En s’imposant samedi sur la pelouse de Sale, dans la douleur (et on ne parle pas seulement de celle d’Aurélien Rougerie qui s’est fait à moitié arracher le bras par son coéquipier Fritz Lee sur un déblayage un tantinet rugueux), l’ASM a gardé la main dans la poule 1 et elle a toujours son avenir entre les mains avant de recevoir les Saracens, dimanche (France 2, 16h15).
Samedi, l’homme du match, c’était Fritz Lee. Le 3ème ligne néo-zélandais était sur tous les fronts, c’est même lui qui a libéré les Clermontois en perforant la défense anglaise sans que personne ne puisse l’arrêter. Bien lancé, rien ne lui résiste (demandez au bras gauche d’Aurélien Rougerie).
Revenant sur cette victoire (certes étriquée) dans le Club des Clubs, lundi, nos consultants ont souligné une petite singularité clermontoise. C’est Jean-Pierre Morel, journaliste à France Bleu Pays d’Auvergne, qui a pointé du doigt un petit détail : « les Clermontois jouent très souvent, en coupe d’Europe, avec trois -numéro 8-« . En l’occurence, samedi, c’est le trio Chouly-Lee-Bonnaire qui a fait des misères aux Sharks. « Ça leur permet d’avoir une palette assez large« , souligne notre confrère.
Le Made in Auvergne pourrait s’exporter rapidement puisque le système des « trois-huit » pourrait aussi être mis en place par Philippe Saint-André avec l’équipe de France.
Voir l’extrait