Elle court, elle court Maryvonne Icarre. La Mâconnaise n’en finit plus d’accumuler les titres européens et mondiaux, d’affoler les chronomètres sur les pistes d’athlétisme, elle qui a eu pourtant 50 ans depuis décembre dernier ! L’athlète a toujours des fourmis dans les jambes et des défis plein la tête. Portrait.
C’est une cure de jouvence. Simplement de rencontrer Maryvonne Icarre. L’athlète a toujours le sourire, la bonne humeur en bandoulière, une énergie débordante et communicative. Et pour la suivre il faut s’accrocher et être aussi en forme qu’elle ! Des pistes de tartan, à la salle de musculation, au gymnase avec les jeunes du club de Mâcon, où à l’école où elle enseigne… l’anglais, Maryvonne ne s’arrête jamais. « Prof de sport ? Ca va pas, j’aime trop ça pour enseigner à des élèves qui ne partagent pas la même passion » glisse-t-elle dans un sourire complice et malicieux.
Une passion débordante et dévorante. Maryvonne Icarre a donc 50 ans, mais toujours autant de fourmis dans les jambes. Chez les + 45 ans, elle a accumulé les titres et les records chronométriques sur le 200 et 400m. Désormais, elle a dans le viseur les chronos des + de 50 ans… Pourtant sa trajectoire est étonnante. Elle a commencé l’athlé à 15 ans, raflé un titre déjà chez les juniors, avant de ranger au placard les pointes. Pour les reprendre à 37 ans, avec le succès qu’on connait. Ah, j’oubliais, elle a aussi deux enfants et dix titres de championne de France d’haltérophilie masters…
Objectif immédiat, les championnats de France en salle le mois prochain, et d’Europe en Italie en mars. Et elle n’est pas prête de s’arrêter, elle confie qu’aux derniers Jeux, elle a rencontré une athlète de 91 ans dont les yeux brillaient et les jambes tournaient encore… Alors…
Voir son portrait en vidéo avec Yoann Etienne :
