La 5e circonscription du Puy-de-Dôme est celle d’André Chassaigne. Une circonscription qui l’avait confortablement renvoyé à l’assemblée nationale en 2007 avec près de 66% des voix. Cette année, il semble peu probable que la victoire lui échappe même si, comme il le répète, il n’est le député sortant que de deux tiers des électeurs de la circonscription depuis le redécoupage. Désormais, outre Thiers et Ambert, la campagne législative se déroule dans une circonscription qui compte 132 communes et 129 000 habitants, avec des nouveaux cantons urbains, comme celui de Pont-du-Château, qui pèseront lourd dans ce scrutin.
En face de lui, celui à qui certains prédisent un destin ministériel dans quelques semaines trouvera un tout jeune candidat, l’UMP Maxime Costilhes. Agé de 26 ans, originaire du Puy-de-Dôme, il arrive tout droit de l’Elysée où il travaillait, il y a peu de temps, aux côtés de Nicolas Sarkozy. Sa jeunesse pourrait être un atout mais son manque d’expérience de la politique, et de la campagne, devrait naturellement lui barrer la route du palais Bourbon. En revanche, c’est peut-être un visage auquel il faudra s’habituer en Auvergne.
Si André Chassaigne est une figure en Auvergne, une figure du Parti Communiste mais aussi du Front de Gauche, il sera intéressant de voir à quelle distance raisonnable il mettra le Front National représenté ici par son leader départemental, Erik Faurot. Sur cette 5e circonscription du Puy-de-Dôme, au premier tour de l’élection présidentielle, Marine le Pen (19,29%) avait en effet obtenu 3552 voix de plus que Jean-Luc Mélenchon (14,99%).
Législatives 2012, les enjeux de la 5e… par France3Auvergne
Les autres candidats :
Martine Munoz (PS), Gabrielle Capron (Lutte Ouvrière), Sandrine Clavières (NPA), Hubert Constancias (EELV), Philippe de Freitas (Le Trèfle), Michèle Decombas (Alliance Ecologiste Indépendante), Patricia Gerbaud (Parti Radical), Michel Sauvade (Le Centre pour la France)