01 Fév

Marseille : 2 poids-lourds sur le ring

Les deux Leaders  UMP et PS vont s’affronter par scènes interposées début février.

Mardi, Patrick Mennucci  donne rendez-vous à ses fans au Palais des Congres. Vendredi, Jean-Claude Gaudin retrouve ses troupes salle Vallier (l’ancien temple de la boxe!).

Ces deux premiers meetings donneront le ton de la campagne. Le maire sortant devra montrer qu’il lui reste du punch. Que ses 18 ans passés à  la tête de la mairie n’ont pas entamé son dynamisme et sa volonté d’action. Son challenger se doit d’apporter un autre regard, une autre politique pour la ville. Montrer que le changement aujourd’hui c’est Mennucci.

A moins de deux mois du premier tour, rien n’est fait. Les deux hommes sont trop proches dans les sondages pour donner le gagnant. Apres l effervescence des primaires, la campagne de Patrick Mennucci a semblé piétiner. Celle de Jean-Claude Gaudin a démarré doucettement mais est montée en puissance.

Le La sera donc donne la semaine prochaine. Si le leader fait des étincelles, ce sont toutes les troupes qui prendront confiance et mettront le feu!

31 Jan

Ça sent l’embrouille chez les Verts.

Les Verts ont 30 ans, mais toujours pas l’âge de raison. Chasser le naturel et il revient au galop et le naturel chez les Vert, c’est le crêpage de chignon !

Via un communiqué, ils sont quelques-uns et pas des moindres (liste des signataires à la fin) à dénoncer l’accord passé avec le PS. Les uns diront que la fusion a été votée par les militants et que c’est la démocratie qui s’est exprimée. Dont acte !

Les autres diront que le parti est désormais la propriété d’un clan qui a éliminé ou rétrogradé ceux qui avaient soutenu l’autonomie.

En tout cas, la querelle continue pendant les travaux !

Voici le communique envoyé à la presse:

Communiqué de presse
NON AU BRADAGE DE L’ECOLOGIE POLITIQUE A MARSEILLE SUR L’AUTEL D’APPETITS PERSONNELS
Europe Ecologie les Verts avait décidé en mai dernier à une très forte majorité, la mise en place d’une liste autonome et largement ouverte à la société civile sur Marseille.
En finir avec la corruption et le clientélisme, résoudre la fracture sociale et géographique, quasi-apartheid qui défigure notre ville, mettre un coup d’arrêt au Front national et assurer le développement écologique et économique de la cité phocéenne en sont les principaux enjeux.
Samedi dernier, l’AG des adhérents de Marseille a voté la fusion dès le 1er tour des listes EELV avec le Parti Socialiste. Ce revirement est le résultat de l’échec complet de la campagne de Karim Zeribi que l’on nous avait annoncé comme flamboyante après la réussite de son OPA sur le mouvement fin septembre à coup d’adhésions massives de complaisance.
L’opacité des négociations avec le PS d’un accord au rabais, l’hégémonisme d’un clan et le sacrifice des valeurs fondamentales de l’écologie politique nous poussent à nous démarquer de l’impasse dans laquelle est prisonnier notre mouvement. Nous ne participerons pas à ce simulacre de démocratie et ne reconnaissons pas l’accord passé avec le PS.
Le seul parti de Karim Zéribi, c’est lui-même. Les militants qui, de bonne foi, ont cru et croient encore à son leadership demeurent bien aveugles. La désillusion viendra bientôt. Celles et ceux qui ont ouvert les yeux les premiers continueront pour leur part à faire vivre l’écologie politique à Marseille, sur le terrain, avec celles et ceux qui se battent vraiment pour que notre ville sorte du marasme.
Nous continuons à construire une alternative citoyenne qui vienne bousculer les certitudes politiques marseillaises et qui permette, dans les 50 prochains jours, de voir émerger le projet qui permettra à tous les marseillais de prendre leur destin en main.
Premiers signataires
Sophie Camard (Co-présidente du Groupe EELV au Conseil Régional Paca), Michèle Rubirola-Blanc (Conseillère régionale, maire-adjointe des 2 et 3ème arrondissements), Aïcha Sif (Conseillère Régionale, Présidente de la Commission Culture et Patrimoine), Pierre Sémériva (Vice-Président de Marseille Provence Métropole), Olivier Agullo (Conseiller communautaire Marseille Métropole Provence) Sébastien Barles (Conseiller municipal), Bruno Cocaign (Maire-Adjoint des 13 et 14èmes arrondissements), Ferdinand Richard (Conseiller d’arrondissement), Jean-François Friolet (Conseiller d’arrondissement), Nabil Kadri (Conseiller politique régional, membre du Bureau exécutif régional), Jacques Soncin, Jean-Louis Blanc, Hadrien Michel, Hélène d’Ortoli, Pierre Frick, Jean Canton, Morvana Capitaine, Laure Prieur, Anne-Laurence Beaudoin, Brigitte Lisbonis, Olivia Vinapon, Cécile Blanc, Carole Errante, Jean Riesenmey, Georges Vinapon, Eric Faïsse, Bruno Marie (Conseiller fédéral), Benoit Garrigues, Jean-Marie Gleizes, Philippe Michaud, Jord Duval, Katiuska Landaeta, Jacqueline Colas, Joëlle Boulay (Conseillère Communautaire), Anne-Laure Faugère, Théo Challande, Emmanuel Ferrier, Alexandre Aubanel, Olivia Blanc, Anne Pagès, Fabrice Amaudruz, Thémis Apostolidis, Sophie Sicoit, Christine Martin, Milly Hoaridy, Alain Persat…
Remarque : Les noms des présents signataires et de quelques autres figurant sur les « scénarios » du ralliement l’ont été sans leur accord et sans qu’ils en aient connaissance.

Marseille : la loi du 4-5

C’est une des bizarreries de la loi PLM. A Paris , Lyon et Marseille un parti peut être majoritaire en voix et perdre l’élection pour le fauteuil de maire. Si aux Etats-Unis certains Etats sont décisifs pour l’élection présidentielle, dans la cité phocéenne ce sont les  secteurs qui déterminent l’élection du 1er magistrat.

A Marseille, c’est dans l’un des  plus petits , le troisième (il englobe les 4è et 5è arrondissements) que se jouera la victoire entre Gaudin et Mennucci.

On pourra se battre dans les 7 autres, a priori c’est ce dernier et ses 100 000 habitants à peine qui fera la loi.  Marseille restera aux mains de l’UMP ou basculera dans l’escarcelle du PS en fonction du résultat.

Bruno Gilles, UMP et Marie-Arlette Carlotti, PS  jouent gros. Sur leurs épaules la responsabilité d’une victoire ou d’une défaite.

Si le 3ème secteur passe à gauche c’est une victoire quasi assurée pour Patrick Mennucci. S’il reste à droite Jean-Claude Gaudin garde son fauteuil.

Effet de loupe, ce petit secteur animera à lui seul la soirée électorale parisienne. C’est un comble!