31 Mar

La gauche clermontoise chante et danse à la Coopé de Mai

Quelques heures après l’officialisation de la victoire d’Olivier Bianchi à Clermont-Ferrand, la gauche s’est réunie là où elle a pris l’habitude de fêter ses victoires: à la Coopérative de Mai. Même si le succès n’est pas à la hauteur de leurs espérances, Olivier Bianchi et ses amis, Alain Laffont en tête, ont trinqué ensemble dans la nuit, n’hésitant pas à afficher une image de franche camaraderie devant les caméras.

Dans les prochaines semaines, l’ambiance sera probablement moins festive au conseil municipal. Olivier Bianchi ne peut ignorer, tant il lui a répété ces derniers jours, qu’Alain Laffont défendra bec et ongles le programme qui lui a permis d’obtenir 11,5% des voix clermontoises au premier tour.

27 Mar

Clermont-Ferrand: Quand les colistiers d’Olivier Bianchi tweetent leur désaccord durant le débat

Avant le premier tour, le candidat socialiste à la mairie de Clermont-Ferrand est allé chercher les communistes et les a invités à rejoindre sa liste. Sur la manière de gérer la ville, les deux partis ne sont pas d’accord sur tout mais ont fini par s’entendre sur certains points. Entre les deux tours, Olivier Bianchi est allé chercher le reste du Front de Gauche et a demandé à Alain Laffont de rejoindre sa liste. Accord conclu, voilà le leader de la Gauche Anticapitaliste et ses idées, souvent loin d’être les mêmes que celles de son nouveau chef de file, en troisième position.

Mais quand on s’allie avec des personnalités qui veulent conserver, à tout prix, leur liberté de penser et de parler, on peut se retrouver mêlé à une bien surprenante cacophonie. Jeudi, le candidat socialiste a débattu devant les caméras de France 3 Auvergne avec ses deux concurrents dans la course à la mairie de Clermont-Ferrand: Jean-Pierre Brenas (UMP) et Antoine Rechagneux (FN). Interrogé sur sa politique environnementale, Olivier Bianchi a expliqué qu’il souhaitait « la gratuité des transports les jours de pic » de pollution dans la ville. Alors que Jean-Pierre Brenas lui demandait pourquoi cela n’avait pas été fait lors du récent pic, à quelques mètres de là, dans le public, deux tweets ont fusé.

C’est Alain Laffont qui a dégainé le premier en rappelant que, dans son propre programme qu’il continuera de défendre malgré l’union, il souhaitait « les transports en commun gratuits tous les jours« .

Quelques secondes plus tard, c’est un autre « ami » d’Olivier Bianchi qui s’est permis de nuancer les propos de sa tête de liste. Toujours au sujet de la gratuité des transports en commun, le communiste Cyril Cineux, 5ème sur la liste d’union de la gauche, a rappelé que la question sera « DÉBATTU » (en majuscule dans le tweet) avec les Clermontois à l’occasion des assises des transports promises par Olivier Bianchi.

En cas de victoire dimanche, la gauche n’a pas fini de débattre…

18 Mar

Municipales à Clermont-Ferrand: voir ou revoir le débat interactif avec Alain Laffont (Front de Gauche)

Suite de nos débats interactifs, proposés en exclusivité sur le site web de France 3 Auvergne. Après le socialiste Olivier Bianchi, l’UMP Jean-Pierre Brenas, le candidat du Front National Antoine Rechagneux, celui du Modem/UDI Michel Fanget, c’est Alain Laffont qui a répondu aux questions de notre panel d’internautes. Candidat à Clermont-Ferrand avec l’étiquette du Front de Gauche, à la tête d’une liste constituée sans le Parti Communiste, le leader local de la Gauche Anti-capitaliste pourrait, une nouvelle fois, arriver dans le trio de tête au premier tour des élections municipales à Clermont-Ferrand.

22 Fév

Clermont-Ferrand: la liste complète d’Alain Laffont (Front de Gauche)

Le Front de Gauche moins le Parti Communiste, qui a préféré rejoindre le socialiste Olivier Bianchi, a présenté les 55 noms qui composent sa liste pour les prochaines élections municipales à Clermont-Ferrand. On le savait déjà, c’est Alain Laffont qui porte le numéro 1. Aujourd’hui sous les couleurs de la Gauche Anticapitaliste, il a déjà été tête de liste par le passé, avec l’étiquette LCR, en 1989, 2001 et 2008. En seconde position, on retrouve la co-présidente du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon dans le Puy-de-Dôme, la conseillère générale Patricia Guilhot.

La liste « Place au peuple à Clermont-Ferrand » fait la part belle aux syndicalistes et militants associatifs. Ainsi, on dénombre pas moins de vingt représentants syndicaux sur les cinquante-cinq noms. On peut aussi noter la présence de l’ancien bâtonnier Marc Guillaneuf et, en toute dernière position, celle de Serge Lesbre, conseiller général de Clermont-Sud. En 1995, il était aussi le directeur de campagne du socialiste Roger Quilliot avant de devenir son adjoint à la création culturelle puis celui de Serge Godard de 1997 à 2001.

Après avoir présenté sa liste, Alain Laffont a expliqué, samedi, la philosophie de celle-ci. « Nous voulons que le peuple puisse s’exprimer » a-t-il dit notamment sur le coûteux projet du stade Montpied. « La démocratie s’exprimera » affirme-t-il, « il coûtera à peu près 90 millions d’euros et nous proposons de construire des HLM, des crèches, des maisons de retraite avec cet argent« , fustigeant un « stade qui ne sert absolument à rien« .

La liste complète

  1. Alain Laffont – 66 ans – médecin généraliste – conseiller municipal.
  2. Patricia Guilhot – 47 ans – animatrice socio-culturelle – conseillère générale Clermont-centre.
  3. Florent Naranjo – 29 ans – contractuel fonction publique territoriale – militant associatif et syndical.
  4. Marianne Maximi – 28 ans – stagiaire de la formation professionnelle – militante syndicale et associative.
  5. Alparslan Coskun – 47 ans – graphiste – photographe – syndicaliste.
  6. Laurence Schlienger – 46 ans – employée logistique.
  7. Boudjema Haddad – 52 ans – ouvrier transport – syndicaliste.
  8. Fatima Chennouf-Terrasse – 52 ans – conseillère municipale – co-responsable du Droit au logement 63.
  9. Marc Guillaneuf – 68 ans – avocat honoraire – ancien batonnier.
  10. Huguette Ruiz – 63 ans – retraitée commerce.
  11. Yves Gueydon – 62 ans – chargé de mission – militant association de chômeurs.
  12. Claude Chamek – 40 ans – adjointe administrative – militante syndicale.
  13. Jean-Louis Martin – 60 ans – retraité industrie de pneumatiques.
  14. Zoulikha Mederreg – 53 ans – conseillère en insertion – syndicaliste.
  15. Romain Dureau – 19 ans – étudiant.
  16. Iris Lucand – 25 ans – contractuelle fonction publique territoriale.
  17. Gérard Charbonnier – 68 ans – retraité énergie – syndicaliste.
  18. Annie Montagnac – 68 ans – militante associative Droit au logement.
  19. Manuel Entradas – 63 ans – retraité cheminot – syndicaliste.
  20. Anne-Marie Harrand – 66 ans – médecin retraitée.
  21. Pierre Darmant – 78 ans – électricien retraité – militant associatif.
  22. Sylvette Reveillère – 57 ans – dentiste.
  23. Patrick Iabé Lapacas – 31 ans – étudiant – militant associatif.
  24. Aurore Boudet – 21 ans – étudiante.
  25. Christian Raynaud – 59 ans – retraité cheminot.
  26. Mathilde Clavero – 23 ans – étudiante – syndicaliste.
  27. Frédéric Campguilhem -37 ans – enseignant – syndicaliste.
  28. Françoise Pouilhe – 65 ans – assistante sociale retraitée – militante associative.
  29. Khalid Habballah – 33 ans – entrepreneur.
  30. Alia Akrim-Vasset – 49 ans – agent energie – syndicaliste.
  31. Jean Vray – 64 ans – employé municipal – syndicaliste.
  32. Marie Christine Julhes – 52 ans – enseignante spécialisée –
  33. Jean-Baptiste Artaud – 29 ans – conducteur cheminot – syndicaliste.
  34. Nadja Yahiaoui – Boumerdassi – 56 ans – professeur dans le secondaire- militante associative.
  35. Alain Fouilloux – 49 ans – employé hospitalier.
  36. Annie Balthazard-Fleury – 66 ans – retraité de la poste.
  37. Christian Mazet – 55 ans – économiste – militant syndical et associatif.
  38. Pascale Pol N’Diaye – 52 ans – adjointe administrative hospitalière – militante associative et syndicale.
  39. Bernard Clemençon – 65 ans – retraité des hôpitaux- chercheur en archéologie.
  40. Nora Hamza-Gatignol – 48 ans – secrétaire médicale.
  41. Sébastien Biras – 34 ans – prothésiste dentaire.
  42. Nicole Robles – 51 ans – employée municipale – syndicaliste.
  43. Gérard Citerne – 65 ans – artisan – militant associatif et vice-président d’AC ! 63 .
  44. Danièle Roussel – 52 ans – cuisinière.
  45. José Castro-60 ans – retraité fonction publique – président assocition de locataires de la rue des Trioux, des jardiniers et des Trois tours.
  46. Danielle Rasseneur – 63 ans – retraité ASH.
  47. Simon Lamure – 25 ans – assistant d’éducation – militant syndical.
  48. Chantal Beck – 55 ans – auxiliaire de vie.
  49. François Cournil – 32 ans – contractuel fonction publique territoriale – syndicaliste.
  50. Audrey Chapaud – 36 ans – employée commerce.
  51. Eric Brunet – 61 ans – chimiste.
  52. Françoise Dureau – 50 ans – enseignante dans le secondaire – syndicaliste.
  53. René Choisy – 83 ans – retraité industrie pneumatique.
  54. Michèle Aldon – 55 ans – enseignante dans le secondaire – militante associative et syndicaliste.
  55. Serge Lesbre – 75 ans – professeur retraité – conseiller général Clermont-sud.

13 Jan

Clermont-Ferrand: le Front de Gauche arrose son local de campagne

Le Front de Gauche clermontois, ou ce qu’il en reste, a trouvé son local de campagne. Il sera inauguré le jeudi 16 janvier et se trouve au 51 du boulevard Trudaine. Alain Laffont (Gauche Anticapitaliste) et Patricia Guilhot (Parti de Gauche), lâchés par le communiste Cyril Cineux qui a rejoint la tête de liste socialiste Olivier Bianchi, donnent rendez-vous « à l’ensemble des clermontoises et des clermontois à la nouvelle -Mairie du Peuple-« .

Le communiqué de presse précise que l’inauguration s’articulera autour d’une prise de parole à deux voix des deux responsables politiques. Une prise de parole qui, de la part de la tête de liste désignée par le Front de Gauche, Alain Laffont, ne devrait pas manquer de piquant envers le tandem PS/PCF.

14 Juin

Alain Laffont (NPA) refuse d’apporter son soutien à Odile Saugues (PS)

Le candidat du NPA sur la 1ère circonscription, Alain Laffont, ne donne pas de consignes de vote pour le second tour des élections législatives. Celui qui a récolté 2 373 voix pour un peu plus de 5% des suffrages a décidé ne pas soutenir la candidate socialiste, Odile Saugues. Et c’est une affaire bien locale qui est à l’origine de ce refus : celle de l’incinérateur. Dans un communiqué, Alain Laffont dit avoir rencontré, cette semaine, la candidate du Parti Socialiste et c’est à l’issue de ce rendez-vous que la décision a été prise.

Le communiqué d’Alain Laffont :
« J’ai rencontré Odile Saugues lundi à 17h. Elle m’a confirmé son renoncement à la lutte contre l’incinérateur alors que les associations continuent de se battre au Conseil d’Etat. L’incinérateur est la grosse affaire locale qui influera sur la vie et la santé des habitants de la circonscription dans l’avenir. Dans ces conditions, je ne peux donner de consigne de vote pour le 2ème tour du 17 juin. »