Ils sont trois, un céramiste, un peintre et une créatrice de bijoux. Trois artistes avec un point commun : la France n’est pas leur pays d’origine, mais c’est là qu’ils exposent à partir d’aujourd’hui, sur la thématique de l’exil.
« Positif exil » c’est au 19, paul Fort, dans le 14e arrondissement : le lieu en lui-même est atypique, pas vraiment une galerie, mais un héritier moderne des « salons privés » où la propriétaire accueille, chez elle, des expositions ou des concerts. Et donc, jusqu’au 8 novembre, trois créateurs : Rachid Koraïchi, Lawson Oyekan et Terhi Tolvanen.
Le premier est algérien. Écrivain, peintre, sculpteur, graveur, il travaille la soie, crée des tapisseries, peint sur parchemin, modèle l’argile ou sculpte l’acier ou la pierre. Vous pourrez découvrir l’installation » Les Maîtres Invisibles », pensée comme un hommage à 14 grands mystiques de l’islam.
Le second est un céramiste anglo-nigérian, qui aborde dans ses œuvres la question des origines, avec un matériau de prédilection : l’argile.
Quant à Terhi Tolvanen, cette créatrice de bijoux contemporains d’origine Finlandaise qui vit et travaille en France, elle aime à mélanger les métaux et pierres précieuses avec la nature, le bois, les cailloux ou la céramique. Elle utilise par exemple de vraies branches d’arbres qu’elle habille ensuite de son talent.
Ils sont à découvrir tous les jours, de 16h à 21h.