Jean-Christophe Péraud a été contraint à l’abandon dimanche dans le Giro après une lourde chute lors de la 3e étape du Tour d’Italie entre Nimègue et Arnhem (Pays-Bas).
Le Creusotin, qui participait pour la première fois au Giro, souffrait de traumatismes crânien et facial ainsi que de diverses contusions et dermabrasions aux membres supérieurs et inférieurs, a-t-on appris auprès de son équipe AG2R La Mondiale. Péraud a été évacué vers un hôpital afin de passer des scanners. Aucune fracture n’a été diagnostiquée et le deuxième du Tour de France 2014 a été autorisé à quitter l’établissement.
#scareface pic.twitter.com/LSxFndTTsM
— jicé peraud (@jice_peraud) 8 mai 2016
Le coureur AG2R s’est retrouvé face contre terre à 102 kilomètres de la ligne en chutant derrière son coéquipier allemand Patrick Gretsch tombé à la sortie d’un rond-point. Péraud est resté au sol quelques minutes avant de prendre place, conscient, dans une ambulance. Selon les images de la télévision néerlandaise, il présentait un visage ensanglanté sur le côté droit et se plaignait de la mâchoire. Le dauphin de l’Italien Vincenzo Nibali dans le Tour de France 2014 faisait ses premiers pas sur le Tour d’Italie, avant de prendre sa retraite à la fin de la saison.
Sa réaction et la suite de saison
« C’est une première perte de connaissance pour moi, j’espère la dernière. Je ne fais pas de plan pour la suite », a déclaré le coureur lyonnais, qui tenait à courir pour la première fois le Giro avant de raccrocher le vélo en fin de saison. « Au début à l’hôpital je me souvenais de rien. Notre docteur (Eric Bouvat) m’a dit que Patrick (Gretsch) était tombé devant moi ! Ça m’a fait un flash et je me suis remémoré certains passages et notamment la glissade devant moi. Je n’ai aucun souvenir du choc et de ce qui a pu se passer après dans l’ambulance », a déclaré le Français.
« Ma chute n’a pas lieu d’être, il n’y avait aucune raison de tomber. Il y avait du vent, le peloton était nerveux et c’est pour cela que je roulais devant », a
expliqué Péraud qui a tenu à relativiser ses malheurs: « Ça va, j’ai repris conscience donc c’est une bonne chose ! Mon objectif premier est ma santé, je ne suis pas trop amoché. »