Après plusieurs années, venir travailler au coeur du salon de l’agriculture sur toute la durée de l’événement ne procure plus tout à fait le même émerveillement. A part la répartition géographique des régions dans les hall qui change, hormis la capacité de repérer les réelles nouveautés… D’édition en édition, force est de constater que l’on revient comme dans son village. On sait à quelle heure il vaut mieux aller déjeuner, ou le temps passé dans les allées pour rallier un point. On envisage plus finement la difficulté de bosser avec la densité du public le dimanche notamment. Moins de surprises donc, les mauvaises surtout.
Mais revenir pour la 6ème année consécutive c’est aussi retrouver des repères bien confortables. Ses ami(e)s collègues tout d’abord… Pas vus depuis quelques mois pour certains, depuis le SIA2015 pour d’autres. Jusque et y compris le jeune stagiaire dont le cursus universitaire touche à sa fin. On regrettera celles et ceux qui ne peuvent être de la partie cette fois. Parce qu’il faut tenir la boutique pour l’une et parce qu’un affreux mal de dos éloigne notre intendante préférée.
Il y a aussi ces habitudes douces aussi chez nos dealers préférés… Le verre de papillon (un vin blanc légèrement moelleux) accompagné de ses toasts de foie gras pour les plus gourmands. La tomme de brebis au lait cru en provenance du pays basque aussi et toutes ces choses qui agissent comme des aimants mieux que le sucre attire les guêpes… Et cela malgré toutes les bonnes résolutions de la terre.
Alors oui c’est vrai, l’étonnement est moins prenant mais la joie de se retrouver pour aller à la rencontre des autres se renouvelle chaque fois. Et puis c’est promis on vous dira si on a retrouvé les glaces en pot qui avaient fait le délices de l’équipe l’an passé et les nougats durs, véritables pièges emmaillotés dans leur papiers transparents.