05 Juil

André Chassaigne préside-t-il un groupe Front de Gauche constitué avec l’aide du Parti Socialiste ?

C’est le site de L’Express qui révèle l’information sous forme d’indiscrétion : le groupe Front de Gauche à l’assemblée nationale ne devrait son existence qu’à l’intervention de Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste. Alors que le Front de Gauche a perdu sept députés à l’issue des dernières élections législatives, il lui fallait impérativement trouver cinq ralliements pour constituer un groupe. Le député communiste de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, et Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste, se seraient rencontrés, toujours selon L’Express, une semaine avant l’annonce de la constitution du groupe, « dans un café proche de l’Hémicycle ». C’est à cette table que le député auvergnat aurait demandé à son homologue de « voir avec Victorin Lurel (ministre des Outre-Mer) si tel ou tel élu ultramarin pouvait rejoindre le groupe du Front de Gauche ». Requête à laquelle Bruno Le Roux aurait répondu favorablement.

Une révélation qui met à mal l’affirmation de Jean-Luc Mélenchon qui soutenait le 25 juin dernier que le PS tentait « d’empêcher un par un les députés ultramarins de constituer notre groupe (ndlr : celui du Front de Gauche) ». A moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie de pure politique politicienne dans laquelle Jean-Luc Mélenchon devait faire écran en première ligne permettant ainsi aux discussions de mieux aboutir en coulisses.

  • Le PS aide le Front de gauche à avoir un groupe parlementaire – L’Express
  • Le Parti socialiste aurait aidé le Front de gauche à constituer son groupe parlementaire – FranceTV Info
  • Pendant que Mélenchon accable le PS, Chassaigne négocie – Le Lab Europe 1
  • Danielle Auroi (EELV), présidente de la commission des affaires européennes à l’assemblée nationale

    Danielle Auroi, députée Europe Ecologie-Les Verts de la 3e circonscription du Puy-de-Dôme, a pris la présidence de la commission des affaires européennes à l’assemblée nationale et succède à l’UMP Pierre Lequiller. L’élue auvergnate qui découvre le Palais Bourbon n’est, en revanche, pas étrangère aux affaires de l’Europe puisqu’elle avait siégé au parlement européen entre 1999 et 2004.

    « La commission des affaires européennes suit l’ensemble des travaux de l’UE et en informe l’Assemblée nationale. Elle examine les projets de résolution sur les projets et leur compatibilité avec le principe de subsidiarité. Elle donne enfin son avis au gouvernement sur les propositions d’actes de l’Union », comme nous l’explique Clémentine Forissier, rédactrice en chef dEuractiv.

    A lire :

  • La commission des affaires européennes sur le site de l’assemblée nationale
  • La commission affaires européennes de l’assemblée nationale est en place (Euractiv)
  • Une ancienne eurodéputée à la tête de la commission des Affaires européennes (Euractiv)
  • 03 Juil

    Jean-Marc Ayrault reçoit la confiance de l’assemblée nationale, Laurent Wauquiez réagit

    Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a reçu aujourd’hui la confiance de l’assemblée nationale avec 302 voix pour et 205 contre.
    Parmi les 12 députés auvergnats, ceux du Groupe socialiste, républicain et citoyen, Odile Saugues, Christine Pirès-Beaune, Jean-Paul Bacquet, Alain Calmette, Bernard Lesterlin, et Guy Chambefort ont voté pour. C’est également le cas de Gérard Charasse (Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste) et de Danielle Auroi (Groupe Ecologiste).
    Le député de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme, et président du groupe de la gauche démocrate et républicaine, André Chassaigne, s’est abstenu.
    Enfin, les députés du Groupe de l’union pour un mouvement populaire, Alain Marleix, Laurent Wauquiez et Jean-Pierre Vigier ont voté contre.

    En vidéo, des extraits du discours de Jean-Marc Ayrault et la réaction du député UMP de la Haute-Loire, Laurent Wauquiez.


    A lire :

  • http://www.francetv.fr/info/ce-qu-il-faut-retenir-du-discours-de-politique-generale-de-jean-marc-ayrault_114813.html
  • Le détail du vote sur le site de l’Assemblée Nationale
  • 28 Juin

    Les députés auvergnats et les commissions permanentes de l’Assemblée Nationale

    Depuis le 17 juin dernier, l’Auvergne est représentée par 12 députés à l’Assemblée Nationale. Voici leur répartition dans les huit commissions permanentes.

    Si les députés auvergnats sont largement représentés au sein de la commission des Affaires Etrangères avec quatre élus, ils sont, en revanche, totalement absents de la commission des Affaires Sociales et de celle des Affaires Culturelles et de l’Education.

    COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES
    André Chassaigne (FDG) – 5ème circonscription du Puy-de-Dôme

    COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
    Danielle Auroi (EELV) – 3ème circonscription du Puy-de-Dôme
    Jean-Paul Bacquet (PS) – 4ème circonscription du Puy-de-Dôme
    Gérard Charasse (PRG) – 3ème circonscription de l’Allier
    Odile Saugues (PS) – 1ère circonscription du Puy-de-Dôme

    COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES
    Guy Chambefort (PS) – 1ère circonscription de l’Allier
    Alain Marleix (UMP) – 2ème circonscription du Cantal

    COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
    Alain Calmette (PS) – 1ère circonscription du Cantal
    Jean-Pierre Vigier (apparenté UMP) – 2ème circonscription de Haute-Loire

    COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU CONTRÔLE BUDGÉTAIRE
    Laurent Wauquiez (UMP) – 1ère circonscription de Haute-Loire
    Christine Pirès-Beaune (PS) – 2ème circonscription du Puy-de-Dôme

    COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE
    Bernard Lesterlin (PS) – 2ème circonscription de l’Allier

    21 Juin

    André Chassaigne, futur homme fort de l’Assemblée Nationale

    Europe1.fr, le 20/06/2012

    « André Chassaigne, futur homme fort de l’Assemblée Nationale », ce sont nos confrères d’Europe 1 qui l’affirment. Dans un article daté du 20 juin, le député Front de Gauche de la 5ème circonscription du Puy-de-Dôme est présenté comme une personnalité qui va compter dans cette législature. André Chassaigne devrait, sauf cataclysme, prendre la présidence d’un groupe Front de Gauche élargi. Dans les colonnes du journal Métro, il explique : « Nous allons pérenniser un groupe de type GDR (Gauche démocrate et républicaine, groupe formé à la dernière législature, ndlr) avec des députés d’outre-mer, qui va nous permettre d’être tout de suite opérationnel. Il y a unanimité des dix députés du Front de gauche sur ce scénario et pour que j’en sois le président ».

    metrofrance.com, le 19/06/2012

    Pas besoin, donc, de réclamer une modification des règles du Palais Bourbon pour passer de 15 à 10 le nombre d’élus nécessaires à la constitution d’un groupe parlementaire. Cet accord avec des députés « progressistes » arrange un peu les affaires du Front de Gauche qui vient de perdre neuf représentants.

    Pas de communiste au gouvernement

    Par ailleurs, 500 délégués du Parti Communiste Français, réunis mercredi à la Mutualité, ont voté contre l’entrée d’un des leurs dans le nouveau gouvernement Ayrault. Cela ne veut pas dire pour autant que le groupe Front de Gauche s’opposera systématiquement à la politique conduite par le premier ministre. Le Figaro rappelle qu’André Chassaigne « ne semble pas être dans un état d’esprit très critique vis-à-vis des socialistes ». Le député auvergnat déclarait mardi : « on ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter dans les jambes du gouvernement ».

    lefigaro.fr, 21/06/2012

    Enfin, si Europe1.fr affirme que le député Chassaigne est un homme fort de la nouvelle assemblée et qu’il entend bien imprimer sa marque à la tête du groupe Front de Gauche, il va falloir enregistrer son prénom qui est André et non Marc.

    Europe1.fr, le 20/06/2012

    Premiers pas de Christine Pirès-Beaune à l’Assemblée Nationale

    Sur son compte Facebook, Christine Pirès-Beaune affiche une belle photo souvenir de son premier voyage à Paris en qualité de députée. La toute nouvelle élue socialiste à l’Assemblée Nationale, qui représentera la 2ème circonscription du Puy-de-Dôme, était accompagnée, le 19 juin, par une équipe de France 3 Auvergne composée de Daniel Pajonk et Laurent Pastural. Ils ont suivi Christine Pirès-Beaune tout au long de sa folle journée parisienne. Prise en charge par Jean-Paul Bacquet (député PS de la 4ème circonscription du Puy-de-Dôme, 4ème mandat), elle a eu droit à une nécessaire visite guidée du Palais Bourbon. Entre stress et émotion, l’élue du Puy-de-Dôme n’a rien cherché à cacher, et elle a affirmé vouloir se mettre très vite au travail avec l’envie de siéger au sein de la commission des finances.


    Les premiers pas de Christine Pirès-Beaune à… par France3Auvergne

    20 Juin

    En Haute-Loire, un jeune démocrate veut plus d’élus FN à l’assemblée nationale

    Pierre Cheynet, le secrétaire départemental du Front National, et Julien Béal, un Jeune Démocrate du même département, se font les yeux doux sur Internet. Sur son fil Twitter, Pierre Cheynet a « salué l’appel au pluralisme lancé par Julien Béal sur son blog », ajoutant que « beaucoup devraient s’en inspirer ».

    Il faut dire que les deux formations ont sans doute assez mal digéré les élections présidentielle puis législative. En avril dernier, Marine Le Pen avait obtenu 17,9% des voix avant que son Rassemblement ne réunisse 13,6% des suffrages au 1er tour des législatives. De son côté, François Bayrou s’est contenté de 9,13% des voix le 22 avril dernier, et le MoDem  s’est effondré, les 10 et 17 juin. Dans le même temps, Eva Joly séduisait tout juste 2,31% des électeurs avant qu’Europe Ecologie-Les Verts, grâce à un accord avec le Parti Socialiste, ne s’assure la présence aujourd’hui à l’Assemblée Nationale de 17 députés, malgré un score de 5,46% au premier tour des élections législatives.

    Sur son blog, Julien Béal, Jeune Démocrate de Haute-Loire, a affirmé qu’il ferait « partie des Français qui vont se battre pour une part de proportionnelle à l’assemblée nationale ». En bon démocrate, il dit vouloir des députés FN et il ajoute qu’il en veut « autant que des députés communistes, même si (il) ne partage pas du tout leurs valeurs ».

    Pour compléter :

    L’Assemblée nationale avec une proportionnelle intégrale : http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/06/19/01039-20120619ARTFIG00615-le-ps-sans-majorite-avec-la-proportionnelle-integrale.php

    2nd tour des Législatives, la participation à 17h en Auvergne

    Voici les taux de participation au second des élections législatives dans les quatre départements auvergnats à 17h :

    Allier 56,30% (54,32% au 1er tour-2012, 59,5% au 2nd tour en 2007)

    Cantal 59,52% (57,42% au 1er tour-2012, 56% au 2nd tour en 2007)

    Haute-Loire 56,29% (52,69% au 1er tour-2012, 58,6% au 2n tour en 2007)

    Puy-de-Dôme 44,54% (43,92% au 1er tour-2012, 51,17% au 2nd tour en 2007)

    Rappel 12h : https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/auvergne-politique/2012/06/17/participation-au-tour-vote-mieux-dans-le-cantal-la-haute-loire/

    15 Juin

    Le PS soutient André Chassaigne (FDG) et l’UMP voit son suppléant à l’Assemblée Nationale

    Martine Munoz, candidate du Parti Socialiste sur la 5e circonscription du Puy-de-Dôme et absente au second tour, appelle « sans équivoque à voter le 17 juin pour le candidat de la gauche sorti en tête du scrutin au 1er tour, c’est-à-dire André Chassaigne ».
    Les militants de la section PS de Thiers précisent se conformer ainsi aux positions de Martine Aubry, la première secrétaire du Parti Socialiste, et d’Olivier Harkati, premier fédéral.

    Lors du premier tour des élections législatives, Martine Munoz avait recueilli 10987 soit 18,44% des voix mais seulement 10,94% des inscrits, ce qui ne lui permettait pas de se maintenir au tour suivant.

    Dans le même temps, le candidat UMP, Maxime Costilhes, a alerté les électeurs concernant les évènements à venir au lendemain du scrutin. Dans un communiqué, il cite notre confrère Stéphane Grand, journaliste à Europe 1 en charge de la couverture de l’Elysée, qui croit savoir que deux ministres communistes feront leur entrée au gouvernement en cas d’élection, dimanche. Parmi les deux noms cités, et nous vous en parlions sur ce blog il y a quelques jours, celui d’André Chassaigne. Selon Maxime Costilhes, « voter André Chassaigne, c’est avant tout choisir Eric Dubourgnoux, maire communiste de Saint-Gervais-sous-Meymont comme député de la circonscription ».