Par Philippe Buron-Pilâtre (auteur invité)
Lundi 17 novembre. 11.00 (Local Time au Mexique, 7 heures de décalage par rapport à la France). Chacun replie son ballon. Les pilotes vont repartir dans la soirée pour retourner dans leur pays d’origine. Qu’ils soient de France, de Belgique, des États Unis, de Suède, d’Espagne, d’Allemagne…
Ils viennent de vivre quatre jours de folie au festival international de Léon de montgolfières. Quatre jours, quatre vols, trois gonflements de nuit. Pour ceux qui supportent le manque de sommeil, concerts, animations, festivités diverses leur ont été proposés. Les visages fatigues peuvent en témoigner.
Léon au Mexique est un incroyable événement qu’il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie.
Plus d’une heure pour se frayer un chemin au petit matin (vers 06.00) au milieu de 100.000 personnes agglutinées dont une partie a passé la nuit sous des tentes parquées aux abord immédiats du site. Et partout des petites boutiques de souvenirs, de restauration, des feux de bois pour se réchauffer durant les nuits froides. Une folie mexicaine que l’on ne voit qu’ici.
Police, scouts, volontaires tentent tant bien que mal de repousser le public qui reste docile et respectueux, mais tous veulent être au premier rang. Et tout devient fou lorsque le feu d’artifice, les lumignons éclairent le ciel. Et quand retentissent les premières notes d’un groupe célèbre au Mexique, c est un tonnerre qui monte de l’aire d envol, proche d’un lac.
Quant aux vols, ils restent surprenants, parfois divins. Sans parler des atterrissages ou des centaines d enfants et d’adultes accourent pour se faire photographier, toucher le ballon et demander des sucreries.
Denis « D2 » buron-Pilâtre à l’atterrissage.
Une atmosphère chaleureuse que chaque pilote goûte avec joie. Et même si beaucoup ne parlent pas la langue locale, au bout de quelques heures, l’anglais aidant ainsi que fraternité aéronautique (sans oublier la tequila), l’ambiance est festive. Soleil, musique, à quelque 1800 mètres d altitude Léon marque par son originalité. Le LMAB et la Lorraine ont été, cette première année, particulièrement choyés et honorés par la maire de la ville. L’équipage local mis à disposition par l’organisation était constitué de jeunes ingénieurs de l’école polytechnique aéronautique. L’un des dix plus importants meetings de montgolfières au monde mérite une note à part pour son originalité.
Le LMAB au coeur du FIG et de ses enfants