05 Sep

Le socialiste Alexandre Pourchon soutient François Hollande et le Gouvernement « par conviction, pas par obligation »

Alexandre PourchonQuand Alexandre Pourchon passe en revue les sujets d’actualité de la rentrée, ce n’est pas la page people qui l’intéresse le plus. Pourtant, questionné sur la sortie du brûlot de Valérie Trierweiler dans lequel elle raconte ses huit années de vie auprès de François Hollande, le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Puy-de-Dôme a pris quelques secondes pour donner son sentiment. Il voit dans le livre, intitulé « Merci pour ce moment », « un tissu de conneries qui ne mérite aucun commentaire« . « La vie privée des gens ne m’intéresse pas« , ajoute-t-il en précisant que le portrait de François Hollande dressé par son ex compagne ne correspond pas au personnage qu’il connaît depuis de longues années.

Si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le parti socialiste.

Le chef de l’Etat a vécu une semaine compliquée, ponctuée par un nouveau sondage qui le place au plus mal dans l’opinion que les Français ont de lui. Selon TNS-Sofres, la cote de popularité de François Hollande est tombée à 13%. Une crise de confiance qui fait naître ici et là un scénario: celui d’une possible démission. Alexandre Pourchon balaie l’hypothèse d’un revers de la main, il ne pense pas l’issue plausible pour une simple raison: « si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le Parti Socialiste« .

Les socialistes ont changé leur vision du monde économique.

Alexandre Pourchon soutient le Président et le gouvernement « par conviction, pas par obligation » mais il regrette que ce qui a été fait depuis la prise du pouvoir ne soit pas mieux mis en avant. Et le conseiller général de pointer du doigt un problème récurrent chez les socialistes: « quand on fait des choses biens, on ne sait pas en parler« . « On ressent un vrai malaise au sein du PS », reconnaît-il mais le virage social-libéral pris par le François Hollande ne lui déplait pas, bien au contraire. « Les socialistes ont changé leur vision du monde économique« , poursuit-il, expliquant que sa formation politique « a besoin d’être dépoussiérée« .

La réforme territoriale? J’en attendais beaucoup plus.

Au cours de la matinée, l’élu du Puy-de-Dôme a également évoqué son avenir personnel. Alexandre Pourchon se sent à l’étroit, aujourd’hui, dans son habit de conseiller général. S’il a bien eu une discussion « en tête-à-tête » avec René Souchon, avant l’annonce de la fusion des régions, pour lui présenter sa manière de voir les choses, la réforme territoriale voulue par Manuel Valls a changé la donne. Pas avare de critiques: « il fallait d’abord travailler sur les compétences, la méthode choisie n’a pas été la bonne », Alexandre Pourchon précise qu’il attendait « beaucoup plus » de cette réforme. Une petite déception qui n’a guère d’emprise sur son ambition. Est-ce qu’il a « l’envie, la gnaque » pour projeter la collectivité vers l’avenir ? « Pour le Département, non. Pour la Région, oui« . L’Auvergnat n’a pas fait une réponse de Normand.

 

 

03 Sep

L’ARF pour le maintien des élections régionales en décembre 2015

Réunis à Paris mercredi, les présidents des conseils régionaux se sont montrés hostiles à l’organisation d’élections régionales avant l’été 2015. « Les régions sont favorables au calendrier électoral qui existe dans la loi: décembre 2015 » a dit Alain Rousset. Celui qui préside l’ARF et la région Aquitaine estime par ailleurs « totalement impossible de concevoir une élection régionale dans de nouvelles circonscriptions en juin 2015« .

Selon l’élu aquitain, il n’est pas « possible de construire de nouvelles régions en neuf mois » sans se mettre « dans l’insécurité juridique« . Une position confortée par son homologue auvergnat, René Souchon, qui estime que « mettre des élections sur un nouveau périmètre en juin, c’est se tirer une balle dans le pied« .

A l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, l’Association des Régions de France a également soulevé des interrogations quant à la mise en place de ce nouveau découpage territorial et l’organisation hâtive d’un scrutin. « Comment voter sur un territoire sans connaître les compétences des régions ? » se demande Alain Rousset à qui Philippe Richert emboite le pas. Le président UMP du Conseil Régional d’Alsace affirme qu’il n’est pas possible de « faire une élection dont on ne connaît pas le contour territorial« .

09 Juin

R. Souchon à A. Vallini: « La Région Auvergne n’est pas à vendre ! »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réforme territoriale et notamment le volet concernant la fusion des régions crée une belle ambiance…à gauche.

Dernier épisode en date: l’avenir du tout nouveau siège du Conseil Régional d’Auvergne qui doit être inauguré le 21 juin. Dimanche soir, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, André Vallini, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme territoriale a indiqué que rien ne s’opposait à la vente de certains bâtiments dans le cadre de la fusion.

Le tout nouvel Hôtel de la Région Auvergne, à Clermont-Ferrand (crédit photo: MaxPPP)

Le tout nouvel Hôtel de la Région Auvergne, à Clermont-Ferrand (crédit photo: MaxPPP)

Interrogé sur le cas précis du flambant neuf Hôtel de la Région Auvergne situé dans le quartier de Montferrand à Clermont, le secrétaire d’Etat a indiqué que, dans les prochains mois, « on en discutera avec les élus régionaux de l’Auvergne. On le garde…on verra…des bâtiments, ça peut être vendus, ça peut être loués« . Relance de nos confrères: « On peut vendre des Hôtels de Région de Régions qui sont fusionnées avec d’autres ?« , réponse de M. Vallini: « Et pourquoi pas ?« 

Le maintien des fonctions administratives et des personnels sur le site de Clermont-Ferrand ne se discute pas ! – René Souchon, Pdt du Conseil Régional d’Auvergne

Ni une ni deux, René Souchon, le président socialiste du Conseil Régional d’Auvergne a répondu à son « ami » dans un communiqué, lui expliquant que « la Région Auvergne n’est pas à vendre ! »

Dans son texte, René Souchon explique que la déclaration d’André Vallini « ne repose sur aucun fondement« . « Dès l’annonce d’une fusion entre leur deux Régions, les présidents des Régions Auvergne et Rhône-Alpes ont, immédiatement, défini les contours d’une future utilisation de leurs bâtiments« , poursuit l’élu.

Lyon sera bien le siège de la future grande région Rhône-Alpes-Auvergne mais les commissions permanentes devraient se réunir à Clermont-Ferrand. Et René Souchon de conclure fermement: « Le maintien des fonctions administratives et des personnels sur le site de Clermont-Ferrand ne se discute pas !« 

05 Juin

Fusion des régions: 53 conseillers régionaux en moins en Rhône-Alpes-Auvergne ?

Selon le Figaro, le gouvernement aurait décidé de faire baisser de 8% à 10% le nombre de conseillers régionaux avec son nouveau découpage territorial. La fusion entre l’Auvergne et Rhône-Alpes s’annonce, dans cette hypothèse, particulièrement saignante.

En effet, le nombre total d’élus devrait être plafonner à 150 selon les informations obtenues par le quotidien. Or, aujourd’hui, si l’Auvergne affiche 47 conseillers régionaux, la région Rhône-Alpes en compte 156. On peut donc s’attendre au moment des prochaines élections régionales (automne 2015) à une belle foire d’empoigne quand il s’agira de constituer les listes car il n’y aura pas de places pour tout le monde !

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