Dimanche pluvieux, scrutin heureux ?
Si l’on sait, depuis longtemps, que le beau temps ne donne à priori pas (ou peu) envie aux électeurs de se déplacer jusqu’aux urnes… Il ne semble pas certain, en revanche, que le mauvais temps entraine forcément l’effet contraire.
Globalement, les chiffres transmis à midi par les préfectures ne sont pas bons… En tout cas, inférieurs à ceux de la dernière élection législative, en 2007.
Taux de participation à midi
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2012 |
2007 |
ALLIER |
25,82 % |
28,88 % |
CANTAL |
26,74 % |
27,00 % |
HAUTE-LOIRE |
25,26 % |
31,15% |
PUY-DE-DÔME |
19,73 % |
23,64 % |
Pour les candidats, le taux de participation à son importance : moins les suffrages sont nombreux, moins le risque de triangulaire est présent, c’est mathématique.
Les élections législatives se déroulent dans chaque circonscription en deux tours, sauf si l’un des candidats obtient, dès le premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés et 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales.
Seuls les candidats ayant obtenu 12,5% des électeurs inscrits peuvent se maintenir au second tour.
Si un seul candidat atteint ce seuil, le candidat ayant obtenu après celui-ci le plus grand nombre de suffrages au premier tour peut se maintenir au second tour. De la même façon, si aucun candidat n’atteint ce seuil, alors ce sont les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour qui restent en lice pour le second tour.