Trente quatre ans. C’est l’âge d’Aurélien Rougerie. Pour Eric Nicol, l’homme le plus capé avec le maillot de l’ASM, le 3/4 clermontois réalise « une de ses meilleures saisons, voire la meilleure« . Dimanche, contre le Munster, « Roro » a été une nouvelle fois impérial sur sa ligne. « Indispensable dans le système de jeu« , il rassure aussi ses coéquipiers sur le terrain poursuit l’ancien demi d’ouverture.
Lundi, au lendemain de la victoire de l’ASM sur le Munster au Michelin (26-19), La Montagne titrait « Papy fait de la résistance », et c’est un ancien porteur du maillot bleu, aujourd’hui président de l’amicale des anciens internationaux de rugby, qui pense savoir pourquoi. « Quand on arrive en fin de carrière, tu as le plaisir, envie de t’éclater et ça se voit, il s’éclate« , estime Gérald Martinez, « il sourit, on le voyait moins sourire avant« . « Avec l’expérience, il a le placement, il a encore pas mal de vitesse« , enchaine Eric Nicol.
Aurélien Rougerie, incontournable ?
Clermont est aujourd’hui confronté à un problème de riche. « Ça fait deux-trois ans où le recrutement est fait pour assurer sa succession« , rappelle Christophe Buron, spécialiste rugby à La Montagne, « et comme il repousse de plus en plus les limites… » Aurélien Rougerie a également parfaitement réussi sa « reconversion » en passant de l’aile au centre, de quoi lui redonner…des ailes de 20 ans.
Revoir l’extrait de l’émission du 15 décembre 2014