Jusqu’au 3 novembre, le Beffroi de Montrouge accueille la 5e biennale d’art contemporain destinée spécifiquement à la jeune création européenne. D’où le JCE. Et là vous comprenez mieux le titre de cet article, n’est-ce-pas ?
Ils sont 56 artistes européens. La France, l’Italie, le Danemark ou la Pologne sont représentées, mais également l’Espagne, le Portugal ou la Lettonie. 56 artistes qui cohabitent ensemble, dans ce que le dossier de presse décrit comme :
une cartographie des espoirs, interrogations et préoccupations qui sous-tendent la création contemporaine au sein d’un même continent
Ok.
Dit comme ça, ça peut faire flipper, mais pas de panique : ce qu’il y a de bien avec l’art contemporain, c’est qu’on est pas obligé de comprendre.
Chacun saisit le sens d’une oeuvre selon sa propre sensibilité. L’endroit est chaleureux, on peut y déambuler à l’aise, les œuvres sont bien éclairées, disposées facilement, de sorte que même le profane (que je suis, d’ailleurs) ne se sent pas intimidé. Il faut ensuite se laisser prendre au jeu, vagabonder, regarder, regarder encore sous différents angles, tenter d’analyser ou se laisser porter. Peu importe.
J’y suis allé jeudi, avec ma caméra. Je vous en rapporte ce que j’ai vu, moi. Ce qui m’a intéressé, ce qui m’a plu. Je ne prétends pas avoir tout compris, mais j’ai été intéressé par certaines œuvres. Celle de Tatiana Wolska, qui saute aux yeux (c’est ce truc rouge en lévitation) mais également celle de Louise Pressager, la régionale de l’étape puisque cette jeune artiste vit et travaille à Malakoff, tout près de Montrouge.
Je n’ai pas pu tout filmer, je n’ai pas voulu non plus, afin de vous laisser aussi l’envie de découvrir par vous-même.
Laissez-vous tenter ! En plus, c’est gratuit 😉
JCE Montrouge 2015 par lvel-idf
A noter, le 21 octobre est une journée consacrée aux enfants, et même interdite aux parents ! S’ils ont entre 5 et 12 ans, libre à eux de visiter l’expo en compagnie d’artistes, avec des ateliers pédagogiques à la clé …
