24 Jan

Jessica93 au Baraka: le groupe qui jouait en solo

jessica93Avant hier soir, je ne m’étais posé aucune question sur Jessica93, me contentant de me promettre d’aller voir ça un jour en concert. Je croyais d’ailleurs que Jessica93 était l’identifiant d’une bande de rockeurs à la fière allure normcore, neo-shoegazers qui lançaient des riffs noirs à la tête du public en se concentrant sur leurs pieds. Mais, visiblement, je n’avais pas le mdp. En fait, Jessica93, c’est Geoffroy Laporte alias Geoff tout seul, no look certes, le regard perdu dans un paquet de cheveux, mais complètement seul, jonglant avec sa collection de cordes, multipliant les boucles d’accords sur des coups de batteries plus ou moins distribués de la même manière par une boîte à rythmes plus ou moins nerveuse. Du shoegazer, il compile les signes particuliers et le son qu’il fait sortir de son ampli va sûrement marquer ce courant musical. Avec Asylum, le bonhomme a lancé, dès le début, de puissantes salves de riffs, des airs de guitares entêtants et agités. Les morceaux qui ont suivi, moins speed mais tout aussi nerveux, entraient dans nos corps sans frapper à l’image de Away, où les guitares semblent se contorsionner comme des danseuses pour nous obséder.

NiandraLadesC’est le groupe clermontois Niandra Lades qui s’est coltiné la première partie et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont relevé le défi avec grâce. Même si les morceaux ne percutaient pas tous de la même manière, le groupe a gardé son énergie du début à la fin, se lançant parfois dans des transes tour à tour oniriques (il me semble que le morceau que j’ai en tête s’intitule Crows) et convulsive, comme ce crescendo infernal (dans le bon sens du terme) sur lequel le groupe nous a laissé.

21 Jan

Les petites PILS qui font du bien

Photo PILS

Voilà une nouvelle rubrique sur le blog de PILS dont l’objectif est de se donner de l’espoir : compilation de pilules qu’on prend pour oublier les soucis et la morosité du quotidien, je parle bien sûr des bonnes nouvelles.

PILULE pour un bien-être cotonneux

La première bonne nouvelle, c’est l’annonce de la sortie en vinyle de l’album de François-Régis Croisier alias Pain Noir. L’ex-Saint-Augustine a eu recours au crowfounding pour financer ce projet via le site Microcultures. Une fois les plus de 3000 microcultivateurs trouvés, le clermontois a pu terminer son disque en toute quiétude.

Dans sa version digitale, l’album m’avait beaucoup plu et j’espère que son nouvel écrin est aussi beau que le contenu, disponible ici.

PILULE pour une soirée prometteuse

Courts concerts du CourtLe festival du court-métrage approche à grands et son lot d’évènements annexes aussi. Le Tremplin, le label Freemount Records en partenariat avec les Cycles Victoires (vélos sur mesure made in Clermont-Ferrand ), Radio Campus, Sauve qui peut le Court métrage et Auvergne Nouveau Monde annoncent une soirée qui fait saliver à Beaumont le 4 février : les Courts Concerts du Court, c’est un mini-festival pendant le festival qui réunira quelques artistes autour d’une sélection de films. Parmi les invités annoncés, on annonce Baptiste W. Hamon, un des nouveaux chantres de la folk à la française, le rockeur aurillacois Adam Wood, le duo franco-suédois Jo Wedin et Jean Felzine (de Mustang), le respectable Jim Yamouridis ou encore Pain Noir ou Les Wendy Darlings.

Les Courts Concerts du Court le 4 février au Tremplin à Beaumont.

PILULE pour un spleen mérité

Gonzaï PartySoirée Gonzaï au Baraka à Clemront-Ferrand avec à l’affiche, le groupe de Shoegaze dark noise Jessica 93 et les clermontois Niandra Lades, ça peut difficilement se refuser. Le site qui écoute la musique avec des oreilles toutes perverties s’invite à Clermont et met dans ses bagages un groupe parisien qui n’a pas vraiment envie de nous faire rire mais dont la musique hypnotise celui qui l’écoute.

Vendredi 23 janvier à partir de 20h30 Gonzaï Party avec Jessica 93 et Niandra Lades au Baraka à Clemront-Ferrand.