10 Déc

La SMAC de Montluçon est née, la bien nommée 109

La SMAC de Montluçon vient de dévoiler son nom et son nouveau logo, le 109

La SMAC de Montluçon vient de dévoiler son nom et son nouveau logo, le 109

Certains faire-parts promettent de bien belles soirées. Celui que viennent de nous envoyer la MJC de Montluçon et le Guingois unis depuis quelques mois en fait partie. La première soirée à ne pas manquer, c’est celle qui fêtera la naissance du 109, la nouvelle SMAC (Scène de musiques actuelles) auvergnate, celle qui manquait à Montluçon. Elle se tiendra à l’Embarcadère le 17 janvier prochain avec au programme quatre concerts gratuits assurés par les rennais de Bikini Machine (sorte de groupe électro spécialisé dans les sixties), le groupe de rock montluçonnais Les Chahutiers mais encore les rockeux Try Again, le groupe électronique la Reine Lab et le DJ Selecta Seb.

La programmation de cette nouvelle scène devrait tomber prochainenement. Rappelons que les SMAC ont pour mission à la fois la diffusion des musiques actuelles, l’accompagnement des pratiques notamment par la répétition, la formation, la création et l’action culturelle. Ce label et l’union des deux structures déjà existantes devraient permettre à la scène montluçonnaise et de l’Allier d’émerger et de se structurer car la création d’une scène de musiques actuelles n’est pas seulement de pouvoir programmer des musiciens prestigieux mais aussi de promouvoir la scène locale. On attend cependant avec impatience la venue du groupe Moriarty d’ores et déjà programmé le 16 décembre à l’Embarcadère.

12 Nov

On ne saurait trop vous conseiller un peu de TacT avant un 69

J’admets, le jeu de mots est un peu scabreux mais s’il permet d’interpeller les quelques lecteurs de ce blog et les inciter à se rendre au Tremplin à Beaumont jeudi 13 novembre, je me suis dit pourquoi pas. Surtout que du TacT, il m’en manque un peu et de celui qui va se produire dans la salle beaumontoise, il m’en manquait encore davantage jusqu’à ce que l’un de ses protagonistes, Damien Chauvet, m’interpelle sur facebook. J’ai donc écouté leur premier EP Down Below et j’ai trouvé que les trois garçons de TacT avaient, sinon du tact, au moins la délicatesse de savoir caresser nos oreilles. Dans le rock électronique de TacT, il y a quelque chose de Hurts, le lyrisme pompeux en moins, une voix qui n’est pas sans nous évoquer quelques tubes du top 50 qui ont bien vieilli comme certains titres des Pet Shop Boys ou même Erasure. Une synthpop remise au goût du jour et un peu plus « crasse » que l’originale ( je pense à l’excellent morceau Ostriches à découvrir ci-dessous).  En écoutant leur musique moins facile qu’elle en a l’air, on sent bien que les trois garçons ( François Doreau, Frédéric Girard et Damien Chauvet) ont su accorder leur violons et leurs multiples influences. 

Quant au clip Down Below, il a été réalisé par Julien Lecoq et Fred Legay.

Ils assureront donc la première partie du très attendu trio 69 au Tremplin à Beaumont jeudi 13 novembre.

11 Nov

J’y étais : Gallon Drunk met sous hypnose le Baraka ou Le grand Kiff

Désolé pour la piètre qualité de ma photo de smartphone, mais James Jonhston était difficilement saisissable ce soir-là au Baraka...

Désolé pour la piètre qualité de ma photo de smartphone, mais James Johnston était difficilement saisissable ce soir-là au Baraka…

Lors de certains concerts, vous prenez conscience qu’il aurait quand même été dommage de rater ça. C’est exactement ce que je pensais dès le premier morceau du concert des Gallon Drunk au Baraka à Clermont-Ferrand. Before the fire, cette longue transe en crescendo qui ouvre aussi le dernier album des londoniens, déroulait toute sa puissance orgastique dans nos oreilles mais également dans le corps de James Johnston dont les déhanchements habités laissaient pantois les quelques privilégiés venus se serrer dans le petit club de l’avenue Carnot. Les morceaux suivants, The exit sign  ou The Soul of the hour (et son délirant cliffhanger quand le saxo prend la parole) quasiment tous issus de la dernière (et l’une des meilleures) proposition de Gallon Drunk, étaient du même acabit.

Beaucoup craignaient que le son du groupe ne soit pas restitué dans cette configuration et dans cette petite salle, c’était mal connaître ces musiciens car non seulement le son était bon mais il était aussi très nuancé et le public clermontois n’a pas tardé à sombrer sous l’hypnose. You made me de l’excellent The Road gets darker from here sorti en 2012 nous a un temps sorti de notre voluptueuse torpeur pour nous exhorter quelques cris d’assouvissement, contents d’étancher notre soif d’un rock qu’on avait à cet instant, l’impression de ne pas avoir entendu depuis longtemps. Pas le temps de s’ennuyer que The Speed of fear venait nous posséder une dernière fois avant de conclure un set court mais d’une rare puissance il faut bien le dire.