31 Mai

Lydie Salvayre, rockstar littéraire

Le sourire de Lydie Salvayre pour ses lecteurs @Aurélien Tiercin

Le sourire de Lydie Salvayre pour ses lecteurs @Aurélien Tiercin

Les organisateurs de la Comédie du Livre lui ont donné carte blanche. Lydie Salvayre, Prix Goncourt 2014 avec « Pas pleurer« , est l’invitée phare de cette édition 2015.

« J’ai lu toutes vos oeuvres, je vous adore », glisse Emma, une étudiante montpelliéraine. Les déclarations et les sourires s’enchaînent sur le stand de Lydie Salvayre. Pour Alberto, c’est un simple « Merci » la main sur le coeur.

« C’est comme cela depuis l’ouverture de la Comédie du Livre. Le stand ne désemplit pas, c’est incroyable. Je suis sidérée par l’affection que me porte les gens », s’émeut Lydie Salvayre.

La grande dame de 67 ans sait de quoi elle parle. Depuis 2014 et l’obtention du Goncourt, sa vie a été bouleversée. Continuer la lecture

29 Mai

La littérature ibérique cartonne dans le Midi

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Portugais, castillan, catalan, aragonais, basque et galicien. Six langues se côtoient sur la péninsule ibérique. Cette richesse est bien présente sur la Comédie du Livre grâce à l’Hispanothèque* de Montpellier.

« Trop souvent, on ne parle que de l’espagnol, c’est-à-dire du castillan. En France, nous avons du mal à appréhender la diversité linguistique du territoire ibérique. » Alain Barbara est trésorier de l’Hispanothèque. Jusqu’à demain, son association organise des ateliers de découvertes avec ces auteurs basques, galiciens, portugais et catalans.

« Aníbal Malvar, par exemple, écrit habituellement en galicien, mais pour son dernier roman, La Ballade des misérables, il a fait le choix du castillan, note Alain Barbara. » Selon la langue, les écrivains ne touchent pas le même public. 470 millions de locuteurs pour le castillan, et 260 millions pour le portugais, 10 millions seulement pour le catalan et environ 4 millions pour le galicien. « Tous les Espagnols qui vivent dans les régions sont bilingues. Ils parlent au moins castillan et basque, galicien ou catalan, nous explique Marc Osseguine, président de l’association Les Amis du Grain des mots et lecteur assidu de romans espagnols et portugais. Cela donne une littérature incroyablement vivante, diversifiée et dynamique. Surtout que les langues vont de pair avec des revendications régionales. Ce sont souvent des auteurs engagés. » Continuer la lecture