16 Mai

L’œuf d’or

Réaliser une machine capable de réceptionner 3 œufs intacts de 2 à 22 mètres, c’est tout le principe du concours « Innov’eggs games 2013 ».

11 équipes d’étudiants en génie mécanique de l’UTBM ont planché tout l’après-midi pour relever le défi sur leur campus de Sévenans.

Le record à battre est de 20,20 mètres de hauteur (imaginez la phase test).

Ce concours peut vous sembler de prime abord farfelue mais il n’en est rien. Ce jeu insolite a pour objectif de former des élèves ingénieurs à la pratique de la conception de produits de l’innovation (et oui, tout cela !). Leur machine doit être développée dans un délai très court avec du matériel réduit (un peu de carton et beaucoup de matière grise).

Attention à l’omelette !

12 Avr

Photographie : Regard sur l’autisme

Dernière chance ce weekend de découvrir le travail du photographe Simon Daval. Il présente de belles et émouvantes photos réalisées auprès de personnes autistes dans le Pays de Montbéliard. A découvrir à l’Espace Gianni Toti, 15 rue du Capitaine Finance à Hérimoncourt (salle des fêtes, à côté de l’église).

Photo Simon Daval

04 Avr

La « Populaire » : vue au cinéma

« La seule chose que je fais vraiment bien c’est taper à la machine »

Cette phrase prononcée par Rose Pamphyle (Déborah François) est l’une des répliques phares du film « Populaire » de Régis Roinsard (2012) :

Le nom de cette comédie porte le nom de la fameuse machine à écrire « Populaire » de la marque Japy.

Une machine à écrire que vous pouvez retrouver au musée « Japy » à Beaucourt qui vient de rouvrir ses portes au public. Il retrace l’incroyable épopée industrielle de la marque qui a employé jusqu’à 5000 personnes.

A partir du 13 avril, le musée de l’aventure Peugeot à Sochaux proposera lui aussi une grande rétrospective sur les pièces Japy. Il faut dire que les deux marques ont toujours entretenu d’étroits rapports industriels comme le montre ce reportage de Maxime Meuneveaux et Philippe Trzebiatowski :

03 Avr

Portrait : la dame de L’Epée

J’aurais pu l’écouter des heures …

Noëlle Grimme est une femme passionnée et passionnante.
Elle se dit « ordinaire » et pourtant, elle a eu un destin extraordinaire.

C’est elle, le 17 septembre 1996, qui tape du poing devant une horde de CRS et qui leur crie sa colère :

«Bande de salauds, qu’est-ce que vous faites, contre notre usine, contre des femmes, vous n’avez pas de femmes, pas de filles, vous n’avez pas honte contre des femmes qui défendent leur emploi !!»

Une colère qui résonne encore dans le Pays de Montbéliard.
L’entrée des CRS, à coups de hache, est le point d’arrêt d’une lutte sociale sans précédent.

Des souvenirs qui suscitent encore une vive émotion chez Noëlle et pour cause : son histoire est indissociable de celle de L’Epée à Sainte-Suzanne.

C’est en 1973 qu’elle pousse pour la première fois les portes de la dernière manufacture horlogère de France, elle y est alors embauchée comme ouvrière. Sa vie est sur le point de basculer.

Au fil des années, la ténacité et le charisme de Noëlle Grimme séduisent et en font même un leader naturel. Elle devient déléguée syndicale CGT.

Animée par la passion, elle est de tous les combats pour sauver L’Epée en difficulté financière.

Tout le monde se rappelle du « bisou » de Jacques Chirac, donné à la représentante syndicale lors d’une visite présidentielle et du temps des promesses.

Et pourtant, son ultime lutte, c’est avec toutes les « petites mains » de l’entreprise qu’elle l’a menée, en vain…
En 1996, elles occupent pendant des mois leur manufacture menacée de fermeture. C’est devant les CRS, qu’elles baisseront leurs armes : L’Epée n’est plus dans le Pays de Montbéliard.

« Du grand gâchis » pour Noëlle Grimme, aujourd’hui retraitée. Surtout que le cœur de L’Epée continue à battre, juste de l’autre côté de la frontière à Delémont. La marque a été rachetée par une entreprise suisse et les pendulettes se vendent encore dans le monde entier.

Reportage Lucile Burny et Philippe Trzebiatowski :

02 Avr

J’ai testé pour vous : la pêche à la truite en étang

Les puristes crieront au scandale… Pour les autres, pourquoi ne pas se faire la main sur de dociles truites ?

L’étang de Glay (Doubs) organisait hier sa « journée truites » avec un principe simple : s’acquitter d’un droit d’entrée de 15 euros et ensuite profiter du plan d’eau pour pêcher un maximum de poissons.

Pour l’occasion, 200 kilos de truites ont été alevinés (mis à l’eau) pour le plus grand bonheur des pêcheurs en herbe qui ont eu de quoi agrémenter leur diner pascal … Cela valait bien une journée passée dans le froid et l’humidité (il parait que c’est le printemps ! ).

Maxime Meuneveaux et Philippe Trzebiatowski :