04 Sep

Les réactions en Auvergne après la parution du livre de Valérie Trierweiler

Crédit Photo : AFP PHOTO PATRICK KOVARIK

Crédit Photo : AFP PHOTO PATRICK KOVARIK

Personne ne le lira mais tout le monde en parle. Jeudi, à l’occasion de la parution du livre de Valérie Trierweiler, dans lequel elle raconte ses années passées auprès de François Hollande, les réactions de la classe politique ne manquent pas et les réseaux sociaux sont un lieu privilégié pour écrire tout ce qu’on pense de la démarche de l’ex.

Trompée, humiliée publiquement, Valérie Trierweiler a visiblement décidé de rendre la monnaie de sa pièce au locataire de l’Elysée avec qui elle a partagé huit années de vie et dont elle est officiellement séparée depuis le 25 janvier 2014. Dans « Merci pour ce moment », elle dresse le portrait d’un homme « déshumanisé » par le pouvoir. Si certaines langues condamnent fermement le procédé employé par la journaliste, d’autres lui trouvent des circonstances atténuantes. C’est le cas du communiste Cyril Cineux. Le secrétaire fédéral du PCF 63 rappelle dans un tweet que « c’est LUI qui l’a trompée« .

Le maire UMP de Chatelguyon, Frédéric Bonnichon, prévient qu’il n’ouvrira pas le livre. « La politique et les français méritent mieux que les poubelles« , écrit l’édile.

Flavien Neuvy, maire UDI de Cébazat, ironise sur l’anaphore désormais célèbre de François Hollande: « Moi, Président ». L’élu estime également que le chef de l’Etat est « cuit » pour 2017 à cause du coup des « sans dents« .

Les « sans dents« , c’est ainsi, selon Valérie Trierweiler, que celui qui disait ne pas aimer les riches parlerait des pauvres. Dentiste de profession, l’UMP Jean-Pierre Brenas a toute légitimité sur ce point et il n’a pas manqué de mordant en tweetant. Reprenant une promesse de François Hollande faite le 2 mai 2012, il disait alors vouloir « être un Président qui respecte les Français« , le chef de l’opposition à la mairie de Clermont-Ferrand demande s’il s’agit des Français « avec ou sans dents« .

Pour le leader du Front National en Haute-Loire, c’est la fonction présidentielle qui est la principale victime de ce nouvel épisode élyséen. Pierre Cheynet estime qu’elle est morte lors du précédent mandat et que « sa dépouille est profanée quotidiennement« .