13 Mar

Fusion Bourgogne et Franche-Comté : la CGT alerte les présidents de régions

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Ce vendredi 13 mars se tient, à Dijon, la première « réunion de dialogue social » entre la Bourgogne et la Franche-Comté : la CGT a adressé une lettre ouverte à François Patriat et Marie-Guite Dufay. 

 

Le rapprochement des régions Bourgogne et Franche-Comté commence à rentrer dans une phase bien plus concrète. Les partenaires sociaux se rencontrent aujourd’hui pour la première fois pour une réunion de dialogue social à Dijon. La CGT a rappelé aux deux présidents de régions qu’elle met quelques préalables à une fusion imposée aux agents.

cgt 10mars 2015

« Aucun agent ne doit y perdre »

Ce n’est pas la CGT qui le dit, mais Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation. Elle l’a dit lors de ses deux passages en Bourgogne et en Franche-Comté. Mais elle l’a aussi écrit dans une plaquette de questions/réponses sur la situation des personnels dans le cadre de la réforme territoriale.

 

Il doit y avoir consultation

Un organisme existe dans la fonction publique : il s’agit des comités techniques. La CGT demande à ce qu’ils soient consultés « autant que besoin ».

Le régime le plus avantageux doit être appliqué

C’est d’ailleurs toujours ce qui se passe. Le géographe Gérard-François Dumont, auteur de « Gouvernance des territoires » rappelle que c’est toujours le régime le plus intéressant, et donc le plus coûteux qui est appliqué. Pour la Bourgogne et la Franche-Comté , les syndicats sont donc en train de passer en revue les régimes et indemnités des agents des deux régions. Pour la CGT, une chose est  certaine, sur le temps de travail et les RTT « le système de Franche-Comté est plus avantageux, c’est celui qui doit s’appliquer. »

Une demande d’indemnité de mobilité

Dernière demande du syndicat, si le trajet domicile-travail s’allonge, il faudra prévoir une indemnité de mobilité pour chaque agent.

Les exécutifs sont donc avertis…sans surprise.En Franche-Comté, la région emploie 1767 personnes.