C’est une déferlante, un raz de marée, que dis-je : un tsunami! La gauche annoncée possible gagnante voilà quelques semaines est balayée. Un seul secteur sur 8 à son actif. Elle se retrouve à égalité de sièges avec le Front National. 20 chacun. L’UMP écrase tout : 61 sièges. Jean-Claude Gaudin n’a jamais été si bien élu. Le boss c’est lui.
Effondrement, Bérézina, raclée, les mots sont insuffisants pour qualifier la déroute du PS à Marseille. On attendait une prise de guerre pour le parti et indirectement pour le gouvernement mais l’assaut se résume à une sombre retraite. Il ne reste de l’armée socialiste marseillaise que des décombres.
Reformer les troupes, repartir à la bataille après l’hécatombe de dimanche relève de la gageure