Depuis mercredi, la photo d’un enfant syrien retrouvé mort sur une plage turque interroge la presse internationale et enflamme les réseaux sociaux depuis hier. Il s’appelait Aylan Kurdi, avait 3 ans, et venait de Kobané. Son corps a été rejeté sur la plage de Bodrum avec ceux de onze autres personnes, dont sa mère et son frère âgé de 5 ans.
La Turquie et l’Angleterre, notamment, ont choisi de publier ce cliché en Une. En France, les médias ont mis du temps à réagir avant de la diffuser également.
Présents à Perpignan, les professionnels de la photo s’interrogent : fallait-il la publier ? Si oui, était-ce le meilleur moyen de secouer l’opinion publique ? Continuer la lecture