05 Sep

Photoreporter, la passion plus forte que la galère

Les photoreporters du collectif "SUB" ont choisi de mutualiser leurs moyens. "Chacun y trouve son compte", explique Olmo (au centre). (Crédit: Collectif SUB)

Quelque part à Perpignan, cinq jeunes photoreporters boivent un verre dans une maison louée pour la semaine professionnelle de Visa. Pendant la journée, ils ont observé le travail de leurs aînés dans les expositions. Ce soir, ils continuent avec les projections. L’enjeu: rencontrer des professionnels, créer des contacts, percer dans la profession de photographe.

Moland Fengkov, diplômé de l’EMI-CFD (École des métiers de l’information) depuis un an, est venu « bouffer de l’image, rencontrer tous les gens du métier. » Pour l’instant, il fait chou blanc. « L’année dernière, j’ai pu montrer mon book à l’ANI (Association nationale des Iconographes). Ça m’a coûté 60 euros. » Pour lui, aucune retombée économique et finalement, aucun débouché. Continuer la lecture