Un parti au nom plutôt original a fait son entrée dans cette campagne des législatives en Auvergne : le parti Pirate. Le parti Pirate se présente comme un mouvement international, présent dans 40 pays et qui compte « deux députés (suédois) au parlement européen, quinze députés au parlement de Berlin, quatre députés au parlement de la Sarre, 194 conseillers municipaux en Allemagne, trois en République Tchèque, un en Suisse… » d’après Edouard Ducray, lui-même candidat dans 1ère circonscription de Haute-Loire…
Un parti visiblement accès sur les relations entre l’électeur et Internet, qui milite pour plus de liberté de partage (des fichiers?) et moins de surveillance (moins de fichiers ?)
Dans son site officiel, le parti pirate présente ses candidats et ses idées, regroupées autour de cinq thèmes …
1. Légalisation du partage (des œuvres sur Internet)
2. Lutte contre le fichage abusif : Supprimer le fichage généralisé des enfants (Base-Élèves). Faire intervenir un juge avant toute surveillance d’un citoyen à son insu. Préserver le secret de la correspondance sur Internet
3. Indépendance de la justice : Prévenir les conflits d’intérêt. Publier les frais des élus et autres représentants de la nation. Interdire le cumul de mandats à plein temps et le financement occulte des partis. Interdire les machines de vote électronique. Éviter les lois d’exception votées en urgence.
4. Transparence de la vie politique : et notamment interdire le vote par machines électroniques
5. Ouverture des données publiques : Utiliser des formats et standards ouverts, et publier sous licences Libres les données publiques ou d’utilité publique. Afficher le détail des marges de chacun des acteurs dans le prix final. Rendre aux citoyens la transparence, le contrôle sur leur environnement.
Divers candidats se présentent sous l’étiquette de ce parti dans différentes circonscriptions en Auvergne.