Dimanche 18h30, maillot enfilé, écharpe nouée, je sors de chez moi pour aller voir le match le plus important de ce début de saison : PSG – Monaco. Première erreur, le tout Paris s’est donné rendez-vous, les routes sont bouchées, les rues sont bondées, c’est en sueur et à bout de souffle que j’arrive à tout juste 20h30 devant le Parc des Princes. Et là, désarroi… La queue pour entrer porte F est immense… Je ne serais jamais à l’heure, c’est certain…
10 minutes plus tard, je suis à ma place en train de chanter à tue-tête. Laurent Blanc réaligne son milieu à 3, je valide ! Les deux derniers matchs ont été très bons, Verrati, Motta, Matuidi ne sont en aucun des 6 récupérateurs, ils savent aussi jouer au ballon et adresser de bonnes passes vers l’avant.
5ème minute de jeu, Maxwell est trouvé dans l’intervalle, il centre et trouve Ibra qui karapulte (comprenez catapulte d’un coup de karaté) le ballon au fond des filets de Subasic. Quel entame !
La suite vous la connaissez, Thiago Silva se blesse et est remplacé par Camara. En plus du PSG, c’est tout le Parc qui est fébrile… Falcao en profite pour égaliser à la 20ème tel le renard des surfaces qu’il est. Ensuite, on va dominer tout le match, avoir des occasions, nous ne trouverons pas le chemin des filets, 1-1, mais le public ne s’y trompe pas, on a remporté une victoire psychologique, une certitude dans notre jeu, Paris sera présent cette année.
Le match qui n’a pas eu lieu
Je voulais revenir sur le match que tout le monde attendait. Celui à plus de 120 millions d’euros, le duel Falcao / Cavani, les deux recrues les plus cher de l’histoire de la L1. Quelle déception ! Falcao a marqué son but de la clavicule, mais à part ça, on ne l’a pas vu du match… Cavani de son côté (droit), il n’est pas à sa place et on le sent. Ce buteur, numéro 9, est « sacrifié » pour l’équilibre de l’équipe sur le flanc droit de l’attaque, mais on se rend compte que ça ne lui convient pas tout à fait.
Comparé à ces deux attaquants discrets, Ibrahimovic m’a ébloui, sa reprise instantanée, son but, son lob manqué… Il a fait le spectacle
Hommage au mister
Je ne pouvais terminer ce billet sans décrire l’émotion ressentie en début de match. Sakho était là pour dire au revoir. Le plus jeune capitaine de l’histoire du PSG, formé au camp des loges, est parti pour Liverpool. Les larmes aux yeux, avec sa fille dans ses bras, Mamadou et nous, supporters, avons communié. Merci Sakho.