confinement envie d’évasion

04 Mai

Les Quatre saisons au Roc Blanc dans les Cévennes avec Zinzin Reporter

Un temps bien Zinzin !

Je vais vous emmener sur le plus beau balcon des Cévennes : Le Roc Blanc dans le Massif de la Séranne (Hérault).

Pourquoi ce titre : « Les quatre saisons au Roc Blanc » ? Tout simplement, car lors de cette randonnée tournée en Janvier 2019, j’ai eu droit à tous les temps. Du franc soleil, de la pluie, du brouillard, du froid, et aussi beaucoup de neige au retour. Un temps assez zinzin pour tout dire ! En montagne, les conditions météorologiques changent très vite et il faut prévoir le matériel en conséquence dans votre sac, même dans le Sud de la France. Un panorama comme cela se mérite !

En mode trail ou randonnée ? 

Attention, l’itinéraire proposé est assez technique et pas toujours facile à repérer sur le plateau dans les lapiaz. Ce sont des roches calcaires déchiquetées par l’eau et le vent. Il y a des trous, des fissures, des marches…et des sentiers qui partent un peu dans tous les sens. Mais que cela ne vous perturbe pas trop…. Le Roc Blanc est visible de loin !

Les chiffres : 18 km pour 1000 m de dénivelé positif. Il vous faudra 6HOO en randonnée, 3H00 si vous êtes coureurs à pied ! Le départ se fait d’une vigne au dessus de Saint-Jean-de-Buèges (Hérault). Cela monte beaucoup puis le chemin, magnifique, serpente dans la Combe-Belle. Il y a beaucoup de cailloux mais aussi énormément de bonheur à voir les belles vues sur l’arrière-pays.

 

Des crêtes magiques 

Mais le clou du spectacle se trouve plus haut sur les crêtes. Vous allez fouler le plus beau promontoire sur les Cévennes. Pendant un kilomètre, vous avez presque la tête dans le nuages avec l’impression de dominer le massif malgré une attitude modeste, 942 mètres. Sur ces crêtes, vous avez, d’un côté, au loin la mer, Sète, le Pic Saint-Loup et tout l’Hérault et, de l’autre, les Cévennes, le Mont Aigoual, le Pic d’Anjeau, les Causses du Larzac et de Blandas…

Le retour se fera par le même chemin mais vous ne le regretterez pas tellement les vues sont splendides aussi dans l’autre sens. Ce spot est, également, l’un des mes préférés , pour mes entraînements de trail. C’est technique, dur, long et beau… Que demander de plus ?

Si vous voulez retrouvez ma trace GPS, voici le lien sur l’application Strava:

Mon itinéraire sur Strava

Cette randonnée a été tournée le 23 janvier 2019 dans le cadre de mes chroniques randonnées diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

Vous trouverez mes autres idées randonnées sur la chaine YouTube de France 3 Occitanie :

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02 Mai

Les crêtes du Pic Saint-Loup avec Zinzin Reporter et son « Potot » !

Mon spot de coeur

Si je devais choisir ma randonnée préférée, j’irais à 15 km de Montpellier (Hérault) sur les pentes du Pic Saint-Loup.

Ce sommet modeste de 658 mètres d’altitude est un vrai géant tant il propose des itinéraires pour tous les niveaux. Cela va de la randonnée familiale à partir de Cazevieille au Sud-ouest à l’escalade pure réservée aux spécialistes dans la face nord. Mon itinéraire, difficile et vertigineux, passe par les crêtes au dessus de Saint-Mathieu-de-Tréviers au sud-est.

Pour ce reportage, je servais de guide à Mickael Potot, présentateur de l’émission « Ensemble c’est mieux » sur France 3 Occitanie. Mickael n’est pas sportif mais il est volontaire, positif et il n’a pas le vertige. C’est le plus important. Cette dernière remarque est une condition sine qua non pour s’engager sur cette voie. Je le répète : cette randonnée est à réserver aux randonneurs ou trailers qui ont le pied sûr et un gros coeur car de nombreux passages sont exposés au vide. NE VOUS ENGAGEZ PAS SUR CETTE VOIE AVEC DES ENFANTS OU SI VOUS AVEZ LE VERTIGE !

Cette randonnée a été tournée le 13 mars 2018 dans le cadre de mes chroniques randonnées diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

Vertigineux

Si vous êtes partant, vous n’allez pas le regretter tant cet itinéraire est lumineux, technique et physique. Les crêtes partent du Château du Montferrand. Il faut retrouver le marquage rouge qui va vous amener au col, le Pas de la Pousterle. C’est très long. Ça monte et ça descend. C’est vertigineux. Magnifique. Puis, après , il faudra faire son propre cheminement car il n’y a plus de marquage. Il suffit de suivre les crêtes si… vous avez le courage. En cas de défaillance, il y a des variantes tout au long de la montée. Surtout, je le répète, ne vous engagez pas si vous ne le sentez pas ! La vue est à couper le souffle et certains passages, inoubliables. L’arrivée au sommet est également très belle, près de la croix.

Le retour se fait par le GR 60, le chemin de grande randonnée qui va vous ramener à votre voiture, sur le parking de Saint-Mathieu. Bravo à Mickael d’avoir accepté le défi. Il s’en est admirablement sorti ! À refaire !!!!

Si vous voulez retrouvez ma trace GPS, voici le lien : L’itinéraire sur l’application Strava

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29 Avr

En voir de toutes les couleurs sur le Tour du Salagou !

Une leçon de géologie

Le rouge des « ruffes » va dominer cet itinéraire. Il y aussi le bleu du lac, du ciel et, également, le vert de la végétation. Quelle palette de couleurs ! Faire le tour du lac du Salagou est une expérience extraordinaire pour les yeux, une belle leçon de géologie également.

Mais elle est aussi exténuante et fatiguante pour les cuisses. Cette randonnée est terriblement belle et … longue ! 28 km pour 550 D+ ! Si vous avez la chance, comme moi, d’entamer ce tour au lever du jour, sans vent ni nuages…Vous allez passer une journée mémorable autour de cette étendue d’eau artificielle, la plus grande étendue d’eau douce de l’Hérault.

Partir au lever du soleil

J’ai fait le tour par la gauche à partir de la Base de Loisirs du Salagou, située au Sud-Est, sur la commune de Clermont l’Hérault. Il est impossible de se perdre et le lac doit donc toujours être sur …votre droite ! La montée sur la presqu’île de Rouens au 4ème km n’est pas obligatoire mais elle est … nécessaire pour bien comprendre la géologie du lieu et, aussi, de bénéficier du plus beau point de vue sur le lac. Vous aurez la chance en plus de découvrir et de marcher sur des orgues basaltiques.  En revanche, je vous déconseille de monter au sommet de l’ancien petit volcan nommé La Roque si vous n’avez pas le pied sûr !

 

Celles, le village sacrifié

N’hésitez pas à faire une halte au village de Celles, le village sauvé des eaux. N’hésitez-pas à faire aussi un petit plouf dans le lac en cas de grosse chaleur. Vous n’allez pas le regretter. Prévoyez beaucoup d’eau dans vos gourdes. Les ruffes renvoient la chaleur et il fait très, très chaud, à la mi journée, en plein soleil… La végétation est rare. Il y a peu d’ombre. Crème solaire et casquette sont obligatoires !

Le trail du Salagou : idéal en arrière saison

Pour aller plus vite, j’ai souvent couru entre deux prises de vue. Le tour du Lac m’a pris tout de même plus de 6H00 ! Sachez que le tour du lac du Salagou est aussi une course, le trail du Salagou. Les meilleurs tournent en moins d’1H40 sur les 24 km du parcours (mais mon trajet fait 4 km de plus avec des variantes !) : 

Le trail du Salagou

Mon itinéraire sur l’application Strava

Cette randonnée a été tournée le 17 septembre 2019 dans le cadre de mes chroniques randonnées diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

Vous trouverez d’autres idées rando sur la chaine YouTube de France 3 Occitanie : D’autres itinéraires en Occitanie.

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27 Avr

Le sentier des 1000 marches au « Saut de Vezoles » : à découvrir absolument !

Un chemin légendaire en Haut-Languedoc

( La vidéo de la randonnée est à voir en bas de l’article )

Le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc, au sud du massif central est un site bien connu des randonneurs. Peu fréquenté, à l’écart des grandes voies de communication, il réserve des trésors pour les amateurs de marche.

Je vous propose ici une randonnée vivifiante le long des cascades du Bureau, c’est le nom d’un petit ruisseau tumultueux de l’arrière pays Héraultais. Le « Bureau » prend sa source sur le plateau du Somail, près la Salvetat-sur-Agout. Il traverse ensuite le lac artificiel de Vezoles, puis plonge à travers les gorges au célèbre « Saut de Vezoles ». L’itinéraire proposé vous fera découvrir le célèbre « Sentier des 1000 marches » !

Deux légendes

Le « Saut de Vézoles » : ce lieu doit son nom au légendaire Chevalier de Vezoles, lequel aurait sauté ici avec son cheval pour avoir la vie sauve ! Ce n’est pas la seule légende du coin. Le Diable serait également à l’origine de la plongée dans le vide du ruisseau le « Bureau » suite à une querelle avec le vent et le brouillard sur le plateau du Somail.  

La légende du ruisseau :  La légende du Diable et du Bureau

Comme un air d’île de la Réunion !

L’itinéraire est une boucle qui part du barrage de Vezoles à 1000 m d’altitude. Vous allez d’abord descendre par le col du Roi pour ensuite remonter le long du Bureau par les sentier des 1000 marches (GR 77). Le chemin est enchanteur. En remontant, vous allez croiser de nombreuses cascades et gours sur ce sentier entièrement façonné par les anciens. Les paysages sont tellement vertigineux que l’on se croirait, par moment, à l’intérieur de l’île de la Réunion.

Ce lieu est aussi emprunté en mai par les concurrents du Trail du Somail (24km pour 1200 D+). Pour plus d’informations :  Le trail du Somail

Le parcours proposé ici n’excède pas les 10 km pour 550 D+ mais la pente est bien raide et l’itinéraire est à réserver aux randonneurs entraînés. La trace de l’itinéraire

La vidéo de la rando: un reportage de 13′

Grand merci à mes guides, Stéphane Tailhades et Nicolas Sénégas, pour cette balade enchanteresse.

Cette randonnée a été tournée dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

 

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23 Avr

Itinéraire bis pour le Mont Aigoual, une variante avec Zinzin Reporter.

Pour changer des 4000 marches

( Vous trouverez la vidéo de cette randonnée au bas de cet article.)

Ce n’est pas une randonnée banale que je vous propose ici. Voici un itinéraire bis, original, pour atteindre le sommet du Mont-Aigual à partir de la Haute-Vallée de l’Hérault. Habituellement, le tracé part du centre de Valleraugue (Gard) par le célèbre « sentier des 4000 marches » ! 8 km pour 1200 m de dénivelé. J’ai déjà présenté cette montée splendide dans 2 autres chroniques. Les 4000 marches l’été et Les 4000 marches l’hiver !

Mais, je voulais aller plus loin dans la découverte de ce versant sud du plus haut sommet du Gard J’avais noté, sur la carte IGN, le début d’un itinéraire hypothétique depuis le hameau de La Pénarié (Alt 446 m) mais le sentier s’arrête au milieu de la pente. Connaissant bien l’endroit, je me suis dit que cela devait peut être rejoindre le sentier des 4000 marches au dessus. 

 

Savoir s’orienter et lire le terrain

Équipé de mon smartphone en mode GPS, j’ai d’abord suivi le sentier, presque à tâtons. Il est très peu marqué à part quelques rares cairns ici ou là. Mais, très vite, après 2km (Alt 790m) la trace disparait. Il faut alors faire son sanglier et traverser la forêt de châtaignier en suivant la direction nord ouest. Ce n’est pas dangereux mais il faut savoir s’orienter. La pente est très rude mais ça passe. J’ai croisé un énorme sanglier mâle à ce niveau-là. Il a eu tellement peur qu’il a failli me renverser. Méfiance donc, il y a peu d’humains qui passent dans le coin. Puis, après 2,75 km et 1H45 d’effort, j’ai récupéré les « 4000 marches » au niveau des crêtes et de l’Estivel.

Descente par le GR 62

La suite de l’itinéraire est plus classique et va vous amener au sommet de l’Aigoual (1567M). Attention en arrivant là-haut, surtout l’hiver. Il peut y faire un froid de gueux avec un vent à décorner les boeufs ! Pour la descente, j’avais décidé de revenir par le col de la Serreyrède (1299m) et de suivre le GR 62, très bien marqué, qui plonge vers la Haute Vallée de l’Hérault en traversant plusieurs fois le D986. L’avantage de ce retour par l’Est vous permet de revenir directement sur La Pénarié et de donc de récupérer la voiture sans longer la route. Au final, cette variante pour monter à l’Aigoual n’est à tenter que l’hiver, quand les feuilles sont tombées et que l’itinéraire est plus facile à deviner. Il est à proscrire si vous n’avez pas l’habitude … de vous perdre dans la forêt. Bonne balade…quand même.

 

Pour aller plus loin

L’itinéraire suivi avec l’application Strava

Cette randonnée a été tournée dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

Vous trouverez mes autres idées randos sur la chaine YouTube de France 3 occitanie : 

Chaîne rando Zinzin Reporter

 

 

21 Avr

Pyrénées : la tournée des Pérics avec Zinzin Reporter

Une trilogie de sommets !

Petit Péric, Grand Péric, Pic de la Grande Porteille…C’est un formidable enchaînement de sommets pyrénéens de plus de 2600 mètres que je vous propose aujourd’hui.

Ces belles montagnes se situent à cheval entre les Pyrénées Orientales et la Haute Ariège, dans le Capcir. Ce secteur, exceptionnellement beau et sauvage, s’appelle les Camporells, et domine le refuge éponyme sur la commune de Formiguères (66). Imaginez le décor : vous êtes sur un plateau à 2200 mètres d’altitude, sans aucune route, avec des dizaines de lacs à l’eau bleu azur et des pins à crochets plusieurs fois centenaires. Et, au dessus, se dressent des sommets déchiquetés, règne du minéral, avec des Isards et des mouflons.

Un guide 5 étoiles  !

Le secteur des Camporells est un paradis connu comme sa poche par mon guide Patrick Miran, surnommé Pam Pam ou Patrack. Ce type est 5 *****. Pilote d’avion, moniteur de ski, il est aussi vététiste, traileur, pécheur et très grand randonneur. Il est capable de s’émerveiller devant un arbre tout rabougri et de lui parler. Chemin faisant, il peut vous faire gouter de la réglisse naturelle des montagnes, du thym serpolet et faire un feu mieux qu’à Koh Lanta.  Nous avons fait une randonnée de 25 km pour 1500 D+ sur 1 jour et 1/2 avec une nuit à la belle étoile, inoubliable et paisible, en altitude.

Un itinéraire alpin

L’idée était de faire la trilogie des Pérics et de la Grande Porteille par les crêtes. (Grand Péric, 2810 m) L’itinéraire très alpin, demande une bonne condition physique et une habitude pour évoluer en haute montagne. Il n’y a, pour ainsi dire, pas de sentiers.

Mais les traces à suivre sont assez évidentes pour les randonneurs habitués à l’orientation. Soyez prudents en cas d’orage et de mauvais temps. Le secteur est vraiment dangereux si la météo n’est pas bonne, surtout sur les arêtes. Si vous êtes silencieux, il est quasi certain que vous allez croiser des bêtes à cornes : des vaches, certes, mais aussi des isards et des mouflons. La vue au sommet des Pérics est époustouflante sur les dizaines de lacs, bleu azur, situés en contrebas.

Si vous y allez tôt dans la saison, il y aura beaucoup de neige. Certaines années comme en 2018, des lacs peuvent être encore gelés à la fin juillet. C’était le cas lors de notre rando. Il y avait encore de nombreux névés et le lac situé au dessous du Pic de l’Homme Mort était encore bien glacé. 

Pour aller plus loin

La trace de l’itinéraire sur l’application Strava

Pour préparer le tour des Pérics

Cette randonnée a été tournée les 24/25 Juillet 2018 dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

Vous trouverez mes autres idées randos sur la chaine YouTube de France 3 occitanie : La chaine rando France 3 Occitanie

17 Avr

Le Roc Blanc, le sommet des Pyrénées préféré de Zinzin Reporter !

Le pays de Donazan, le « Quebec Ariégeois »

Le « Roc Blanc » (Ariège) ! Rien que le nom fait rêver ! Cette appellation n’est pas usurpée. Chaque fois que je suis monté là-haut, j’ai toujours trouvé de la neige jusqu’à la fin juillet.

Cette randonnée s’adresse aux randonneurs confirmés au pied sûr et qui ne craignent pas le vertige. En revanche, la première partie est familiale et un paradis pour tous les campeurs au bord de l’Etang du Laurenti.

Le départ se fait du Refuge forestier du Laurenti (1617m). Vous êtes ici dans le Pays du Donézan en Haute-Ariège, appelé aussi le « Petit Canada » ou le « Quebec ariégeois ». À cet étage, la forêt est dense. Après une montée tranquille, vous arrivez déjà au Paradis, l’Etang du Laurenti (1939 m), dominé par le Roc Blanc. Cet endroit est un éden où vous pouvez planter la tente ou pêcher. Si vous arrivez par une belle journée tôt le matin, vous verrez le Roc Blanc en reflet sur le lac, un moment inoubliable.

Le paradis des marmottes et des Isards

Pour les moins entraînés, la randonnée peut s’arrêter là ! Mais, avec Marianne Sagot, mon accompagnatrice moyenne montagne, notre objectif est plus haut, après l’étang glaciaire. Ici, c’est l’étage des marmottes. Il semble y en avoir des dizaines tant leurs sifflements sont renvoyés et amplifiés par l’écho.

Après un passage délicat sur un névé, nous arrivons au Col du Laurenti. Encore un petit effort et le Roc Blanc (2556 m) s’offre à vous sur une sente très étroite . Le sommet est un amas de rochers avec une vue à 360° sur l’Ariège, l’Aude, les Pyrénées Orientales, Andorre et l’Espagne au loin. Soyez silencieux et attentifs, si vous avez de la chance, vous pourrez admirer des isards par dizaine là-haut.

Le Roc Blanc en tête en 2009 !

Pour la petite histoire, en 2009, j’ai remporté l’Ultra Trail de la Pyréanyca avec Thierry Tescari et Olivier Darney au terme d’une histoire rocambolesque. Cette épreuve passait justement par le Roc Blanc puis vers le Pic Carlit. La vidéo, tournée de l’intérieur à l’époque, est de qualité médiocre mais c’est un document assez dingue…À voir si vous avez encore de l’énergie…

Pour revoir la Pyreanyca 2009 !

Détour périlleux par le Pic de Baxouillade

Comme nous avons encore de l’énergie, nous ferons un aller-retour vers le Pic de Baxouillade (2556m) après un passage très technique et périlleux sur une crête rocheuse. Mais, la vue au sommet valait le coup avec, au loin, les sommets du Capcir et de Cerdagne.

La descente se fait par la Barbouillère vers le GR 7. Au total, cette boucle en haute montagne fait 20 km pour 1300 D+. Il faut bien 8H00 pour en profiter au maximum.

Bonne balade à tous. C’est une de mes préférées en Occitanie.

Pour aller plus loin

Mon itinéraire sur l’application Stava

Vibrez Montagne, le site de mon accompagnatrice, Marianne SAGOT

Plus d’informations sur le Donazan

Cette randonnée a été tournée le 18 juillet 2018 dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

 

 

16 Avr

L’ascension du Pic du Canigou avec Zinzin Reporter

La montagne sacrée des catalans

(La vidéo de la randonnée en fin d’article.)

Le Pic du Canigou est un phare pour toute la plaine du Roussillon. Cette belle montagne des Pyrénées Orientales n’est peut être pas la plus haute du département mais c’est la plus emblématique.

Visible de partout, le Canigou (alt 2784m) domine littéralement la catalogne. Pour atteindre le sommet, il y a de nombreuses voies, plus ou moins longues. Pour cette randonnée, nous sommes partis de Fillols, au dessus de Prades, au nord du Pic. Cette variante est exigeante physiquement, 2200 D+ pour 23 km.

La marche d’approche jusqu’au Col des Voltes est le moins interessant. Ça monte dur et il n’y a pas de panorama. Mais la suite vaut le coup. Après un passage au refuge des Cortalets (2200m), la montée par la crête du Barbet restera impérissable pour vous. Le panorama est à perte de vue, presque des Alpes à l’Espagne. La mer Méditerranée scintille au loin. C’est beau et limpide comme l’air, vif ici à 2700 mètres d’altitude. Attention aux conditions sur cette crête du Barbet en cas de vent ou de neige.

Le passage mythique par la Cheminée du Canigou

Puis, après une petite descente par une brèche, l’ascension finale se fait par la célèbre cheminée du Canigou. Ce passage redouté, situé plein sud, est en fait très agréable et joueur. Il y a des marches naturelles et il faut parfois mettre les mains dans la face pour évoluer vers le sommet. C’est physique plus que technique.

La Croix qui domine le Pic du Canigou est alors à portée de main. En haut, la vue est à 360° sur un bonne partie de la France et de L’Espagne. Il parait que l’on aperçoit très bien le Canigou depuis Notre Dame de la Garde à Marseille, c’est vous dire !

Après une bonne séance photo, le retour se fait face nord par un sentier facile mais dangereux en cas de neige. Ne pas vous engagez de ce côté si le sol est glacé et si vous n’êtes pas équipés de crampons

Tous les ans, il y a des accidents ici. Après un nouveau passage au refuge des Cortalets, la re-descente se fait par le même chemin. Il vous faudra 8H00 de marche au minimum. Si vous êtes en mode trail, le tour peut se faire en deux fois moins de temps.

Je remercie mon ami Thierry Gasparini et Laetitia, sa chérie, pour cette balade enregistrée en septembre 2017.

La trace de ma sortie sur l’application Strava

Cette randonnée a été tournée en septembre 2017 dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

L’ascension du Canigou en vidéo

15 Avr

Rien de plus beau que le Cinglegros dans les Gorges du Tarn !

La plus belle et la plus vertigineuse !

(La vidéo est à voir en bas de l’article.)

Je  vous propose ici ma plus belle randonnée dans les Gorges du Tarn. Attention, cet itinéraire est engagé, périlleux, vertigineux. Mais, il est surtout, merveilleux!

Le départ se fait du Causse Méjean sur la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers (Lozère). La première splendeur arrive très vite, le Pas de l’Arc, un arc de pierre au dessus des gorges.

Les vautours rodent

Puis, après avoir cheminé sous les falaises du Causse Méjean, vous allez emprunter des escaliers puis des échelles rouillées pour entamer l’ascension du Cinglegros (Alt 772m). Vous allez être en équilibre à l’aplomb des gorges du Tarn, 400 mètres plus bas. Méfiance car les vautours tournent au dessus mais aussi, au dessous de vous.

Le point de vue au sommet est saisissant mais la re-descente par le même chemin est à déconseiller formellement aux personnes qui souffrent de vertige. Les enfants en bas âge et les chiens sont interdits sur ce passage. La remontée sur le Causse Méjean se fait aussi par des échelles impressionnantes. On en connait beaucoup qui ont rebroussé chemin à ce niveau.

La Bosse du Vieux, une arche naturelle.

C’est bien dommage pour eux car le clou du spectacle se situe au 9ème km, le « Baus Del Biel », la bosse du vieux en occitan. C’est une arche de pierre de 27 mètres de large et de haut. Si vous avez du courage, vous irez faire une photo dessus avec le trou énorme sous vos pieds. Magique…

Cette balade est magique… et gratuite. 10,5 km. 500 D+ 4H00

Mon itinéraire à retrouver ici : Trace GPS de Zinzin Reporter 

Cette randonnée a été tournée dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

11 Avr

L’Aqueduc Saint-Clément : la randonnée qui coule de source à Montpellier !

Aux portes de Montpellier

(Ne manquez pas la vidéo est au milieu de l’article)

Cela ne coule pas de source de proposer une randonnée depuis Montpellier. Pourtant, cet itinéraire existe, au propre comme au figuré.

L’idée de ma balade est de remonter un ouvrage historique méconnu, l’Aqueduc Saint-Clément, qui amenait l’eau de source de Saint-Clément-de-Rivière aux célèbres « Arceaux », au centre ville de Montpellier.

Cet aqueduc de 14 km a été inauguré le 7 décembre 1765. Il est l’oeuvre de l’ingénieur hydraulicien, Henri Pitot de Launay (1695-1771). On lui doit aussi l’invention du thermomètre ! L’ouvrage, qui a fêté ses 250 ans en 2015,  n’est plus utilisé depuis le début des années 80. ( 2015 : l’exposition du 250 eme anniversaire de l’Aqueduc Saint-Clément)

La rando proposée, historique et bucolique,  démarre du Château d’Ô, dans les faubourgs nord de Montpellier, pour rejoindre la « Grande Source » à Saint-Clément 10 km plus loin. (Il faut donc 2 véhicules pour le retour ou rentrer en bus).

Cette randonnée a été tournée dans le cadre de mes chroniques rando diffusées sur France 3 Occitanie. Ce montage est une version longue du reportage diffusé sur ma chaine.

Pour aller encore plus loin

L’itinéraire de ma balade

Projet de sentier de l’Aqueduc

Collectif de sauvegarde de l’Aqueduc Saint-Clément

Merci à Christophe Puech, trailer et viticulteur de Saint-Clément-de-Rivière pour cette idée lumineuse. Il a été un guide très précieux tout au long de la balade. Merci aussi à Jacky Deconihout, champion master d’Ultra Trail de nous avoir accompagné subtilement durant cette matinée. Pour la petite histoire, il a oublié de prendre la clé de la 2ème voiture censée nous ramener au point de départ. Un classique des classiques 🙂