Entre mer et montagne… La nature nous offre parfois de ces éléments qui construisent un homme. Aujourd’hui, l’océan est mon terrain d’expression et probablement ma plus grande source d’inspiration. Je suis Nicolas Boidevézi, skipper professionnel.
C’est sur les montagnes de l’Est de la France, en Alsace, ma région d’origine, que j’ai vécu mes premières sensations de glisse. Cela m’a amené à pratiquer pendant 6ans le ski free-ride à haut niveau. Une discipline dans laquelle je me suis épanoui. En parallèle, l’Océan et l’univers de la voile m’ont toujours attiré. L’impression de liberté dégagée par les plus grands navigateurs me fascine. Je rêve de Tour du Monde à la voile depuis toujours…
En 2008, j’ai décidé de me lancer dans la Course au Large en Solitaire. C’est sur la côte Atlantique entre Charente-Maritime et Bretagne sud, aux côtés de skippers expérimentés, que j’ai fait escale. Si je suis aujourd’hui éloigné géographiquement de l’Alsace, je n’en reste pas moins attaché à ma région natale, avec qui je partage des valeurs communes d’audace, de respect et d’ambition. En tant qu’ « Ambassadeur d’Alsace » je m’investis au quotidien pour porter haut les couleurs rouge et blanche de ma région.
Pendant six ans, j’ai été à la tête d’un projet Mini 6.50 avec lequel j’ai remporté sept victoires. Une période enrichissante qui m’a forgé un caractère et un palmarès. On dit souvent que le Mini 6.50 est une réplique du 60 pieds (les bateaux du Vendée Globe), en plus petit. Alors après avoir gagné sur le circuit Mini, j’ai décidé de me lancer sur le circuit IMOCA avec l’ambition de faire le Vendée Globe. Le rêve est devenu réalité lorsque j’ai fait l’acquisition cet été du bateau d’Alex Thomson, l’ancien Hugo Boss, troisième du dernier Vendée Globe.
Avant cette échéance, je serai le 25 octobre prochain sur la ligne de départ de la Transat Jacques Vabre, avec mon co-skipper Ryan Breymaier. Une première étape importante pour valider mes acquis et me confronter aux meilleurs skippers de la Classe IMOCA. La Transat Jacques Vabre sera également l’occasion de mettre en lumière le potentiel de ces aventures nautiques en termes de communication. En temps de crise, le public a besoin de repères, c’est le moment pour une entreprise de se rendre visible et communiquer de façon positive et responsable. Alors engagez-vous à mes côtés, il y a de la place à bord !