05 Mai

Régionales 2015 : Michel Barnier « disponible si la situation politique devait évoluer »

Michel Barnier (Crédit photo : MaxPPP)

Michel Barnier (Crédit photo : MaxPPP)

La bataille pour les élections régionales de décembre 2015 ne fait que débuter mais, déjà, en Auvergne-Rhône-Alpes, elle fait rage…surtout du côté de l’UMP. Alors que Laurent Wauquiez a été désigné tête de liste en février dernier, Michel Barnier espère encore coiffer le député-maire du Puy-en-Velay sur le poteau.

Je souhaite enfin dire ma disponibilité si la situation politique devait évoluer.

Dans un communiqué, l’ancien commissaire européen, qui était lui aussi candidat à l’investiture par son parti, « continue à penser que cette ligne politique est une erreur pour l’UMP elle-même et pour l’avenir de notre Région« .

Cependant, Michel Barnier prend « acte de la position de l’UMP ». « L’union de la droite et des formations du centre n’est possible que si l’UMP joue le jeu du rassemblement… », ajoute-t-il avant de conclure : « je souhaite enfin dire ma disponibilité si la situation politique devait évoluer« .

Le communiqué intégral

« Dans moins de 8 mois aura lieu l’élection des nouveaux Conseils Régionaux  dans de nouvelles et grandes régions.

Cette élection est importante dans le moment de crise économique et morale que traverse notre pays. Elle  sera  l’occasion de démontrer à nouveau que la France a des ressorts, des énergies, une capacité de croissance et de confiance, d’abord dans ses communes et ses territoires. Une capacité aussi à se rassembler au-delà des clivages et des polémiques habituelles …

C’est dans cet esprit et pour ce projet, que j’ai proposé en octobre dernier ma candidature à la présidence de la Région Rhône Alpes Auvergne, pour réussir l’unité de cette nouvelle région tout en respectant sa diversité.

C’est dans cet esprit que j’ai souhaité réunir dans une même équipe et dès le début, les forces politiques de l’UMP, à laquelle j’appartiens, de l’UDI, du MODEM et aussi des représentants  de la société civile et d’autres responsables prêts à travailler ensemble.

C’est dans cet esprit que j’ai pris l’engagement, si les citoyens apportaient leur confiance à cette équipe, de me consacrer totalement à ce mandat pendant 6 ans, à l’exclusion de tout autre.  Cette très grande région a besoin d’une nouvelle majorité claire, forte et ouverte. Elle a aussi besoin d’un Président impartial et à temps plein.

Cette proposition et cet engagement ont reçu le soutien et les encouragements de plusieurs centaines d’élus, de nombreux acteurs de l’économie de Rhône Alpes et d’Auvergne, d’associations et de la société civile. Je veux exprimer à chacun et de tout cœur ma gratitude et dire que mon attachement à cette région où se trouvent mes racines et tant d’actions et de projets menés en commun, est solide et durable.

Cependant, mon parti, l’UMP, a fait en février un autre choix, dans des conditions de précipitation que j’ai regrettées, sans respect et sans concertation préalable avec les formations du centre. Je continue à penser que cette ligne politique est une erreur pour l’UMP elle-même et pour l’avenir de notre Région.

Mais au moment où nous sommes, je dois prendre acte de la position de l’UMP. L’union de la droite et des formations du centre n’est possible que si l’UMP joue le jeu du rassemblement ….

Je veux aujourd’hui simplement confirmer à chacun ma fidélité aux territoires de cette région, à celles et à ceux qui y vivent et y travaillent. Je souhaite enfin dire ma disponibilité si la situation politique devait évoluer et si les conditions du grand rassemblement, que souhaitent les citoyens, se trouvent réunies dans les mois à venir.

Michel BARNIER »

Des tags à l’effigie du FN sur la permanence d’un sénateur PS du Puy-de-Dôme

Dans la nuit de samedi à dimanche, la permanence clermontoise du sénateur socialiste du Puy-de-Dôme, Alain Néri, a été vandalisée. Des croix celtiques et la marque FN ont été inscrites sur la vitrine.

Contacté par téléphone, l’élu auvergnat s’est dit scandalisé par cet acte qui « remet en cause la démocratie« . « Face à ces imbécillités, il faut qu’on soit vigilant« , affirme le sénateur PS.

Permanence Néri 1

Cette attaque est d’autant plus symbolique que la permanence est située avenue Léon Blum, à Clermont-Ferrand. Léon Blum, faut-il le rappeler, était une figure du socialisme et il a été le président du Conseil des ministres du Front Populaire en 1936.

Considérant que « l’imbécillité ne met pas au-dessus des lois », Alain Néri a déposé une plainte, mardi.

La Permanence du Sénateur Socialiste du Puy de Dôme Alain Néri a été taguée dans la nuit de samedi à dimanche.Un bel…

Posted by Alain Néri on mardi 5 mai 2015

Brice Hortefeux : « le Front est moins national que familial »

Interrogé mardi matin sur France Info à propos de la querelle père-fille au sein du Front National, Brice Hortefeux a estimé que « le Front est moins national que familial parce qu’aujourd’hui, les hostilités sont d’une violence incroyable« .

Voilà une formation qui aspire à diriger le pays et qui n’est pas capable de mettre d’accord deux membres d’une même famille.

L’eurodéputé auvergnat, proche de Nicolas Sarkozy, estime que cette affaire est « une violence inédite dans la vie politique, révélatrice des tensions, des haines petites et grandes qui règnent au sien de cette famille« . L’élu UMP s’étonne enfin que le FN qui « aspire à diriger le pays » ne soit « pas capable de mettre d’accord deux membres d’une même famille« .

10 Avr

Conseil Départemental du Puy-de-Dôme : qui fait quoi ?

Le 2 avril, les 62 conseillers départementaux du Puy-de-Dôme ont élu leur nouveau président. Un nouveau président qui ne l’est pas vraiment puisque c’est le PRG Jean-Yves Gouttebel qui a été reconduit à la tête de l’assemblée qu’il préside depuis avril 2004. Il a obtenu 37 voix contre 20 pour Jean-Marc Boyer (UMP) et 5 pour Jocelyne Glace le Gars (FDG).

Fini le temps des « querelles de personnes » comme l’a souligné le socialiste Alexandre Pourchon qui a pourtant mené la vie dure à son ex meilleur ennemi depuis 2008. Désormais, sa troupes et celle de Jean-Yves Gouttebel font groupe commun. Tout naturellement, le premier secrétaire fédéral du PS du Puy-de-Dôme s’est vu attribuer la première vice-présidence du Conseil Départemental. 

Il restait alors à déterminer la composition du reste de l’exécutif. C’est chose faite. Le nombre de vice-présidents a été ramené de 15 à 12. Voici la liste communiquée le 9 avril :

  • 1er Vice-président : M. Alexandre Pourchon (Clermont 1)

Chargé de l’Enfance, de la famille, de l’insertion et de la lutte contre les exclusions

  • 2ème Vice-présidente : Mme Pierrette DAFFIX-RAY (Saint-Eloy-les-Mines)

Chargée des Solidarités territoriales et du développement local

  • 3ème Vice-président : M. Eric GOLD (Maringues)

Chargé des Grands projets

  • 4ème Vice-présidente : Mme Sylvie MAISONNET (Clermont 3)

Chargée des Collèges

  • 5ème Vice-président : M. Gérard BETENFELD (Pont-du-Château)

Chargé des Moyens généraux

  • 6ème Vice-présidente : Mme Dominique GIRON (Monts du Livradois)

Chargée de l’Innovation et de la transition énergétique

  • 7ème Vice-président : M. Olivier CHAMBON (Thiers)

Chargé des Routes et de la mobilité

  • 8ème Vice-présidente : Mme Elisabeth CROZET (Le Sancy)

Chargée du Handicap et des personnes âgées

  • 9ème Vice-président : M. Bernard SAUVADE (Brassac-les-Mines)

Chargé de l’Environnement

  • 10ème Vice-présidente : Mme Dominique BRIAT (Clermont 4)

Chargée de la Culture et de la vie associative

  • 11ème Vice-président : M. Gérald COURTADON (Clermont 2)

Chargé de l’Habitat et du cadre de vie

  • 12ème Vice-présidente : Mme Nadine DEAT (Clermont 6)

 Chargée de la Jeunesse et du sport

Par ailleurs, Lionel Gay, maire de Besse et conseiller départemental du Sancy, ancien vice-président du Conseil Général, s’est vu confier une mission pour suivre l’organisation des relations entre le Département du Puy-de-Dôme et la nouvelle région Auvergne / Rhône-Alpes.

09 Avr

André Chassaigne : « Jean-Luc Mélenchon, je n’ai pas de relation particulière avec lui »

André Chassaigne et Jean-Luc Mélenchon, en mars 2012, lors de la campagne présidentielle (Photo : AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

André Chassaigne et Jean-Luc Mélenchon, en mars 2012, lors de la campagne présidentielle (Photo : AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Mercredi, le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, était l’invité de « Questions d’Info » sur LCP. Le président du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l’Assemblée Nationale est revenu sur ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, la figure de proue du Front de Gauche. « Je n’ai pas de relation particulière avec lui. Si on se croise une ou deux fois par an, c’est bien le maximum« , a expliqué l’élu auvergnat.

Revenant sur l’élection présidentielle de mai 2012 et la candidature de M. Mélenchon, André Chassaigne, un temps pressenti pour incarner ce rôle, reconnait qu’il « a fait la campagne avec talent, avec une façon de sublimer la politique » mais il lui reproche « une personnalisation trop forte« .

On ne peut pas ramener la politique du Front de Gauche à un seul individu, aussi talentueux soit-il.

A la question de savoir si Jean-Luc Mélenchon a cassé une belle idée, André Chassaigne commence par reconnaître que la question est bonne. Puis le député développe sa pensée en affirmant que « par définition, le Front de Gauche doit être une aventure collective ». « On ne peut pas ramener la politique du Front de Gauche à un seul individu, aussi talentueux soit-il« , poursuit-il avant de conclure sur ce thème : « il faut sortir d’une personnalisation extrême« .

André Chassaigne souhaite aujourd’hui que le Front de Gauche sorte d’un rassemblement qui « est en quelque sorte un carcan très limité, très corseté » pour aller vers une entité beaucoup plus large. « Il faut que la Gauche alternative puisse se rassembler« , dit-il, « on peut se retrouver avec les écologistes sur une politique de défense de l’environnement liée à la mise en cause de l’économie libérale« . Mais si M. Chassaigne voit chez les « écolos » de nouveaux amis, il n’hésite pas à jouer la carte franchise avec eux : « il y a un problème d’image, c’est catastrophique, ça alimente une vision de la politique désastreuse sur les question d’affichage d’ambitions« .

08 Avr

René Souchon annonce son retrait de la vie politique !

René Souchon (Crédit photo ©MaxPPP)

René Souchon (Crédit photo ©MaxPPP)

Alors que le président de la région Rhône-Alpes, le socialiste Jean-Jack Queyranne, vient d’officialiser sa candidature aux prochaines élections régionales, son homologue auvergnat vient d’annoncer qu’il ne sera pas candidat en décembre prochain. René Souchon a décidé de tirer un trait sur la vie politique.

Président du Conseil Régional d’Auvergne depuis février 2006, fonction qu’il a prise après le décès soudain de Pierre-Joël Bonté, René Souchon a connu une longue carrière politique qui prendra donc fin le 31 décembre prochain. Conseiller général (du Cantal), maire (d’Aurillac), député, Secrétaire d’État à l’Agriculture et à la Forêt, Ministre délégué chargé de l’Agriculture et de la Forêt, conseiller régional, il aura connu toutes les strates de la République à l’exception du Sénat.

Je constate avec tristesse qu’il n’y a plus de projet de société capable de fédérer cette gauche et de donner de l’espoir à la jeunesse de France.

Pour justifier son retrait, ce n’est pas l’âge qu’il avance, il vient d’avoir 72 ans, mais « la fin de l’union de la gauche telle qu’elle existait, avec des hauts et des bas, depuis le programme commun du gouvernement en 1972« . « Je constate avec tristesse qu’il n’y a plus de projet de société capable de fédérer cette gauche et de donner de l’espoir à la jeunesse de France« , ajoute René Souchon. Le président socialiste de la région Auvergne en profite pour revenir sur la défaite de la gauche aux élections départementales en montrant du doigt les « alliances contre nature (EELV et Front de Gauche« .

C’est un René Souchon libéré qui s’est adressé à la presse, mercredi. Le président de la région Auvergne dont le territoire doit fusionner avec celui de Rhône-Alpes, a également critiqué la réforme territoriale. Elle « est ratée« , dit-il, « la fusion des régions n’était pas indispensable. Tout ce qui aurait dû être fait ne l’a pas été.« 

03 Avr

Auvergne : votre conseil départemental est-il plutôt jeune ou vieux ?

On l’a vu avec l’Allier, si la jeune garde pousse, les anciens s’accrochent. Alors que la droite a récupéré un département jusque là aux mains des communistes, le changement s’est traduit, à la tête du conseil départemental, par un « retour vers le passé » comme l’a jugé Jean-Paul Dufrègne, le président sortant. Son successeur, le Divers Droite Gérard Dériot, affiche 70 printemps et il occupe pour la troisième fois de sa carrière politique la présidence du département de l’Allier. D’ailleurs, l’attribution de ce premier rôle à celui qui occupe par ailleurs un fauteuil au Sénat ne fait pas l’unanimité dans les coulisses de l’Union Républicaine pour le Bourbonnais. Certains auraient préféré la prise de pouvoir d’une nouvelle génération. Mais les dinosaures ont la peau dure et on ne la leur fait pas comme ça ! Et pourtant, dans l’Allier, l’URB ne manquait pas de choix : les trois plus jeunes conseillers départementaux sont issus de ses rangs : Claude Riboulet (maire de Commentry) et Frédéric Aguiléra (adjoint au maire de Vichy) approchent des 40 ans, quand Jean-Sébastien Laloy (maire de Cusset) affiche 26 ans. Mais dans cette assemblée départementale, six élus de droite sur vingt ont moins de 60 ans et ont, semble-t-il, du mal à se faire entendre par leurs aînés. Un cas qui n’est pas forcément unique dans la région, il suffit de regarder les statistiques pour s’apercevoir que les moins de 50 ans ne sont pas légion dans les conseils récemment élus.

La prix de la jeunesse pour le Puy-de-Dôme

Si l’Allier s’illustre en ayant à sa tête le président le plus âgé des quatre départements auvergnats, c’est aussi là qu’on trouve la moyenne d’âge la plus importante : 57 ans et 6 mois. C’est 1 an de plus que dans le Cantal (qui a le plus jeune des quatre présidents), 3 ans de plus qu’en Haute-Loire et 6 de plus que dans le Puy-de-Dôme. Précisément, dans ce département, la moitié des élus ont moins de 52 ans, et 22% des conseillers territoriaux ont même moins de 40 ans ! C’est sur ces terres, également, qu’on peut croiser le plus jeune conseiller départemental qui est en fait une conseillère : Audrey Manuby, élue sous la bannière Union de la Droite sur le canton de Saint-Ours-les-Roches, a tout juste 26 ans.

Si le Puy-de-Dôme présente une plus forte proportion de jeunes élus, en revanche c’est dans le département du Cantal que la différence d’âges entre le plus jeune et le plus âgé des conseillers est la plus réduite : 34 ans entre la doyenne Aline Hugonnet (68 ans) et la benjamine Céline Charriaud (34 ans). Ailleurs, les écarts se creusent entre doyens et benjamins : 46 ans en Haute-Loire et dans le Puy-de-Dôme, 47 ans dans l’Allier.

 Doyens-Benjamins CD Auvergne

02 Avr

Allier : liste des vice-présidences du Conseil Départemental et attributions

Jeudi 2 avril, le Divers Droite Gérard Dériot a été élu président du Conseil Départemental de l’Allier. C’est la troisième fois qu’il préside aux destinées de ce département. Il sera entouré de onze vice-présidents :

  • Frédéric Aguiléra (Vichy 2) – 1er vice-président

Chargé du projet départemental, des politiques contractuelles, des territoires et de la communication

  • Elisabeth Cuisset (Vichy 1) – 2ème vice-présidente

chargée des infrastructures, des routes et des bâtiments

  • Bernard Coulon (Saint-Pourçain-sur-Sioule) – 3ème vice-président

chargé du développement économique, de l’agriculture, du tourisme et du thermalisme

  • Nicole Tabutin (Moulins 2) – 4ème vice-présidente

chargée des solidarités, des personnes âgées, des personnes handicapées et de la petite enfance

  • Christian Chito (Montluçon 3) – 5ème vice-président

chargé des ressources humaines, de l’administration générale et du numérique

  • Anne-Marie Defay (Gannat) – 6ème vice-présidente

chargée de l’habitat, de la ruralité et des services au public

  • André Bidaud (Gannat) – 7ème vice-président

chargé des collèges, des TICE et des transports

  • Annie Corne (Cusset) – 8ème vice-présidente

chargée de l’insertion et de la prévention spécialisée

  • Jean-Sébastien Laloy (Cusset) – 9ème vice-président

chargé de la culture, du patrimoine, de l’enseignement supérieur, de la mémoire et de la jeunesse

  • Corinne Trébosc-Coupas (Bourbon-l’Archambault) – 10ème vice-présidente

chargée de la vie locale, des sports et des associations

  • Jean-Jacques Rozier (Bellerive-sur-Allier) – 11ème vice-président

chargé du développement durable, de l’environnement, du cadre de vie et de la coopération internationale

31 Mar

Christophe Serre (UMP) et le « charcutage électoral » du Puy-de-Dôme

C’est le grand battu du second tour des élections départementales dans le Puy-de-Dôme. Dimanche, Christophe Serre a dit au revoir à son siège de conseiller général qu’il occupait depuis 2001, balayé par le Divers Gauche Lionel Gay, vice-président sortant de l’assemblée puydômoise.

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Pour le maire de Tauves, cette défaite était inéluctable. C’est une « défaite préparée » insiste le patron de l’UMP dans le département. Avec le redécoupage et le passage du Puy-de-Dôme de 61 à 31 cantons, on peut penser que l’occasion était trop belle pour la gauche de s’offrir une victoire de prestige en écartant du conseil départemental une figure de la droite. Dès lors, pourquoi s’en priver ?

Nous sommes au moins six victimes de ce charcutage électoral fait par les socialistes pour les socialistes.

Dans notre émission diffusée au lendemain du second tour de scrutin, Christophe Serre a rappelé que d’autres cantons ont ainsi été dessinés pour assurer une victoire à la gauche. « Nous sommes au moins six victimes de ce charcutage électoral fait par les socialistes pour les socialistes« , a-t-il dit. Et de citer les cantons d’Aiguerperse, Saint-Amand-Tallende, de Brassac-les-Mines, de Lezoux, du Sancy et de Clermont 4, ajoutant que « la mission était quasiment impossible« .

 

23 Mar

Départementales 2015 : campagne du 2nd tour et amabilités en tous genres

A peine digérés les scores du premier tour qu’il faut déjà se remettre en selle pour le second ! Lundi matin, les binômes encore en lice pour le deuxième round des élections départementales ont repris leur fastidieux travail d’appel aux voix.

Sur les réseaux sociaux, où la campagne est également très active, les photos de « porte-à-porte » et de distributions de tracts électoraux ont fait leur apparition, tôt dans la matinée. Il n’y a pas de temps à perdre, surtout quand il s’agit de rattraper un retard important sur le papier. C’est aussi là que des échanges « cordiaux » entre les supporters des différents camps ont lieu. Le ton est donné !

Le lancement de la campagne du second tour, c’est aussi l’occasion d’envoyer des piques à ses adversaires. En Haute-Loire, où le Front National est toujours en lice sur 7 des 19 cantons, son secrétaire départemental a dégainé le premier lundi matin. Pierre Cheynet s’interroge sur le soutien du Parti Socialiste au binôme Sans Etiquette qui se dresse sur sa route.

On le sait, la politique est un combat d’idée. Parfois, les urnes ont des allures de rings où tous les coups sont permis. Conseiller municipal du Front de Gauche à Clermont-Ferrand, Florent Naranjo présente son programme pour le 29 mars : « on éclate le FN« . Le Front National est toujours en course sur le canton Clermont-Ferrand 1 face au premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Puy-de-Dôme, Alexandre Pourchon.