02 Sep

Valéry Giscard d’Estaing affirme son opposition à une intervention française en Syrie

L’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, s’est prononcé lundi matin pour un vote du parlement dans le cas d’une intervention militaire française en Syrie, « nous ne pouvons pas être parmi les trois grandes démocraties qui se sont préoccupé de ce problème de la Syrie et le seul pays à ne pas voter« , a-t-il dit sur Europe 1.

Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach, VGE a réaffirmé son hostilité à cette intervention. Concernant les bombardements à l’arme chimique, l’ancien élu auvergnat déclare que « la France condamne naturellement cette action« , mais il s’interroge: « est-ce qu’elle doit agir à l’intérieur de la Syrie ? Ma réponse est non« . Pour Valéry Giscard d’Estaing « nous n’avons pas le droit. Les interventions militaires dans un pays doivent être décidées par le conseil de sécurité des Nations-Unies« .

La France est totalement isolée dans sa position, elle est totalement isolée en Europe et largement isolée dans le monde. – Valéry Giscard d’Estaing

Il rappelle également qu’on « ne sait pas qui frapper » tout en se demandant à qui profite le crime: « il faut savoir qui a pris la décision. Le paradoxe, c’est que c’est une décision qui est dangereuse pour Bachar Al-Assad puisqu’elle déclenche l’intervention américaine. Qui souhaite déclencher l’intervention américaine en Syrie ? Ce n’est pas Bachar Al-Assad« . Il ajoute que « la Syrie est un pays dans un état de désordre profond, le pouvoir est dans un état de désordre, l’opposition est dans un état de désordre« .


VGE : "On n'agit pas militairement sans l… par Europe1fr

24 Mai

Valéry Giscard d’Estaing a « survécu à une attaque de panda »

Etre chef de l’Etat n’est décidemment pas de tout repos. S’exprimant lors d’une conférence dans le Loir-et-Cher, mardi, Valéry Giscard d’Estaing a confié avoir « survécu à une attaque de panda » alors qu’il était à la tête du pays.

A l’époque, sa fille était étudiante vétérinaire et effectuait en stage au zoo de Vincennes (Val-de-Marne). Pour « montrer le courage du président de la république« , VGE a « voulu rentrer dans leur cage« . Les deux pandas, « très mignons« , avaient des allures de « peluches » explique l’ancien maire de Chamalières. Les deux nounours avaient été offerts quelques années plus tôt par la Chine au président Pompidou et n’avaient visiblement pas de quoi impressionner celui qui était alors le chef des armées et qui disposait des codes pour une attaque nucléaire.

N’écoutant donc que son « courage« , Valéry Giscard d’Estaing est entré dans l’enclos et « dans la seconde, un panda m’a sauté dessus » a-t-il raconté à Blois devant un public hilare. Il doit sa vie sauve au gardien à qui il avait un peu forcé la main pour l’ouverture de la cage.