Le club de Bastia a fait appel de la décision que lui a infligée la commission de discipline de la Ligue après les incidents qui ont abouti le 16 avril à l’interruption du match Bastia-OL, a-t-on appris lundi auprès de l’avocat du SCB.
Le 4 mai, le SC Bastia avait écopé d’une défaite 0-3 sur tapis vert, après ces violents incidents, et la commission de discipline de la LFP avait également suspendu le stade de Furiani pour deux rencontres supplémentaires, après un premier match de suspension à titre conservatoire.
Anthony Agostini, directeur des services généraux du Sporting Club Bastia qui comparaît lundi devant le tribunal correctionnel de Bastia au côté de 14 autres personnes pour son implication présumée dans les échauffourées, avait quant à lui été suspendu quatre mois ferme et deux mois avec sursis de toutes fonctions officielles.
« Nous avons interjeté appel de la décision du 4 mai », a déclaré à l’AFP en marge de ce procès l’avocat d’Anthony Agostini et du SC Bastia, Jean-André Albertini. Avant le coup d’envoi à Bastia, une cinquantaine de supporters corses avaient pénétré sur la pelouse pour s’en prendre violemment à une partie de l’équipe rhodanienne et son staff. De nouveaux incidents avaient entraîné l’interruption du match après une altercation entre le gardien lyonnais Anthony Lopes et le directeur des services généraux du SCB, Anthony Agostini, le dirigeant suspendu.
Le 20 avril, la commission avait suspendu le stade de Furiani à titre conservatoire, le temps de mener une instruction. Depuis ces incidents, Bastia a remporté ses deux rencontres « à domicile », disputées à huis clos à Fos-sur-Mer, face à Rennes (1-0) et Lorient (2-0). Le club corse est actuellement 19e de Ligue 1, à une journée de la fin du championnat.
L’attente des noms des relégués en Ligue 2 et du barragiste pourraient donc être plus longues que prévue…