La permanence du Mouvement Franche-Comté à Besançon. DR
Trois mouvements régionalistes, dont le Mouvement Franche-Comté, ont signé une alliance pour s’unir contre la fusion des régions qu’ils estiment anti-démocratique.
C’est une fusion du non qui s’est constituée à Mulhouse le mardi 10 mars. Le Mouvement Franche-Comté, la Fédération Démocratique Alsacienne et le Parti Lorrain considèrent que la réforme territoriale est « une caricature de décentralisation » qui va anéantir les identités régionales.
La voie de combat choisie est essentiellement juridique. Le Mouvement Franche-Comté, présidé par Jean-Philippe Allenbach a ainsi déposé plainte auprès du Conseil de l’Europe pour violation de la « charte européenne de l’autonomie locale ». Il a également écrit à Manuel Valls estimant que les frontières des régions devaient être fixées par décret et non dans un texte de loi.
Du coté alsacien, une pétition d’origine citoyenne est en cours d’élaboration pour exiger du conseil régional un référendum. Il faut réunir 10% du corps électoral alsacien, soit 130 000 signatures, pour que la pétition puisse aboutir à une consultation. Une manifestation a réuni 1 millier de personnes dans les rues de Strasbourg, ce samedi 15 mars.
Le 10 avril, le président du Conseil régional d’Alsace, Philippe Richert a repoussé l’hypothèse d’un référendum :
