C’est fait. Emmanuel Macron (qui reconnaissait il y a peu ne pas être socialiste) a démissionné du gouvernement. Le Ministre de l’économie a été reçu mardi après-midi à l’Elysée par le Président de la République. Arrivé dans l’équipe de Manuel Valls deux ans plus tôt à l’âge de 36 ans, Emmanuel Macron reprend donc sa liberté de parole (l’avait-il vraiment abandonnée ?) et va pouvoir se mettre réellement en marche (son mouvement politique)… vers 2017 ?
Sur Twitter, la classe politique auvergnate n’a pas manqué de réagir, même avant l’annonce officielle, au départ du Ministre de l’économie.
Le socialiste Laurent Johanny, conseiller municipal au Puy-en-Velay, a ironisé face au nombre sans cesse croissant de potentiels candidats pour la Présidence de la République en 2017. Un casse-tête pour les sondeurs, selon lui.
Drame chez les sondeurs : plus assez de cases dans les enquêtes pour le nombre de candidats.
— Laurent Johanny (@laurentjohanny) August 30, 2016
Jean-Pierre Brenas, conseiller régional Les Républicains en Auvergne-Rhône-Alpes et conseiller municipal à Clermont-Ferrand, pense qu’Emmanuel Macron est allé annoncer à François Hollande qu’il briguait maintenant son bureau.
#Macron va à 15h dire à #Hollande qu'il va lui piquer sa place @mfgiraud @pierre_oliver63 @FrChabaneau @mavergnault @Lulu63000 @cmcf63
— Jean-Pierre Brenas (@jpbrenas) August 30, 2016
Citant le tweet de Jean-Pierre Brenas, le Clermontois Alexis Blondeau, qui préside l’association 100% Citoyens, n’a pas manqué d’envoyer une pique à l’élu de Droite en constatant que « même les plus fidèles de Nicolas Sarkozy ne croient plus en sa victoire« .
Même les plus fidèles de @NicolasSarkozy ne croient plus en sa victoire. @lamontagne_fr https://t.co/HVtCyHNpvo
— Alexis Blondeau (@BlondeauAlexis) August 30, 2016
Pour, Christophe Boudot, conseiller régional FN en Auvergne-Rhône-Alpes, c’est le calendrier qui interpelle.
.@EmmanuelMacron démissionne en pleine université du #MEDEF…
Quel hasard !— Christophe Boudot (@ChBoudot) August 30, 2016
Le maire Les Républicains de Chamalières (63), Louis Giscard d’Estaing, met en garde le désormais ex Ministre de l’économie à ne pas rester sur le bord de la route.
Démission #EmmanuelMacron : attention au risque pour lui de descendre du…bus #EnMarche! quand bien même il est #EnPanne!
— Louis Giscard d'Estaing (@LGiscardEstaing) August 31, 2016
Enfin, Patrick Mignola, vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en charge des transports, comprend mieux le timing de la vente de l’aéroport de Lyon au consortium conduit par Vinci (51%) et associant Predica et la Caisse des dépôts.
Je me demandais pourquoi @EmmanuelMacron était pressé de choisir l'acheteur de @lyonaeroports cet été sans associer personne. J'ai compris.
— Patrick Mignola (@PatrickMignola) August 30, 2016