Le directeur de la Comédie de Clermont est un homme heureux : que de bonnes nouvelles pour la saison 2016/2017! Plus de spectacles (34 au lieu de 27 cette année) et la pose de la première pierre de son théâtre à l’automne 2017. Alors pour fêter tout ça, Jean-Marc Grangier promet à son public de beaux événements :
Pas un seul moment festif mais une saison anniversaire de plaisir : je l’ai voulue, spectacle après spectacle, comme un feu d’artifice
Cette année, trois jeunes artistes seront associés à la Comédie de Clermont :
L’actrice et réalisatrice Mélanie Laurent se lance dans la mise en scène de théâtre. Après une résidence d’écriture à la Comédie en février 2015, elle a adapté « Le dernier testament de Ben Zion Avrohom » de James Frey pour la scène et viendra présenter son spectacle en octobre prochain.
Fabrice Lambert, danseur et chorégraphe : « Jamais assez » sa dernière création a plu à la fois au public et à la critique du dernier festival d’Avignon et il viendra la présenter en novembre.
Enfin, Johanny Bert, l’enfant de la Comédie selon Jean-Marc Grangier. Ce metteur en scène et marionnettiste anime des masques, des post-it, du carton, c’est un magicien des formes et de la lumière capables « d’insuffler de la vie à une boulette de mie de pain. » Il travaille avec la Comédie depuis le festival A Suivre en 2003 et revient avec « De passage » en octobre et « Waste » en mars.
Cette saison promet bien sûr de la danse avec pour la première fois (grande région oblige!) une collaboration avec la Biennale de la danse de Lyon et la venue d’Akram Kahn. Sans oublier l’événement « In spite of wishing and wanting » de Wim Vandekeybus, spectacle qui a révolutionné le monde de la danse en 1999 et que le chorégraphe reprend cette année « onze danseurs lâchés sur le plateau comme une horde d’étalons fougueux », que de promesses… Et en fin de saison, Philippe Découflé, chouchou du public, présentera avec sa nouvelle création dont le titre est à venir.
En théâtre quatorze spectacles avec le retour de Thomas Ostermeier qui présente « La Mouette » d’Anton Tchekov et « Richard III » de Shakespeare, le marathon « Karamazov » de Jean Bellorini, cinq heures de plongée dans l’oeuvre de Dostoïevski ou encore le fidèle Pippo Delbono et son message d’amour sur fond d’évangile « Vangelo ». Et bien sûr, le retour sur scène du phénomène James Thierrée dans « La grenouille avait raison ».
En musique un rendez-vous de coeur, pour retrouver sur scène Jane Birkin accompagnée, le soir même de son anniversaire, par l’orchestre d’Auvergne pour interpréter les plus belles chansons de Serge Gainsbourg.
Une saison qui verra enfin la pose de la première pierre d’un théâtre attendu lui aussi depuis vingt ans, une nouvelle maison que le public et les artistes méritent bien!
La saison des vingt ans de la Comédie de Clermont