Les œuvres vidéos de David Claerbout ne sont pas forcément faciles à regarder. Si on veut les apprécier, on ne peut pas les regarder en passant car c’est le temps qui passe que l’artiste belge filme, photographie et expose. Une statue qui se met à bouger, une seconde prise sous tous les angles, David Claerbout applique diverses méthodes et cherche sans cesse de nouvelles situations pour mettre en boîte l’écoulement de la clepsydre.
Du Centre Pompidou au FRAC Auvergne
David Claerbout travaille depuis 1996 et il a exposé dans le monde entier, de Venise à Paris en passant par Tokyo avant d’installer ses vidéos au FRAC Auvergne. Des vidéos qui fascinent le spectateur et qui l’installent dans une autre dimension, le temps (qui peut être très long) de l’exposition. Influencé par la philosophie de Deleuze et par la phénoménologie, il ne faut pas non plus être trop effrayé par ce que dit wikipédia de cet artiste, ce que cela signifie c’est qu’il n’y a rien à comprendre dans l’oeuvre de David Claerbout, il n’y a que des choses à regarder.
Un reportage de Pierre-Olivier Belle et Bruno Lebret – Montage: Patricia Raclet – Intervenants: Jean-Charles Vergne, directeur du FRAC Auvergne et David Claerbout.
David Claerbout, du 30 janvier au 10 mai 2015 au FRAC Auvergne.