L’assemblée nationale a adopté la nouvelle carte des régions en seconde lecture. Il y aura 13 collectivités régionales. Parmi celles-ci, la Bourgogne-Franche-Comté. L’université vient d’adopter des statuts portant cette dénomination.
Qui dans l’Université BFC ?
L’Université de Bourgogne, l’Université de Franche-Comté, l’UTBM de Belfort-Montbéliard, AgroSup Dijon, l’ENSMM (mico-méca) de Besançon et le Groupe ESC (Ecole Supérieure de commerce) Dijon-Bourgogne appartiennent dorénavant à une « Communauté d’universités et établissements » (COMUE) dont le nom est « Université Bourgogne Franche-Comté » (UBFC).
Le Décret de création d’UBFC devrait intervenir au mois de janvier 2015.
Chaque entité garde son identité juridique. C’est à dire que ce n’est pas une fusion qui créerait un établissement unique.
A quoi ça sert ?
Les membres de l’UBFC vont déléguer certaines compétences à la COMUE. Notamment les écoles doctorales et le numérique. Le but du jeu est de créer un projet commun pour mettre « en cohérence de l’offre de formation sur l’ensemble de ce territoire » dit-on du coté de l’université de Franche-Comté. Certaines politiques (internationalisation, handicap) devraient être coordonnées par l’UFBC. Elle délivrera elle-même le doctorat ainsi que l’habilitation à diriger des recherches.
UBFC coordonnera également différentes politiques (numérique, internationalisation, communication, … ) des établissements membres et portera des actions transversales relatives à la vie étudiante et aux situations de handicap, renforçant ainsi la capacité de ces établissements à répondre toujours mieux aux missions de service public qui leurs sont confiées par la loi
Fonctionnement de l’UBFC
Le communiqué officiel précise que, d’un point de vue administratif, « l’UBFC s’appuiera sur une structure légère et peu coûteuse. Ce projet politique ambitieux, qui garantit le respect de la personnalité morale et donc de l’identité de chaque établissement membre, ne comporte aucun transfert de personnel. De nouveaux emplois sont demandés au Ministère dans le cadre de la création des 1000 emplois par an. »