Cette fois c’est bel et bien parti, André Borschberg qui a effectué aujourd’hui le premier vol et Bertrand Piccard qui va prendre le manche à son tour, en entamé leur pari fou d’un tour du monde en avion, sans autre carburant que l’énergie solaire.
En bonus la vidéo du premier atterrissage, ce lundi 9 mars 2015 au sultanat d’Oman :
Solar Impulse 2 a mis 13 heures et 2 minutes pour relier Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, à Mascate, capitale du sultanat d’Oman.
Après André Borschberg, c’est donc l’autre pilote suisse bien connu des lorrains, Bertrand Piccard, qui va faire le second vol, dès demain entre Mascate et Ahmedabad (Inde).
Au total 12 étapes séparent SI2 et ses pilotes de l’arrivée d’un Tour du monde pas comme les autres. A suivre sur Facebook et sur Twitter 🙂
Lundi 17 novembre. 11.00 (Local Time au Mexique, 7 heures de décalage par rapport à la France). Chacun replie son ballon. Les pilotes vont repartir dans la soirée pour retourner dans leur pays d’origine. Qu’ils soient de France, de Belgique, des États Unis, de Suède, d’Espagne, d’Allemagne…
Ils viennent de vivre quatre jours de folie au festival international de Léon de montgolfières. Quatre jours, quatre vols, trois gonflements de nuit. Pour ceux qui supportent le manque de sommeil, concerts, animations, festivités diverses leur ont été proposés. Les visages fatigues peuvent en témoigner. Léon au Mexique est un incroyable événement qu’il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie.
Plus d’une heure pour se frayer un chemin au petit matin (vers 06.00) au milieu de 100.000 personnes agglutinées dont une partie a passé la nuit sous des tentes parquées aux abord immédiats du site. Et partout des petites boutiques de souvenirs, de restauration, des feux de bois pour se réchauffer durant les nuits froides. Une folie mexicaine que l’on ne voit qu’ici.
Police, scouts, volontaires tentent tant bien que mal de repousser le public qui reste docile et respectueux, mais tous veulent être au premier rang. Et tout devient fou lorsque le feu d’artifice, les lumignons éclairent le ciel. Et quand retentissent les premières notes d’un groupe célèbre au Mexique, c est un tonnerre qui monte de l’aire d envol, proche d’un lac.
Quant aux vols, ils restent surprenants, parfois divins. Sans parler des atterrissages ou des centaines d enfants et d’adultes accourent pour se faire photographier, toucher le ballon et demander des sucreries.
Denis « D2 » buron-Pilâtre à l’atterrissage.
Une atmosphère chaleureuse que chaque pilote goûte avec joie. Et même si beaucoup ne parlent pas la langue locale, au bout de quelques heures, l’anglais aidant ainsi que fraternité aéronautique (sans oublier la tequila), l’ambiance est festive. Soleil, musique, à quelque 1800 mètres d altitude Léon marque par son originalité. Le LMAB et la Lorraine ont été, cette première année, particulièrement choyés et honorés par la maire de la ville. L’équipage local mis à disposition par l’organisation était constitué de jeunes ingénieurs de l’école polytechnique aéronautique. L’un des dix plus importants meetings de montgolfières au monde mérite une note à part pour son originalité.
Deux vols et deux gonflements de nuit. Carton plein jusque-là. Le succès habituel est au rendez vous pour la 14e édition du festival international des ballons** de Leon (Mexique). Samedi soir 15 novembre 2014)à la nuit tombée (19.00 heure locale), des dizaines de milliers de personnes affluaient pour voir les ballons de nuit savamment disposés au bord du lac ou se déroule la manifestation.
Dans cette ville de 1,5 million d’habitants (la 6e du Mexique) le festival des ballons qui se déroule au cœur du mois de novembre est un rendez vous a ne pas manquer. Cent cinquante équipages venus essentiellement des États Unis, Brésil, mais aussi d Europe se donnent rendez vous pour vivre quatre jours de folie. Un vol par jour, un gonflement de nuit par soir, des animations, concerts et feux d artifice, autour du lac, mais aussi dans la ville, Léon vit à l heure du ballon.
Connue pour son soleil et l absence de vent à cette époque, la rencontre de Léon est prisée par les pilotes. Le lorraine mondial air ballons était invité par les organisateurs à célébrer cette édition.
Le festival de Léon se termine lundi. Plus de 300.000 personnes sont attendues. Cette rencontre est l une des dix plus importantes manifestations de montgolfières au monde.
* Philippe Buron-Pilâtre est Fondateur et Délégué Général de Lorraine Mondial Air Ballons, le plus grand rassemblement international de montgolfières au monde
** Le FIG 2014 (Festival Internacional del Globo basé dans la ville de León au Mexique, le plus important évènement du genre en Amérique latine et le 3ème au monde après le LMAB et la Fiesta d’Albuquerque aux Etats-Unis)
L’équipe de Pilâtre de Rozier l’avait dévoilé il ya quelques jours et l’a présenté mercredi 23 juillet 2014 en même temps que l’affiche officielle de la manifestation :
Du rêve avant l’heure et déjà plein d’idées d’articles dans les têtes de l’équipe web de France 3 lorraine qui vous fera à nouveau vivre au plus près, dans sa page spéciale sur internet, la plus importante manifestation mondiale de l’aérostation.
Vincent Leÿs et Christophe Houver, peu avant le décollage de leur ballon FRA1 « Un grain de folie ». Gordon Bennett 2013. Nancy (54)
Sacré Christophe Houver, il était rayonnant mercredi 25 juin 2014 en duplex de France 3 Metz pour répondre dans le JT de midi aux questions de Valérie Odile.
Objet de cette interview : la diffusion du documentaire de 52 minutes réalisé par Benoît Tanguy et produit par Maxime Boilon (Real Productions) à l’occasion de la dernière Gordon Bennett parti fin août 2013 de Nancy.
Avec comme personnages principaux Christophe, notre jeune pilote mosellan (habitué assidu en famille du lorraine Mondial Air Ballons) et son compère d’aventures l’incroyable pilote Vincent Leÿs.
Le pitch :
Le Grain de folie, c’est le nom du ballon à gaz construit par Vincent Leÿs. En 2013, il a participé à la coupe Gordon Bennett, le championnat du monde de distance en ballon à gaz. Le principe est simple, tout le monde part en même temps, celui qui va le plus loin a gagné. Et à ce petit jeu, Vincent est considéré comme le meilleur pilote en exercice. Il a ainsi remis en 2013 à Nancy son titre en jeu. Autant dire que ses adversaires l’attendaient au tournant. Avec son coéquipier Christophe Houver, ils ont franchi les frontières, les mers et les montagnes, en direction du Portugal. C’est le vent qui a décidé. Et ils ont gagné ! Un nouveau succès qui leur a permis de devenir champions du monde de distance de ballons à gaz et d’établir le record absolu de victoires.
Le mot de Christophe :
Beaucoup d’entre vous ont suivi et/ou ont manifesté de l’intérêt pour notre participation à la 57ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett partie de Nancy en Août 2013. Le film de Benoît Tanguy associant ses images et les nôtres dans le ballon retrace notre périple trans-européen en 52 minutes. Des images destinées au grand public, qui abordent avec beaucoup de fidélité, d’humanité, d’émotion et de sensibilité, la course qui nous a mené, Vincent et moi, au titre de champions du monde de distance de ballons à gaz.
Le film est d’ores et déjà planifié dans différents festivals mais sa première diffusion TV a lieu ce jeudi 26 Juin 2014 à 20h40 sur la chaîne régionale du Nord « Wéo » (à suivre en direct web en cliquant ici).
Allez, rien que pour vous, la bande-annonce d’Un grain de Folie :
Et une bonne nouvelle pour finir : Vincent et Christophe remettent, une nouvelle fois, leur titre en jeu en 2014. Départ de Vichy pour la 58e édition de la Gordon Bennett. Et une question : resteront-ils plus de 72h en l’air cette année ?
Du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin 2014, l’aérodrome de Chambley Planet’Air (Meurthe-et-Moselle) ouvre ses portes au grand public à l’occasion des « Journées de l’Ascension ».
Durant ces quatre jours, l’Association des Usagers Aéronautiques Basés (A.U.A.B) en partenariat avec le Conseil Régional de Lorraine vous font découvrir le monde des airs et la grande palette des activités présentes au quotidien sur la base de Chambley Planet’Air. Deux cents baptêmes de l’air (avion, Ulm, hélicoptère, planeur et montgolfière) sont à gagner.
L’aérodrome vous accueille tous les jours, de 11h00 à 19h00, pour un programme d’animations diverses. Deux envols de montgolfières sont prévus chaque jour à 7h00 et 19h00, ainsi que des largages de parachutistes, des démonstrations et des envols d’hélicoptères, planeurs, ULM, avions et kite surf.
Bertrand Piccard et André Borschberg (à gauche sur la photo) et Bertrand Piccard l’ont confirmé mercredi 9 avril 2014 à l’occasion de la présentation officielle de Solar Impulse 2, la V2.0 de l’avion solaire : ils entreprendront leur tour du monde par étapes, en mars 2015, au départ du Golfe persique.
En attendant, il y a évidemment encore beaucoup à faire et ce blog aura l’occasion d’y revenir. Mais je vous rappelle d ‘ores et déjà que si le timing est respecté, Bertrand devrait être de retour sur le tarmac de Chambley Planet Air, fin juillet 2015, pour participer, comme à son habitude, au rendez-vous biennal de Lorraine Mondial Air Ballons !
Bien sur je ne saurais que vous inciter, si vous ne l’avez encore déjà fait, à suivre l’aventure de l’avion solaire sur ses différents supports et notamment son compte Twitter, sa page Facebook, sa page Google+ et bien sur son site internet.
Et c’est précisément sur le site internet que vous allez découvrir la possibilité de vous faire (ou d’offrir) un cadeau pas comme les autres : le parrainage de l’une des cellules solaires de Solar Impulse . Un parrainage destiné à financer les activités pédagogiques associées à cette aventure hors norme ! Et parmi les noms à côté du votre, quelques autres illustres iconnus : Albert de Monaco, Richard Branson, James Cameron, Paolo Coelho, etc… 🙂
Et bien le bougre frappe une nouvelle fois les esprits en « timbrant » les plus beaux paysages de la Métropole et de l’outre-mer avec un partenariat entre la Poste et sa société « L’Europe vue du ciel»,spécialisée en photographies aériennes et installée à Chambley.
Quelques éléments du communiqué :
L’Europe vue du ciel a réalisé, en exclusivité pour La Poste, des vues aériennes sur l’ensemble de la France métropolitaine, et 5 départements d’Outre-Mer (Guyane, La Réunion, Martinique, Guadeloupe et Mayotte). Des vols réalisés dans des conditions quelquefois extrêmes entre 50 et 4.900 mètres d’altitude, avec des températures allant de +35°C à -8°C, parfois à plus de 9.000 km de la Lorraine. Certains vols effectués dans des espaces aériens habituellement interdits ont nécessité des autorisations exceptionnelles.
Au final 256 photos ont été retenues parmi les milliers de clichés réalisés dans quatre thématiques :
Îles
Montagnes
Littoraux (parution juin 2014)
Campagnes (parution septembre 2014).
Dans chaque thématique huit collectors contiennent chacun six timbres et deux photos panoramiques, soit 256 vues aériennes originales illustrant toutes les régions de France vues du ciel en 32 collectors. De quoi faire rêver !
La Lorraine est aussi timbrée !
Le massif des Vosges est à l’honneur de la série « Les montagnes françaises », on y découvre le Plateau des Mille Etangs, le Mont Sainte-Odile, le Grand Ballon, le Lac de Pierre-Percée, le Lac de la Lande, et la Chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Une façon d’appréhender différemment le massif et ses abords, parfois secrets !
Si vous êtes philatélistes ou juste curieux, ces collections sont en vente dans les bureaux de poste et sur le site web de la Poste.
Et que les passionnés se dépêchent : les collectors déjà édités remportent un grand succès.
Info bonus : L’Europe vue du ciel réalise ses prises de vues avec des moyens aériens à faible impact carbone(hélicoptères biplaces, avions légers ou Ulm). Les vols effectués pour la réalisation de ces photos ont fait l’objet d’une compensation carbone, ainsi les clichés réalisés pour cette collection sont neutres en CO2.
Avec le retour des beaux jours, les drôles d’oiseaux que l’on aime (ballon, avion, ULM, etc.) emplissent de nouveau le ciel de Lorraine.
C’est l’occasion de rappeler que voler, cela s’apprend et pas n’importe comment. Et pour les plus jeunes d’entre-nous, dès 13 ans, il y a le BIA.
Ce Brevet d’Initiation Aéronautique est la première porte d’entrée officielle dans l’univers du plus léger que l’air. Sachez par exemple qu’un tiers des pilotes brevetés de base (après il y a les qualifs) sont titulaire de ce fameux BIA.
Le BIA, c’est une formation diplômante menée en club en partenariat avec l’Education Nationale et qui se déroule en deux parties :
40h de théorie : navigation, météorologie, histoire de l’aviation, etc.
De la pratique : deux à trois vols de 30 à 40 minutes chacun.
Le centre de formation Pilâtre de Rozier, en lien avec ceux des Ulm, planeurs et avions de Chambley Planet-Air a accueilli ainsi ces derniers jours sur la plateforme régionale, les dix premiers élèves du brevet d’initiation aéronautique. Ces dix jeunes passionnés, issus du CFA et du lycée de Jarny (Moselle) en Bac Pro va suivre sur place les différentes formation qu’ils devront faire valider par un examen final national en mai prochain.
Depuis quinze jours le petit monde nancéien de l’offuscation n’a que cette histoire en bouche : ce pauvre adolescent, déjà deux fois au moins entrepreneur, qui a fauté en faisant voler un tout petit drone au coeur de la ville de Nancy pour offrir en grand angle des vues (du sol et de très haut) montrant toute la beauté de la cité ducale.
Et voila qu’il mettrait en danger la vie d’autrui et que ce pauvre malheureux serait même accusé de violation de la vie privée. Imaginez : non seulement il a été rappelé (très justement) à l’ordre par la direction générale de l’aviation civile mais en plus il a été (là les témoignages divergent) menotté et embarqué par les gendarmes, à moins que ce ne soit simplement convoqué à la gendarmerie. Ou les deux.
Bien sur, il y a un brin d’ironie dans ce qui vient d’être écrit. Mais permettez-moi de douter qu’un auto-entrepreneur capable de louer des drones depuis plusieurs mois (sa page Facebook en fait témoignage) n’ait pas été au courant de la réglementation qui s’attache à l’usage de ces aéronefs télépilotés et aux contraintes qui en découlent.
Si c’est vrai, c’est de l’incompétence, voire de l’inconscience. Dans le cas contraire, il serait intéressant que le jeune homme en question s’exprime sur le fond. Et pas seulement dans l’enceinte de son établissement ou sur d’improbables feuilles de choux virtuelles.
Je ne souhaite faire aucun commentaire pour les médias sur l’affaire. Merci #drone#nancy
Quoi qu’il en soit, s’il ne le fait pas d’ici là, Nans Thomas sera bien obligé de le faire devant le juge, à la fin du mois de mai. Et pas en tant qu’amateur mais bien en tant que professionnel comme le démontre aerofilms.fr sur son blog (fin de l’article en lien).
L’on saura alors s’il a voulu faire un coup de buzz en faveur de sa société ou bien s’il a tenté de faire bouger les lignes d’une législation qui ne l’a pas attendu pour cadrer l’usage de ces objets qui, même d’un poids inférieur à 500g pour certains, s’ils vous tombent dessus de vingt mètres de haut risquent de vous faire une jolie marque au minimum…
Car le fond du problème est bien celui-là et ce n’est pas pour rien que seuls les spécialistes sont habilités à faire voler de tels engins. Vous imaginez demain 50 drones au-dessus de la Place Stanislas ? Et les risques d’accident par temps clair. Multipliés en cas de coup de vent.
Bref, comme en tout de chose, il faut savoir raison garder. Et celles et ceux, en particulier élus en campagne, qui se sont émus de la mise en cause de ce jeune homme dont on ne sait s’il est réellement inconscient ou un chouia machavélique, auraient peut-être mieux fait de s’interroger avant de le soutenir.