02 Sep

[#VISA OFF] Une communauté gitane de Gérone dans l’oeil de Carles Palacio

Des visiteurs devant l'exposition de Carles Palacio à la médiathèque. © M.L.

Des visiteurs devant l’exposition de Carles Palacio à la médiathèque. © M.L.

Carles Palacio n’aurait pas pu choisir meilleur lieu que le quartier gitan de Perpignan pour exposer « Polvorins », dans le cadre du Off, le festival amateur en marge de Visa pour l’Image. Son exposition, visible à la médiathèque Emile Zola, traite du quotidien de la communauté gitane dans le quartier des Pedreres, à Gérone, en Espagne. Un travail documentaire riche avec des clichés pris à la volée.

Des repas au feu de camp, des scènes de vie dans la caravane, des enfants qui font des batailles d’eau, sont autant d’instants gravés sur la pellicule du jeune photojournaliste Carles Palacio. Ce natif de Gérone, qui excelle dans les jeux d’ombre et de lumière, a voulu donner une image plus noble d’un quartier mal connu de la ville catalane.

Mais, surtout de la communauté formée autour de la famille Amador, y vit depuis des années. Cette exposition est à découvrir jusqu’au 19 septembre, aux horaires d’ouverture de la médiathèque Emile-Zola de Perpignan.

MARINE LANGEVIN

31 Août

[#VISA OFF] Le camp de Rivesaltes, trente-deux ans d’enfermement

Exposition Le Temps n'efface pas les erreurs

Le graff qui a donné son nom à l’exposition. © Michel Handschumacher

Le photographe français Michel Handschumacher expose « Le Temps n’efface pas les erreurs » à la librairie Torcatis, dans le cadre du festival Off de Visa. 

Sur les photos, les baraquements en ruine ont gardé les traces du passage des différentes populations qui y furent enfermées. Une croix, une gravure, des noms de capitales du monde entier. En 2013 et 2014, Michel Handschumacher, photographe amateur, architecte de formation, a marché sur les traces des internés de l’ancien camp de Rivesaltes (Pyrénées Orientales).

« C’est un lieu encore habité, à respecter. Sur place, on sent une présence, des présences. » Des graffitis représentant de jeunes enfants et des inscriptions historiques sont ancrés dans les murs. « En voyant mes clichés, une personne m’a dit qu’elle avait pris conscience que des hommes, des femmes et des enfants avaient été internés ici. » Continuer la lecture