L’équipe de Pils est allée à Montluçon assister aux répétitions de la dernière création de Johanny Bert : Peer Gynt. Une pièce mythique du norvégien Henrik Ibsen, une création ambitieuse où comme à son habitude, le directeur du Fracas mêle sur le plateau acteurs et marionnettes.
Toujours dans l’Allier, la tournée des ACDçu s’achève à Vichy au centre Valéry Larbaud. Une tournée pour fêter la sortie de leurs aventures en bande dessinée par Jérôme Eho. Des aventures forcément décevantes mais forcément drôles. Interview exclusive du chanteur Brian dans Pils!
On suit depuis longtemps le travail de Johanny Bert, jeune directeur du Fracas, le centre dramatique national (CDN) de Montluçon.
A la fin de la saison, après quatre ans de travail, il quitte la direction du Fracas pour de nouvelles aventures mais avant il offre à son public une création ambitieuse : Peer Gynt du norvégien Henrik Ibsen, une pièce inspirée des contes norvégiens où Peer un jeune fanfaron d’une vingtaine d’années part découvrir le vaste monde.
Pour créer cette pièce qui fait intervenir une quarantaine de personnages, comme à son habitude Johanny Bert a mêlé acteurs et marionnettes sur le plateau. Manipulées à vue, les marionnettes sont un prolongement du corps de l’acteur et tout ce petit monde crée un foisonnement d’images. Le drame poétique d’Ibsen est une épopée sur plusieurs années, dans de nombreux lieux. Grâce aux formes marionnettiques, à la lumière et aux décors, les légendes nordiques prennent vie sous les yeux du spectateur.
Cette semaine, PILS dresse le portrait de la comédienne flamande Vanessa Van Durme qui passera la semaine prochaine au Centre Dramatique National de Montluçon le FRACAS et rencontre un homme pas si ordinaire que ça, Monsieur Martin.
La semaine prochaine le FRACAS à Montluçon accueille pour deux spectacles une comédienne bouleversante. Vanessa Van Durme est né homme mais est désormais une comédienne qui raconte son histoire dans une pièce autobiographique: Regarde Maman je danse. A Montlucon, Elle présentera aussi un autre spectacle intitulé Avant que j’oublie, spectacle qui aborde la maladie d’Alzheimer de sa mère. Un spectacle qui sera aussi présenté à la Comédie de Clermont-Ferrand au mois de janvier.
Du 9 au 14 novembre, le festival Sémaphore en Chansons mettra en avant à Cébazat (63), pour la 16e année consécutive la chanson francophone. Dans notre prochain pils, nous aurons l’occasion de détailler la programmation mais d’ores et déjà, PILS vous invite à découvrir Monsieur Martin, un artiste en résidence au Semaphore pour préparer le concert du 10 novembre lors du festival. Lauréat du Prix Matthieu-Cotte l’an dernier, le rapeur clermontois propose un spectacle-concept qui raconte l’histoire d’un homme ordinaire le jour et tueur en série la nuit.
La semaine prochaine le CDN le FRACAS à Montluçon accueille pour deux spectacles une comédienne bouleversante. Dans Regarde maman je danse, Vanessa Van Durme raconte comment d’homme, elle est devenue femme. Elle présentera aussi un autre spectacle intitulé Avant que j’oublie et qui aborde le sujet de la maladie d’Alzheimer. Un spectacle qui sera également présenté à la Comédie de Clermont-Ferrand au mois de janvier. Portrait.
Vanessa Van Durme est une grande dame qui a été un petit garçon. C’est ce qu’elle raconte dans un spectacle intitulé Regarde maman, je danse, spectacle tiré de son autobiographie. Un monologue qu’elle jouera dans quatre langues différentes en Europe et aux Etats-Unis. Avec une franchise parfois déroutante, la comédienne raconte son changement de sexe, son opération dans les années 1970 à Casablanca, sa première expérience sexuelle avec un homme après être devenue une femme. Mine de rien, c’est une grande leçon de tolérance que d’assister à un spectacle ou de lire les textes de Vanessa Van Durme (Editions Les Solitaires Intempestifs), laquelle offre aussi de par ce qu’elle raconte une bonne occasion de réfléchir sur l’altérité. Dans son dernier spectacle, Avant que j’oublie, elle poursuit cette réflexion dans une conversation imaginaire avec sa mère qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Une mère qui n’a pas défendu son fils d’alors dans son choix de devenir femme, quand ce dernier a été rejeté par son père. On ne pourra pas reprocher à la comédienne, qui joue tour à tour le rôle de la mère et celui de la fille, de se mettre à la place de l’autre.
Jusqu’au 18 avril, prenez rendez-vous avec votre enfance. Le festival Puy-de-mômes à Cournon d’Auvergne continue sa programmation exigeante pour sa 21 éme édition : certes, il faut parfois avoir plus de quatre, sept ou quatorze ans pour apprécier un des spectacles proposés, mais finalement il n’y a pas de limite supérieure pour profiter de la poésie, du rire, et de l’émotion. La danse, le théâtre, la musique, les marionnettes ou le cirque, tous les moyens sont bons pour confirmer que le spectacle vivant pour la jeunesse est ambitieux et inventif. Un genre de laboratoire d’idées où beaucoup d’artistes trouvent une inspiration nouvelle.
« Les mangeurs de lapin remettent le couvert » a fait l’ouverture du festival le 7 avril.
Même le ministère de la Culture confirme l’importance du spectacle jeune public en lançant cette année La Belle Saison pour l’enfance et la jeunesse , un dispositif qui aide projets et compagnies pour concocter un programme montrant toute la richesse des créations pour les nouvelles générations.
L’équipe de Pils s’est plongée avec un certain bonheur dans l’univers poétique et déjanté du festival.
Une émission spéciale réunit en plateau des acteurs de la scène jeune public : Vivien Chabrol, qui s’occupe de la programmation de Puy-de-Mômes mais aussi Lionel le Néouanic, illustrateur des Chats Pelés et auteur des affiches du festival depuis 2008, présent à l’occasion d’une expo de ses œuvres à la médiathèque de Clermont Communauté à Cournon.
Sont aussi présentes Mélisa Noël, chorégraphe de la compagnie Soon et Claire Petit, metteur en scène de la compagnie Entre eux deux rives, et enfin Flavie Lejemtel, représentante du Transfo, l’organisme régional qui accompagne les créations artistiques en Auvergne.
Tous ces invités évoquent l’actualité mais aussi l’avenir du spectacle jeune public : un art vivant qui prend du galon, soutenu par de nombreux spectateurs.
Il était bien sûr impossible de ne pas associer Pils à cet événement. L’agenda culturel a fait son festival et un tour d’horizon des spectacles à ne pas louper, quel que soit l’ âge de vos têtes blondes.