Pour tout savoir sur l’aventure de l’Hermione, voici un magazine qui retrace l’épopée du navirede La Fayette.
De l’émergence de l’idée dans les années 80 à la construction dans les années 2000 , ce reportage relate les différentes phases de la construction . Charpentiers de marine, historiens, élus, artisans témoignent .
Reportage France 3 Poitou Charentes, avril 2003, Eric Vallet et Pierre Lahaye. Durée 13 minutes.
En marge du chantier de l’Hermione, on retrouve les artisans indispensables à la construction du navire. Ebéniste, forgeron, mateloteur, ils travaillent comme au 18ème siècle.
En 1984, Michel Vasquez, un passionné d’archéologie sous-marine découvre l’épave de l’Hermione au large du Croisic.
Le 20 septembre 1793, alors qu’elle quitte l’estuaire de la Loire destination Brest pour escorter douze bâtiments de guerre , l’Hermione touche le plateau rocheux et sombre. Le vent est modéré mais le pilote ne peut empêcher le naufrage.
En juillet 1984, alors qu’il plonge à la recherche de vestiges de navires anglais, Michel Vasquez découvre l’Hermione.
Le navire est recouvert d’algues , l’épave s’est disloquée mais il y a encore une ancre de 4,30 mètres et plusieurs canons.
L’ancre est remontée en août 2005.
Après 212 années de silence, l’Hermione livre ses secrets.
Le feu de la forge, le bois du navire, comme autrefois les métiers de la marine ressurgissent autour de l’arsenal de Rochefort.
Pour reconstruire la frégate de la Fayette, des artisans sont mobilisés sur le chantier. Au 18 ème siècle, 400 charpentiers construisaient une frégate en une année.
Au 21ème siècle, ils sont moins d’une dizaine et ils mettront une quinzaine d’années pour faire renaître le bateau de ses cendres.
Il s’agit de faire revivre des activités oubliées et de ramener de la vie dans l’arsenal.
Coup de projecteur sur deux femmes, l’une est forgeron et l’autre menuisier.