A Aurillac, dans le Cantal, François Hollande arrive largement en tête avec 61,72% des suffrages exprimés contre 38,28% pour Nicolas Sarkozy. 80,37% de participation.
06 Mai
06 Mai
A Aurillac, dans le Cantal, François Hollande arrive largement en tête avec 61,72% des suffrages exprimés contre 38,28% pour Nicolas Sarkozy. 80,37% de participation.
Le président sortant, Nicolas Sarkozy, battu ce soir par François Hollande, est arrivé en tête à Vichy dans l’Allier. Il recueille 55,21% des voix contre 44,79% pour le nouveau président de la République.
Les militants clermontois du Front de Gauche, rassemblés dans les locaux du Parti Communiste dans les quartiers Nord de Clermont-Ferrand, ont le sourire aux lèvres après l’annonce de la victoire du socialiste François Hollande. Et ils poussent une petite chansonnette que Cyril Cineux, candidat aux prochaines législatives, s’est empressé de mettre sur le web.
Selon les premières estimations, François Hollande recueillerait 50,64% des voix en Haute-Loire contre 49,36 pour le président sortant et battu, Nicolas Sarkozy.
Rappel 2007
François Hollande a été élu aujourd’hui président de la République. Le candidat du Parti Socialiste a battu au second tour de l’élection présidentielle le président sortant Nicolas Sarkozy. Selon les premières estimations, le résultat est sans appel puisque François Hollande recueillerait 51,9% des voix contre 48,1% pour le candidat de l’UMP.
La participation à 17h en France s’élève à 71,96%. Il y a deux semaines, pour le 1er tour, elle était de 70,59%. En Auvergne, 74,14% des électeurs avaient voté à 17h contre 73,57% au 1er tour le 22 avril dernier.
Le taux de participation dans les quatre départements auvergnats à 17h :
Le taux de participation dans les quatre départements auvergnats à midi pour le second tour de l’élection présidentielle :
04 Mai
Emboîtant le pas de son chef de file, Michel Fanget a également annoncé avoir fait son « choix personnel ». Comme François Bayrou, le président du MoDem 63 a annoncé qu’il donnerait, dimanche, sa voix à François Hollande. Un choix basé sur « un respect des valeurs d’humanisme, de la droite social et du Gaullisme qui dépasse les considérations programmatiques » nous a-t-il dit. Même si les visions économiques des candidats Hollande et Bayrou sont aux antipodes l’une de l’autre, « la tournure qu’a pris la campagne entre les deux tours a fait que ce problème de valeurs est apparu au premier plan » ajoute Michel Fanget.
Jeudi, le candidat aux législatives sur la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme a participé au conseil national du Mouvement Démocrate à Paris. Une réunion au cours de laquelle « très vite une large majorité s’est dégagée en faveur d’un positionnement en faveur de François Hollande » même si Michel Fanget explique qu’il est « important que François Bayrou reste dans son positionnement qui est celui d’un homme du Centre pour réaliser l’union nationale et il pense que prendre cette décision aujourd’hui, c’est peut-être aller dans les mois qui viennent vers cette union nationale qu’il a réclamée ».
Ce matin, sur son site internet, Pierre Jarlier, le sénateur du Cantal, membre du Parti Radical, sans jamais citer le nom de François Hollande, affirme partager « l’analyse et la position de François Bayrou à la veille du deuxième tour ». Celui qui a rallié le candidat du MoDem en janvier dernier, après avoir quitté le groupe UMP au Sénat, trouve inacceptable « l’amalgame entre les thèses d’extrême droite et celles des électeurs modérés pour engranger des suffrages ».
Dans l’autre centre, celui d’Hervé Morin, on s’interroge sur ce ralliement. On se demande pourquoi, soudainement, François Bayrou « renie toutes ses convictions », comme le dit Claudine Lafaye. Celle qui porte l’étiquette Nouveau Centre au Conseil Régional d’Auvergne estime que le choix de François Bayrou est « un choix personnel mais un choix qui est grave ». Elle aurait préféré qu’il vote blanc, trouvant étrange que des centristes qui ont toujours « mis en exergue la réduction des dépenses publiques, qui affirment ne pas être de gauche, qui n’apprécient pas le programme économique de François Hollande, puissent malgré tout lui donner leur voix tout simplement parce que Nicolas Sarkozy appelle les électeurs du Front National à voter pour lui ». Cet électorat-là » a simplement exprimé son ras-le-bol » selon Claudine Lafaye, « les électeurs du FN ne sont pas extrémistes, ils ne sont pas fascistes, ils ne sont pas racistes, ils veulent simplement défendre une identité nationale, comme le Nouveau Centre d’Hervé Morin, ce n’est pas être raciste ou xénophobe de dire ça » conclue-t-elle.
03 Mai
Mercredi soir, tout le monde était devant son poste de télévision, petit ou grand (le poste). L’évènement du jour, c’était ce débat, tant attendu, entre un président sortant et un candidat qui voudrait bien rentrer à l’Elysée. Pendant près de trois heures, les supporters de Nicolas Sarkozy et de François Hollande n’en ont pas perdu une miette, buvant les paroles de leur candidat respectif. Au final, chaque camp a trouvé son poulain meilleur que l’autre (c’est de bonne guerre), même si, il faut bien l’admettre, les visages avaient l’air moins crispé du côté rose que du côté bleu.
Ambiance au PS et à l’UMP dans les vidéos ci-dessous
Présidentielle : le débat Sarkozy/Hollande vu… par France3Auvergne
Présidentielle : le débat Sarkozy/Hollande vu… par France3Auvergne
Le candidat de l’UMP sur la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme, Jean-Pierre Brenas, organise un apéritif-débat, sans doute plus séduisant dans les mots qu’une réunion publique, ce soir (jeudi 3 mai) à 20h. Sa suppléante, Anne Marion, et lui donnent rendez-vous à qui veut l’entendre salle Auguste Ricard à Montferrand. Le député européen et conseiller régional d’Auvergne, Brice Hortefeux, sera là ainsi qu’Hervé MORIN, l’ancien Ministre de la Défense et Président du Nouveau Centre.
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