21 Avr

Pyrénées : la tournée des Pérics avec Zinzin Reporter

Une trilogie de sommets !

Petit Péric, Grand Péric, Pic de la Grande Porteille…C’est un formidable enchaînement de sommets pyrénéens de plus de 2600 mètres que je vous propose aujourd’hui.

Ces belles montagnes se situent à cheval entre les Pyrénées Orientales et la Haute Ariège, dans le Capcir. Ce secteur, exceptionnellement beau et sauvage, s’appelle les Camporells, et domine le refuge éponyme sur la commune de Formiguères (66). Imaginez le décor : vous êtes sur un plateau à 2200 mètres d’altitude, sans aucune route, avec des dizaines de lacs à l’eau bleu azur et des pins à crochets plusieurs fois centenaires. Et, au dessus, se dressent des sommets déchiquetés, règne du minéral, avec des Isards et des mouflons.

Un guide 5 étoiles  !

Le secteur des Camporells est un paradis connu comme sa poche par mon guide Patrick Miran, surnommé Pam Pam ou Patrack. Ce type est 5 *****. Pilote d’avion, moniteur de ski, il est aussi vététiste, traileur, pécheur et très grand randonneur. Il est capable de s’émerveiller devant un arbre tout rabougri et de lui parler. Chemin faisant, il peut vous faire gouter de la réglisse naturelle des montagnes, du thym serpolet et faire un feu mieux qu’à Koh Lanta.  Nous avons fait une randonnée de 25 km pour 1500 D+ sur 1 jour et 1/2 avec une nuit à la belle étoile, inoubliable et paisible, en altitude.

Un itinéraire alpin

L’idée était de faire la trilogie des Pérics et de la Grande Porteille par les crêtes. (Grand Péric, 2810 m) L’itinéraire très alpin, demande une bonne condition physique et une habitude pour évoluer en haute montagne. Il n’y a, pour ainsi dire, pas de sentiers.

Mais les traces à suivre sont assez évidentes pour les randonneurs habitués à l’orientation. Soyez prudents en cas d’orage et de mauvais temps. Le secteur est vraiment dangereux si la météo n’est pas bonne, surtout sur les arêtes. Si vous êtes silencieux, il est quasi certain que vous allez croiser des bêtes à cornes : des vaches, certes, mais aussi des isards et des mouflons. La vue au sommet des Pérics est époustouflante sur les dizaines de lacs, bleu azur, situés en contrebas.

Si vous y allez tôt dans la saison, il y aura beaucoup de neige. Certaines années comme en 2018, des lacs peuvent être encore gelés à la fin juillet. C’était le cas lors de notre rando. Il y avait encore de nombreux névés et le lac situé au dessous du Pic de l’Homme Mort était encore bien glacé. 

Pour aller plus loin

La trace de l’itinéraire sur l’application Strava

Pour préparer le tour des Pérics

Cette randonnée a été tournée les 24/25 Juillet 2018 dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

Vous trouverez mes autres idées randos sur la chaine YouTube de France 3 occitanie : La chaine rando France 3 Occitanie

16 Avr

L’ascension du Pic du Canigou avec Zinzin Reporter

La montagne sacrée des catalans

(La vidéo de la randonnée en fin d’article.)

Le Pic du Canigou est un phare pour toute la plaine du Roussillon. Cette belle montagne des Pyrénées Orientales n’est peut être pas la plus haute du département mais c’est la plus emblématique.

Visible de partout, le Canigou (alt 2784m) domine littéralement la catalogne. Pour atteindre le sommet, il y a de nombreuses voies, plus ou moins longues. Pour cette randonnée, nous sommes partis de Fillols, au dessus de Prades, au nord du Pic. Cette variante est exigeante physiquement, 2200 D+ pour 23 km.

La marche d’approche jusqu’au Col des Voltes est le moins interessant. Ça monte dur et il n’y a pas de panorama. Mais la suite vaut le coup. Après un passage au refuge des Cortalets (2200m), la montée par la crête du Barbet restera impérissable pour vous. Le panorama est à perte de vue, presque des Alpes à l’Espagne. La mer Méditerranée scintille au loin. C’est beau et limpide comme l’air, vif ici à 2700 mètres d’altitude. Attention aux conditions sur cette crête du Barbet en cas de vent ou de neige.

Le passage mythique par la Cheminée du Canigou

Puis, après une petite descente par une brèche, l’ascension finale se fait par la célèbre cheminée du Canigou. Ce passage redouté, situé plein sud, est en fait très agréable et joueur. Il y a des marches naturelles et il faut parfois mettre les mains dans la face pour évoluer vers le sommet. C’est physique plus que technique.

La Croix qui domine le Pic du Canigou est alors à portée de main. En haut, la vue est à 360° sur un bonne partie de la France et de L’Espagne. Il parait que l’on aperçoit très bien le Canigou depuis Notre Dame de la Garde à Marseille, c’est vous dire !

Après une bonne séance photo, le retour se fait face nord par un sentier facile mais dangereux en cas de neige. Ne pas vous engagez de ce côté si le sol est glacé et si vous n’êtes pas équipés de crampons

Tous les ans, il y a des accidents ici. Après un nouveau passage au refuge des Cortalets, la re-descente se fait par le même chemin. Il vous faudra 8H00 de marche au minimum. Si vous êtes en mode trail, le tour peut se faire en deux fois moins de temps.

Je remercie mon ami Thierry Gasparini et Laetitia, sa chérie, pour cette balade enregistrée en septembre 2017.

La trace de ma sortie sur l’application Strava

Cette randonnée a été tournée en septembre 2017 dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

L’ascension du Canigou en vidéo