17 Mar

Jean-Luc Vannuchi : « un club comme l’AJA, ça ne se refuse pas »

C’est sur la route entre Martigues et Auxerre que le nouvel entraîneur de l’AJA nous a répondu par téléphone. Détendu, jovial, mais aussi conscient de sa mission, il souhaite redonner confiance au club et surtout le maintenir en Ligue 2. Entretien.

Jean-Luc Vannuchi

Il est 18h ce lundi, et sur la route qui le conduit à Auxerre, Jean-Luc Vannuchi prend le temps de nous répondre par téléphone, quelques instants après sa nomination à la tête de l’AJA en remplacement de Bernard Casoni. A 43 ans, ce natif de Marseille vient de se libérer de son contrat à Martigues en CFA, comme une option le lui permettait. Il nous glisse qu’il a débuté sa carrière de D1 avec Nice à Auxerre… Entraîneur depuis 2007 (Nîmes, Paris FC sous l’ère Cotret, puis Martigues), il dirigera son premier entraînement ce mardi 18 mars 2014, à 10h.

Sports Bourgogne : Vous n’avez pas hésité avant de vous engager avec Auxerre ?

Jean-Luc Vannuchi : Un club comme l’AJA, ça ne se refuse pas. On ne peut pas rester insensible à ce club, je suis très honoré. C’est un challenge sportif intéressant, mais pas simple. J’avais très envie d’entraîner un groupe professionnel.

Comment voyez-vous l’équipe auxerroise ?

J’ai vu l’AJA jouer dernièrement à Nîmes. Un match qu’Auxerre n’aurait jamais dû perdre. Mais le groupe est dans une mauvaise spirale. L’AJA a raté quelques matches charnières et le doute s’est installé. Ma première mission sera de redonner confiance aux joueurs.

Quelle sera votre méthode pour y parvenir ?

Déjà, je vais m’adapter au groupe dans l’urgence. Je vais aussi m’appuyer sur Alain Fiard (mon assistant). Il connait parfaitement le club, il a le vécu, on va gagner du temps, c’est quelqu’un de très rigoureux.

La mission maintien est réaliste selon vous ?

C’est un club qui nous a fait rêver, je le répète c’est un honneur d’en être l’entraîneur, on se doit donc de le sauver. On va travailler. Ça commence dès vendredi à Créteil.

Jean-Luc Vannuchi a signé pour deux ans à l’AJA, il n’y a pas de clause de maintien. En cas de descente, il devrait donc continuer.

Voici le reportage de France 3 Bourgogne lors de son premier entraînement à Auxerre, mardi 18 mars 2014 :