Il a demandé de voir avant d’abattre ses cartes et finalement décide de « changer la donne ». Il renvoie dos à dos droite et gauche. Les partis politiques sont des « camisoles de force » pour l’ancien président de l’OM.
Des semaines que Pape Diouf se faisait désirer, contrait, dribblait, relançait. Aujourd’hui il préfère la jouer perso. Sans vedettes, sans ailiers, sans gardien… du temple.
« Qui m’aime me suive », en bon meneur d’hommes Diouf arrive sur la scène politique avec pour seul slogan cet étendard en forme d’appel. Saura-t-il séduire, emmener une équipe jusqu’à la victoire?
Le terrain ressemble étrangement à la pelouse du stade vélodrome. Pas facile de gagner dans ces conditions. Trop de pièges pour arriver jusqu’à l’urne.
S’il n’a pas de « carrière politique à gérer », Pape Diouf doit quand même composer son équipe dans tous les secteurs. La finale c’est pour bientôt et l’homme semble être un peu en manque d’entraînement.