11 Sep

Une dixième année qui commence au Baraka

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Le club clermontois démarre sa dixième année. Au début, c’était un bar club et puis peu à peu, des concerts s’y sont organisés. Aujourd’hui, le Baraka fait partie des lieux où les amateurs de musiques actuelles peuvent faire de belles découvertes internationales, nationales ou locales. Tenu par Catherine et Noémie, le baraka reçoit ce soir vendredi 11 septembre le groupe Schlaasss, un duo qui fait du rap trash, très trash.

Dix années de travail ont été nécessaires pour que Catherine et Noémie fassent du Baraka un point de chute pour le public comme pour les artistes. Du coup, pour cette dixième saison, le Baraka se fait plaisir: amateur de punk, rock, pop shoegaze, rap trash ou noise psyche, c’est 12 avenue carnot que vous allez passer vos nuits. Groupe phare de la scène psyché, Indian Jewelry débarque dans deux semaines, suivi de près par le groupe pop Ropoporose ou encore le groupe punk arty Peter Kernel. Pour Catherine Brunet, qui établit cette prog avec de plus en plus de talent, s’il y a bien un moment qui sera son moment, c’est celui du concert de Sarah MCcOy, une diva soul qu’on pourrait aussi bien rapprocher de Janis Joplin que de
Billie Holiday, Aretha Franklin ou Nina Simone.

Côté « talents du coin », les deux supers nanas du Baraka nous invitent à découvrir dès ce soir ( vendredi 11 septembre) L’épicerie, duo de MC’s clermontois qui ballade leur flow sur les scratch d’un DJ et les ambiances jazzy d’un saxo.

Un reportage de Richard Beaune, Valérie Mathieu, Jean-Pierre Vindiollet et Sébastien Bonnetot – Intervenants: Catherine Brunet et Noémie Estival du Baraka Club de Clermont-Ferrand.

Voilà ce qui vous attend jusqu’au mois de décembre:

VENDREDI 11 SEPTEMBRE – 20H30 (5€)
SCHLAASSS – RAP TRASH (ST-ETIENNE)
Le 11 septembre, pour le premier concert de la saison, le gang de Rap-Electro-Punk SCHLAASSS se crashe sur le Baraka à l’occasion de la sortie de l’album « SLAASSSCH ». Le groupe devrait quand même faire flipper tout le Baraka.
L’EPICERIE – HIP HOP (CL-FD)
L’Epicerie donne au Baraka  un avant gout de liberté avec des extraits en exclu de son nouvel album « LIBRE » à paraître le 30 septembre.

SAMEDI 19 SEPTEMBRE – 20H30 (5€)
En partenariat avec l’asso BLACK MOON TEMPLE & GONZAI Magazine.
INDIAN JEWELRY – NOISE PSCHE (TEXAS/ USA)
ADAM WOOD – FOLK ROCK (CLT-FD)

VENDREDI 25 SEPTEMBRE – 20H30 (5€)
SHOCKING PINKS – INDIE POP SHOEGAZE (NOUVELLE-ZELANDE)
SILENTERS – NOISE PSYCHE (CL-FD)

VENDREDI 02 OCTOBRE – 20H30 (5€)
ROPOPOROSE – POP NOISE (VENDOME)
BRABALAN – CHIPTUNE (CL-FD)

SAMEDI 10 OCTOBRE – 20H30 (5€)
RENDEZ-VOUS – COLD SHOEGAZE (PARIS)
ABERDEENERS / POP FOLK (CL-FD)

VENDREDI 30 OCTOBRE – 20H30 (5€)
HOLY TWO / ELECTRO POP (LYON)
TELEGENIX / POP ROCK (CL-FD)

VENDREDI 6 NOVEMBRE– 20H30 (6€)
PETER KERNEL – POP/ART PUNK (SUISSE-CANADA)
NIANDRA LADES – INDIE ROCK (CL-FD)

SAMEDI 14 NOVEMBRE – 20H30 (6€)
« TURBONANA » #5
5ème édition des soirées Turbonana, dédiées à la scène indé féminine:
SARAH MCCOY / BLUES JAZZ FOLK (USA)

VENDREDI 20 NOVEMBRE – 20H30 (5€)
SAY YES DOG – ELECTRONIC (BERLIN)
ADIEU MARQUISE – ELECTRO / HOUSE (CL-FD)

VENDREDI 27 NOVEMBRE – 20H30 (5€)
WE ARE MATCH – POP (PARIS)
TRIANGLE / ROCK MATH ELECTRO (CL-FD)

24 Jan

Jessica93 au Baraka: le groupe qui jouait en solo

jessica93Avant hier soir, je ne m’étais posé aucune question sur Jessica93, me contentant de me promettre d’aller voir ça un jour en concert. Je croyais d’ailleurs que Jessica93 était l’identifiant d’une bande de rockeurs à la fière allure normcore, neo-shoegazers qui lançaient des riffs noirs à la tête du public en se concentrant sur leurs pieds. Mais, visiblement, je n’avais pas le mdp. En fait, Jessica93, c’est Geoffroy Laporte alias Geoff tout seul, no look certes, le regard perdu dans un paquet de cheveux, mais complètement seul, jonglant avec sa collection de cordes, multipliant les boucles d’accords sur des coups de batteries plus ou moins distribués de la même manière par une boîte à rythmes plus ou moins nerveuse. Du shoegazer, il compile les signes particuliers et le son qu’il fait sortir de son ampli va sûrement marquer ce courant musical. Avec Asylum, le bonhomme a lancé, dès le début, de puissantes salves de riffs, des airs de guitares entêtants et agités. Les morceaux qui ont suivi, moins speed mais tout aussi nerveux, entraient dans nos corps sans frapper à l’image de Away, où les guitares semblent se contorsionner comme des danseuses pour nous obséder.

NiandraLadesC’est le groupe clermontois Niandra Lades qui s’est coltiné la première partie et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont relevé le défi avec grâce. Même si les morceaux ne percutaient pas tous de la même manière, le groupe a gardé son énergie du début à la fin, se lançant parfois dans des transes tour à tour oniriques (il me semble que le morceau que j’ai en tête s’intitule Crows) et convulsive, comme ce crescendo infernal (dans le bon sens du terme) sur lequel le groupe nous a laissé.