aurai du parier… Paris n’a gagné que par un but d’écart… C’est vrai. Si on avait tapé, j’aurai perdu le pari. Mais bon, comme on dit chez moi… Avec des si et si, on gagne la ligue des champions !