28 Oct

Johnny Hallyday au Zénith d’Auvergne: Obligé d’admettre que c’est lui, le patron (MAJ)

Johnny Hallyday au Zenith d'Auvergne lors de sa tournée Rester Vivant

Johnny Hallyday au Zenith d’Auvergne lors de sa tournée Rester Vivant

J’y étais et vous savez quoi? Je ne pensais pas y être un jour. Je n’avais rien contre Johnny mais il ne m’avait jamais vraiment intéressé. Pourtant je dois bien admettre qu’hier soir, l’idole des jeunes a prouvé qu’elle était encore une bête de scène.

Si si, l’idole avait réuni quelques jeunes dans la salle mais bon, la majeure partie de l’audience connaissait quand même des titres dont moi-même je n’avais jamais entendu parler. Et pourtant, je ne suis pas tout jeune. C’est la particularité de cette 183ème tournée (je sais, ça peut foutre le vertige à tout les musiciens en herbe qui débutent), le chanteur a puisé dans le répertoire de ses années « Yé-Yé ». O Carole, 1964, Noir c’est Noir, 1966, des titres qui bien sûr ont ravi les fans présents. Pour le guitariste Yarol Poupaud, directeur musical de cette tournée, le but du jeu, dit-il, était de faire en sorte que le boss s’amuse. Il raconte même que certains fans l’ont remercié de leur avoir rendu leur Johnny: Johnny le rockeur, Johnny le brut de décoffrage, sans arrangements pompeux. L’ex-FFF avoue que les titres qui lui ont donné le plus de mal sont ceux des années 1980 comme les réalisations de feu-Michel Berger, des titres bardés d’arrangements surannés, auxquels il fallait rendre une sobriété méritée.


Johnny Hallyday au Zenith d’Auvergne

Avant le concert, mardi soir, les fans se sont réunis assez tôt dans l’après midi sur le parvis du Zenith d’Auvergne. On y a rencontré Bruno, qui a tuné sa bagnole à la gloire de Johnny. Il a mis sept ans pour faire de sa petite dauphine un musée roulant bien identifiée puisque la majeure partie des musiciens de l’artiste ont signé le toit de la caisse, même David, le fils du boss, y a mis sa griffe.

Les reportages sont réalisés par: Richard Beaune, Claude Fallas, Laurent Janin, Gilles Malfray et Dominique Leyerloup.