Le président de l’AJ Auxerre, Guy Cotret, a expliqué son choix de remercier Bernard Casoni et de le remplacer par Jean-Luc Vannuchi sur le banc auxerrois ce lundi 17 mars 2014, lors d’une conférence de presse. Morceaux choisis et résumé de cette folle journée en vidéo.
Le ton se veut posé mais ferme. Guy Cotret, le président de l’AJA est venu expliquer ses choix devant la presse en cette fin d’après-midi à l’Abbé Deschamps. Il annonce d’entrée le remerciement de Bernard Casoni et son remplacement par Jean-Luc Vannuchi. « Il faut changer de discours, de méthode, d’envie, il faut redonner de la joie à ce groupe car la relégation en National serait une catastrophe pour le club« .
Le président revient également sur ses relations difficiles avec l’ancien coach, tout en saluant son travail : « Casoni est un bon entraîneur mais il fallait changer quelque chose. Vous avez mis l’accent sur les mauvaises relations avec Bernard, c’est croustillant mais ça ne veut rien dire. Quand je dirigeais un organisme bancaire, il y a plein de gens que je n’aimais pas avec qui je ne serais jamais parti en vacances mais que j’appréciais dans le travail. »
Il a aussi regretté d’avoir tardé à prendre cette décision : » J’ai sans doute pris ma décision un peu tard, après avoir été influencé par le microcosme local, qui est très fort », a-t-il précisé. Une allusion très nette à l’historique entraîneur du club (et toujours administrateur de l’association), Guy Roux, qui avait plaidé le week-end dernier pour le maintien de Casoni.
Enfin, il a expliqué le choix du « petit nouveau », Jean-Luc Vannuchi : « Vannuchi a de l’enthousiasme, une très bonne connaissance du football, il connaît bien nos joueurs, il a déjà regardé plusieurs de nos rencontres. J’étais très satisfait de notre collaboration au Paris FC, mais là c’est un autre niveau, c’est aussi pour ça qu’Alain Fiard l’épaulera. »
Reste à se maintenir. Cotret tranche : « les 10 prochains matchs sont les plus compliqués, on a un calendrier difficile. Mais il faut prendre douze points sur les dix matches restant d’ici la fin de saison. Et cette année il n’y aura pas d’investisseur miraculeux pour sauver le club ». Avant de conclure « je suis fatigué de ce manque d’ambition pour le club, je veux le voir plus haut ».
Mais alors qu’entre 1964 et 2005, l’AJ Auxerre n’avait connu presque qu’un seul entraîneur, Guy Roux, depuis 6 personnes ont pris place sur le banc dont 3 en 2 ans, sans grand succès. Théo Souman nous retrace cette descente aux enfers :