Plus d’un millier de personnes ont défilé,samedi 1er février, à Toulouse pour dénoncer le projet de loi anti IVG du gouvernement Rajoy. Adopté fin décembre, rappelons que ce texte vise à supprimer une loi votée en 2010 (par l’ancien gouvernement socialiste) qui autorise l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique de la mère.Ce projet de loi a été salué, jeudi dernier, par la Conférence épiscopale des évêques espagnols comme une « avancée positive en faveur de la vie humaine »…
Une mobilisation internationale
Cette mobilisation a eu lieu dans de nombreuses capitales européennes ( Paris, Londres, Lisbonne…) mais également en Amérique latine (en Argentine et Equateur). En Espagne, à l’initiative d’une association féministe « Las comadres« , un train de la solidarité est parti des Asturies en direction de Madrid avec une centaine de militantes féministes qui ont ainsi pu rejoindre une grande manifestation comptant plusieurs milliers de personnes venues de tout le pays. Après avoir protesté dans les rues de la capitale et aux abords du parlement espagnol, une délégation ( représentant le collectif « Décider nous rend libre » qui regroupe 300 associations ) s’est ensuite rendu au Congrès des députés pour remettre un manifeste intitulé « Droit à décider: je décide »…