Le Conseil Régional a organisé 4 réunions publiques dans la région sur le projet de rapprochement Bourgogne et Franche-Comté
La présidente de la région Franche-Comté avait organisé 4 réunions publiques pour évoquer la question du rapprochement entre Bourgogne et Franche-Comté : quels résultats ?
L’exercice est difficile : comment faire s’exprimer les Francs-Comtois sur un sujet alors que tout semble échapper au débat du public ? Le Conseil Economique et Social de la région a souligné dans son avis sur « les conditions de la réussite » de ce rapprochement entre Bourgogne et Franche-Comté que cette « démarche participative » avait ses limites « dans une période où les conclusions parlementaires ne seront pas connues. Dans ce contexte, la notion de concertation peut être considérée comme un leurre. »
Quatre réunions publiques ont été organisées. La première a eu lieu à Noidans les Vesoul, le 24 septembre
Noidans-les Vesoul : « Que pèserons nous à l’échelle mondiale ? Rien »
C’est l’une des paroles entendues par l’équipe de reportage de France 3, ce soir là. En Haute-Saône, on s’est aussi interrogé sur la question de la capitale régionale, de l’absence de débat préalable et du soucis de garder une identité :
Montmorot : « Quel avenir pour les services publics de proximité ? »
Les Jurassiens sont très consultés ! Le président du Conseil Général, Christophe Perny, ayant lancé ses propres réunions en élargissant la question à l’opportunité, pour son département, de rejoindre plutôt Rhone-Alpes-Auvergne. Ce 26 septembre, devant Marie-Guite Dufay, une fois de plus, l’absence de vraie consultation, sous la forme de référendum, a fait débat. Surtout, la réunion s’est rapidement transformée en une série de déclarations publiques politiques ou syndicales. Les Jurassiens venus assister à la réunion n’y ont donc pas vraiment trouvé leur compte.
Besançon : « c’est fini de tout centraliser »
Joli succès public pour cette réunion du 1er octobre. Plus de 300 personnes sont venues assister au débat. Mais, cette fois encore, ce sont essentiellement les élus qui se sont exprimés. Dans la capitale régionale, il a, évidemment, été question de l’avenir de Besançon face à Dijon.
Héricourt : « des économies de bouts de chandelle »
Beaucoup moins de monde à Héricourt, le 2 octobre. Cette réunion s’adressait aux habitants de l’Aire urbaine et donc à ceux du Territoire de Belfort qui n’ont pas fait le déplacement. L’une des questions posée a été celle du réduction du nombre d’élus. Rappelons que le projet de réforme territoriale, à l’heure actuelle, ne remet pas en cause le nombre de conseillers régionaux.
