02 Mar

Ouverture réussie de la pêche sur le Doubs franco-suisse

L'ouverture 2013 sur la Franco-Suisse. Photo : Patrice Malavaux

C’est comme cela chaque année. Les pêcheurs de la Franco-Suisse ont toujours une longueur d’avance. La pêche ouvre le 1 er mars. Cette année, le garde pêche de l’association a le sourire aux lèvres. Il fait beau, les pêcheurs sont venus nombreux le long du parcours. Même si ce n’est pas le jour de l’ouverture où l’on fait les meilleurs prises, c’est toujours une sortie à ne pas manquer. Il fait encore froid, la neige est toujours là, les poissons se font plutôt discrets. Un pêcheur a tout de même sorti une truite de plus de 2 kilos !

Philippe Mauser et Gérard Piquard ont fait également l’ouverture. Un vrai régal apparemment pour ces adeptes du no kill . Voici le lien pour voir la video de Gérard Piquard :

https://www.youtube.com/watch?v=AQaP83VMtIs

La Franco-Suisse a le moral. « Le dernier poisson malade que j’ai vu, c’était en juin ! Ici, le Doubs est en rémission » m’a précisé Patrice Malavaux, l’auteur de ces photos. La récente prise de position de la préfecture au sujet des éclusées donne également le sentiment d’avoir, enfin, été entendu. De quoi être de bonne humeur !

Les pêcheurs nombreux à l'ouverture 2013 de la Franco-Suisse. Photo : Patrice Malavaux

Une bonne humeur partagée par le célèbre pêcheur Nicolas Germain. Sur son blog, il raconte joliment sa première journée de pêche à la truite sur le parcours Mouche-no kill du Moulin du Plain. Cet expert de la pêche à la mouche le confirme : cette année, les pêcheurs et les poissons sont au rendez-vous dans ce secteur au décor naturel somptueux.

Mes confrères de France 3 Franche-Comté, eux, se sont intéressés aux retombées économiques de cette passion qu’est la pêche. Là aussi, l’optimisme est de mise.

11 Oct

Les assises de la Loue : un nouvel élan ?

Une vraie matinée de travail. Chacun a pu prendre la parole et même être écouté. Les élus et le préfet ne sont pas partis en catimini, ils sont tous restés jusqu’à la fin, preuve d’un intérêt non feint.
Autre signe de cet élan, la présence dans la salle d’environ 170 personnes, il a même fallu rajouter des chaises. Cette journée va-t-elle marquer réellement un tournant dans les actions mises en place pour la Loue et les rivières comtoises ? Claude Jeannerot, le président du conseil général du Doubs en est convaincu. Pourtant, cette collectivité est déjà mobilisée depuis 2010 et elle a entraîné à ses côtés les services de l’Etat. 68 actions ont été entreprises par l’Etat, le département, la chambre d’agriculture, les communes depuis 2010 dans un premier plan d’action. Alors, à quel changement doit-on s’attendre ? « Le temps presse, on change de rythme et de méthode » affirme Claude Jeannerot, « Nous devons faire plus, nous devons faire mieux » renchérit le préfet Christian Decharrière. Pour cela, un nouvel outil va être mis en place : une conférence départementale. Cette conférence comprendra un groupe scientifique qui rassemblera l’ensemble des scientifiques concernés par le sujet puis dans un second cercle tous les acteurs qui interviennent sur le dossier. Elle se réunira une ou deux fois par an pour partager les informations et fixer des orientations et des perspectives.  Cette conférence sera-t-elle une strate administrative supplémentaire ou une solution pour travailler mieux tous ensemble ? L’avenir le dira.

En tout cas, j’ai été frappée par l’écoute au cours de cette matinée. L’assistance, composée d’auditeurs déjà bien au courant des problèmes de la Loue, n’a pas forcément appris beaucoup de choses pendant les interventions mais ceux qui le souhaitaient ont pu s’exprimer. Le collectif SOS Loue et rivières comtoises voulait établir un dialogue constructif. C’est fait avec l’une de ses propositions : élaborer un contrat de territoire. L’idée pourrait bien faire son chemin… Bien sûr, tout n’est pas rose; les quatre agents de l’ONEMA, chargés de relevés les infractions, sont trop peu nombreux pour réellement être dissuasifs, les nouvelles réglementations demandées ( AOC Comté, spécificité du sol karstique) vont être longues à élaborer,  les habitants des 121 communes du bassin versant de la Loue sont loin de se sentir tous concernés, mais tout de même les Assises de la Loue marquent une étape importante dans ce combat menée pour sauver la Loue et les rivières comtoises.

Isabelle Brunnarius

09 Août

Faut-il encore pêcher dans la Loue ?

Truite photographiée par Nicolas Germain

«Caresser une jolie zébrée ou un bel ombre»... C’est le rêve de tout pêcheur venant en vacances dans la vallée de la Loue mais est-il encore réalisable ? Depuis les mortalités de 2010, la question se pose. L’idée de cet article est justement partie de cette interrogation postée par Bibi sur le blog de pêcheur «Gobages.com» :

Le post du touriste Bibi sur le blog Gobages.com

Bibi a été rapidement conseillé par des pêcheurs : c’est possible mais... Il vaut mieux prendre un guide, aller sur les parcours privés, ne pas trop regarder le fond de la rivière… Et même aller pêcher sur le Dessoubre ou le Doubs franco-suisse !

Une certitude, les truites et surtout les ombres se font rares surtout à Ornans, Cléron et Quingey. Les dernières pêches électriques organisées par la fédération de pêche du Doubs révèlent qu’il y a 70 à 80% de salmonidés en moins par rapport à 1998 sur ces secteurs. Ces résultats confirment ceux de l’ONEMA, réalisés en 2010.
Pour la Haute-Loue ( Montgesoye, Vuillafans, Mouthier-Hautepierre), c’est moins dramatique  :  40% de moins qu’en 1998.D’après Georges Lauraine, président de la fédération du Doubs, «le fonds de poissons se refait. Des lamproies de Planer, chabots ou vairons ont été répertoriés lors des récents comptages». Un signe encourageant pour les années à venir.

Le pêcheur Bibi doit aussi savoir qu’il ne peut pêcher qu’en no-kill (il faut relâcher le poisson), l’ arrêté préfectoral est toujours en cours. Certains secteurs sont également fermés à la pêche.

Arrete Loue Poissons Signe Cle14bb14
Depuis deux saisons, l’AAPPMA de Montgesoye a décidé de fermer la pêche. «On a constaté depuis longtemps la disparition du poisson, m’explique le président de cette société de pêche Jean-Marie Conche. Dans les statuts de l’AAPPMA, il est précisé que l’association doit défendre le milieu et maintenir le cheptel piscicole. C’est donc logique de rester fermer». Jean-Marie Conche n’approuve pas la technique du no-kill, pour lui, «cela ne fait qu’affaiblir les poissons et donc augmenter les risques de maladies». Jean-Marie Conche continue d’aller au bord de la Loue, juste pour observer… Sous le pont de Montgesoye, il ne voit qu’une quinzaine de truites. «Avant, il y en avait une centaine !» regrette le président. Et même si la pêche est fermée sur ce secteur, 55 cartes de pêches ont été vendues soit un tiers par rapport aux années avec ouverture. Un geste solidaire.

A Mouthier-Hautepierre et Lods, Bibi pourrait trouver son bonheur. Depuis l’ouverture, 122 cartes journalières ont été vendues. Un bon chiffre qui pourrait s’expliquer, selon Yvon Cattin, le président de L’AAPMA «La truite de Lods-Mouthier» par le «déplacement des pêcheurs qui remontent la Loue faute de poissons vers Cléron ou Ornans». Mais Attention, dans ce village, il y a deux associations de pêche !

A Vuillafans, la pêche a été ouverte de nouveau cette année mais «à part deux trois touristes, le reste du village ne pêche pas» me confie Daniel Poirot, le président de l’association de pêche du village. Daniel Poirot est, lui aussi, sceptique sur les vertus du no-kill alors il préfère s’abstenir. «A mon avis, il faut laisser les poissons tranquilles, cela fait deux ans que je ne pêche plus, poursuit-il. On a ouvert pour le tourisme mais à contre-coeur.» Les résultats de la récente pêche électrique n’ont fait que confirmer ses craintes : «Sur 250 mètres de rivière, on a trouvé une trentaine de truites et quatre ombres. Et seulement une dizaine de truites qui faisaient la taille …»

Le mot de la fin, j’aimerai le laisser à Bibi. Alors Bibi, si vous lisez cet article, merci de laisser un commentaire pour nous dire comment se sont passées vos vacances au bord de la Loue !

Isabelle Brunnarius

18 Juil

L’Université de Franche-Comté et la fédération de pêche du Doubs au chevet de la Loue

La Loue va être auscultée sous toutes les coutures. Les chercheurs du laboratoire de chrono-environnement viennent de commencer leurs travaux. Annoncée depuis au moins un an, cette vaste étude prévue sur cinq ans a enfin commencé ces jours derniers.« Il s’agit,  m’a expliqué François Degiorgi, l’un des coordinateurs de cette étude, d’un travail pluridisciplinaire qui porte aussi bien sur le bassin versant que sur la rivière. L’objectif est de localiser les causes du mauvais état de la Loue puis de chercher à les relier à une spacialisation des effets dans la rivière« .

Programme Loue Université 02122011
Pendant une première phase de trois ans, une quinzaine de chercheurs va travailler sur le terrain pour cette étude. Ils sont chimistes, biologistes, géologues, pédologues; la plupart d’entre eux sont rattachés au laboratoire de chrono-environnement mais le laboratoire de géographie Théma, le museum d’histoire naturelle de Besançon, l’Université de Neuchâtel, le laboratoire d’analyse de Poligny prêteront également main-forte à l’équipe. Déjà des universitaires ont  prélevé des larves et des insectes adultes au bord de la Loue pour pouvoir évaluer la qualité du milieu de façon beaucoup plus précise que les indicateurs utilisés habituellement pour classer les rivières.

Autre partenaire de taille, la fédération de pêche du Doubs. Dès lundi, une soixantaine de pêcheurs est mobilisée chaque jour de la  semaine pour réaliser des pêches électriques afin d’effectuer de nouveaux inventaires piscicoles sur au moins huit stations de la Loue. Toutes les associations de pêche de la vallée, les fédérations de pêche des départements de Bourgogne et de Franche-Comté, le département de l’Ain ainsi que des bénévoles sont mobilisés la semaine prochaine.

Tout les amoureux de la Loue ont encore en tête les images des relevés piscicoles effectués, eux aussi à grand renfort de moyens et de médias par l’Onema en 2010. Alors, pourquoi recommencer et ne vaudrait-il pas commencer à agir concrètement pour diminuer les sources de pollution ?

« Pour que les politiques se bougent encore plus, il faut des preuves sur les origines de la pollution, m’explique Alexandre Cheval, garde pêche de la fédération du Doubs, cette étude va permettre d’affiner le tir, il nous faut des connaissances les plus fines possibles pour réajuster le tir. En 2010, l’Onema n’avait travaillé que sur quatre stations ».

Les « politiques » se sont déjà bougés en finançant cette étude qui coûte 360 000 euros pour la première phase. Environ 80% de  cette somme est prise en charge par l’Agence de l’Eau, le conseil général du Doubs et le conseil régional de Franche-Comté; le reste étant financé par l’Université de Franche-Comté.

De nombreuses études ont été réalisées ces vingt dernières années, pas forcément coordonnées. Tout l’enjeu de ce travail va être de savoir capitaliser les résultats déjà publiés et surtout d’identifier beaucoup plus précisément l’impact des activités humaines sur le bassin versant de la Loue. En 2015, la directive européenne sur l’eau devra être renouvelée. Les premiers résultats  de cette étude sur la Loue pourraient bien être examinés de près.  De ses malheurs, la Loue pourrait ainsi en tirer un petit bénéfice. La rivière, connue dans toute l’Europe par les pêcheurs à la mouche, pourrait se faire aussi une réputation auprès des milieux scientifiques en étant devenue un véritable laboratoire à ciel ouvert.

Isabelle Brunnarius

06 Juil

La fête de la pêche à Ornans

Pour la seconde année, l’AAPPMA d’Ornans a décidé de ne pas remettre de truites arc-en-ciel dans la Loue à l’occasion de sa fête annuelle. Un bassin va donc être installé sur la place Courbet demain samedi à partir de 10h30. Plus de 100 truites seront à pêcher pour être ensuite dégustées chez soi. Une buvette est aussi prévue. L’occasion pour l’association de pêche de remplir un peu ses caisses, les ventes de cartes de pêche diminuant ces dernières années.

En mars dernier, le groupe d’experts mandaté par le comité des sages recommandait de ne pas avoir recours au repeuplement en raison des risques sanitaires et génétiques. Cette question fait d’ailleurs débat chez les pêcheurs. L’introduction de truites arc-en-ciel peut poser des problèmes, ces poissons d’élevage peuvent introduire des bactéries dans les rivières et si ils ont le temps de devenir adultes , ils peuvent manger les petites truites Fario…

30 Mai

Un champignon introduit par l’homme pourrait être à l’origine des mortalités de poissons dans le Doubs et la Loue

Les mycoses des truites, ombres et loches auraient été provoquées par un agent pathogène introduit par l’homme selon les conclusions de l’étude de l’université de Neuchâtel, dévoilées aujourd’hui par les autorités fédérales suisses.

Les surmortalités de poissons ne seraient donc pas uniquement dues à un mauvais fonctionnement de la Loue comme l’avait annoncé le groupe d’experts mandaté par le comité des sages. Les chercheurs suisses ont gagné du temps dans leurs recherches grâce au travail des équipes françaises qui, elles, avaient réussi à écarter la piste des cyano-bactéries.

Le laboratoire de biologie du sol de l’université de Neuchâtel a isolé un agent pathogène appartenant au groupe Saprolegnia parasitica, souche hautement virulente. «Dans les trois rivières étudiées, tous les poissons malades étaient infectés par la même souche de Saprolegnia parasitica. On peut donc considérer que le pathogène constitue une population clonale, c’est-à-dire issue d’un seul et même clone. Un tel résultat plaide fortement en faveur de l’hypothèse d’une introduction récente de cette souche dans le milieu naturel.» explique les autorités fédérales dans leur communiqué. En clair,  c’est l’homme qui aurait introduit ce champignon dans le Doubs, la Loue et la Sorne en Suisse.  Des bottes de pêcheurs, de promeneurs, un canoë mais aussi l’introduction d’espèces exotiques, l’activité agricole… pourraient expliquer l’apparition de cet agent dans les rivières. C’est pourquoi les autorités piscicoles recommandent de désinfecter avec de l’eau de Javel ou de l’alcool, le matériel de pêche ou d’autres objets comme les canoës ayant été en contact avec les eaux de ces rivières.
Ce type d’agent n’est pas habituellement virulent mais «Le Saprolegnia qui se développe dans le Doubs, la Loue et la Sorne aurait également pu se transformer en une forme agressive suite à des modifications de l’environnement ou pour d’autres raisons inconnues.» Il touche des poissons déjà affaiblis par le mauvais état de la rivière.
Pour que les ombres, fortement touchés par ces mortalités depuis 2009, puissent se reproduire tranquillement, l’interdiction de pêcher cet espèce est désormais étendue au secteur jurassien du Doubs.

L’OFEV, l’office fédéral de l’environnement, a l’intention de surveiller la propagation de la maladie en cherchant cet agent dans d’autres rivières suisses. Il est important d’identifier les zones infectées pour tenter d’éradiquer cette épidémie.

Isabelle Brunnarius

10 Avr

Revoir l’émission « Ma région, ça me regarde » : Pollutions au long cours

Si vous n’avez pas eu le temps de regarder notre émission du samedi 7 avril sur france 3 Franche-Comté, voici deux liens ( première partie et seconde partie ) pour la regarder car cette émission est en deux parties.
Mon confrère Jérémy Chevreuil avait invité Nicolas Germain, pêcheur, blogueur et auteur d’un DVD sur les mauvaises états de santé des rivières de la région. A ses côtés, Jean-François Robert, président du comité des sages et Daniel Prieur, président de la chambre agriculture du Doubs.

« Information, formation et pourquoi pas répression » c’est le triptyque souhaité par le président du comité des sages même si il reconnaît qu’il n’y a pas assez de personnel pour verbaliser. Le plus surprenant pour ce comité des sages est sans doute la découverte des actions des uns et des autres. Visiblement l’information n’ a pas forcément circulé entre tous les acteurs qui agissent sur le bassin versant de la Loue. Car des actions sont bien entreprises, de l’argent engagé mais les pêcheurs ne voient pas la qualité de la rivière s’améliorer.

04 Nov

Et si l’économie venait au secours de l’environnement?

Une étudiante en sciences économiques de l’université de Neuchâtel en Suisse vient de réaliser un mémoire qui pourrait être un outil d’aide à la décision assez utile pour les décideurs politiques des deux côtés de la frontière.

Sandra Gogniat a voulu savoir quel serait l’impact économique si le Doubs retrouvait une belle santé environnementale. La jeune femme est originaire de Saignelégier. Enfant, elle se baignait beaucoup dans le Doubs et elle a une certaine nostalgie de cette époque idyllique. Connaissant les problèmes de pollution du Doubs, elle a voulu que son travail de master soit utile à sa région. Le but de son mémoire est de fournir aux autorités « une mesure concrète des bénéfices d’une restauration possible de la rivière ». Sandra Gogniat a cherché à connaître la valeur de ce patrimoine naturel. Pour cela , elle a construit des outils mathématiques  pour mesurer ce qui est habituellement difficilement quantifiable : le bonheur de pêcher dans une belle rivière poissonneuse. C’est tout l’intérêt de son travail.

L’étudiante a envoyé mille questionnaires à des pêcheurs du Doubs des deux côtés de la frontière, 300 ont répondu et 260 ont été traités. Sandra Gogniat a demandé aux pêcheurs d' »imaginer les changements de comportements qu’ils adopteraient face à un Doubs regorgeant de poissons et libre de toutes interdictions, tel qu’il était quarante ans auparavant. Pour quantifier ses changements de comportement , elle s’est basée sur les coûts des trajets pour les pêcheurs se rendant sur le Doubs.

Résultat : ce bien être retrouvé des pêcheurs correspond à une compensation monétaire de 1450 à 1700 francs suisses par personne et par année. Les pêcheurs iraient pêcher deux fois plus souvent. En France et en Suisse, il y a 30 400 pêcheurs tout le long du Doubs … d’où la conclusion de l’universitaire; elle estime à 48 millions de francs suisses par année le bénéfice  correspondant à l’augmentation  de bien être ressenti par les pêcheurs. L’impact sur l’hôtellerie et la restauration n’ a pas été pris en compte.

Sandra Gogniat espère que son travail arrivera sur le bureau des élus de nos deux pays. »Dès qu’on envisage de restaurer le Doubs, les coûts nécessaires  à l’entreprise viennent tout de suite sur le tapis. Mes résultats visent à contrebalancer la discussion en chiffrant le bénéfice qui découlerait de l’opération ». En attendant, la jeune femme poursuit ses études, elle prépare un doctorat autour de l’environnement et de l’énergie.

Vous pouvez consulter son mémoire en cliquent ici . Vous pourrez lire son mémoire qui a été mis en ligne.

26 Juin

26 juin 2011 :La vallée de la Loue, vedette d’un télé-film

 J’étais curieuse ! Je voulais voir comment un cinéaste pouvait mettre en images la vallée de la Loue… Mercredi 22 juin, j’avais donc réservé ma soirée pour regarder les deux premiers épisodes du « Repère de la Vouivre » sur France 2. Déjà, la veille, j’avais souri en écoutant l’équipe de Stéphane Bern sur France Inter. Rufus et Jean-Marc Barr étaient les invités du Fou du Roi. Vue de Paris, la vallée de la Loue paraît bien mystérieuse… Interrogé sur les conditions de tournage dans cette vallée, Jean-Marc Barr s’enthousiasme « J’ai adoré tourner dans la vallée de la Loue ». Retourneriez-vous en vacances là-bas ?….Jean-Marc  esquive « C’est trés humide!! ». Confirmation lors des toutes premières images du télé-film : il tombe des trombes d’eau dans les rues d’un village. Toujours dans la même émission, j’apprends que Rufus a suivi un stage pour apprendre à faire des mouches et à pêcher avec. Là , je lance un appel aux lecteurs de ce blog : Rufus savait-il s’y prendre comme un pro? Il paraît qu’il faut marcher dans la rivière comme un héron ?

Et le film dans tout cela? La Vouivre est le « fond culturel » de cette intrigue policière qui ressemble fort au scénario de Poupoupidou, un film tourné à Mouthe. Le scénario est cosigné par un Franc-Comtois Eric Verat. C’est l’histoire d’un journaliste qui revient dans sa vallée natale et qui entreprend une enquête sur des morts suspectes. Tous les cadavres sont retrouvés au bord de la Loue ! Les deux prochains épisodes sont programmés mercredi 29 juin; si il n’y avait pas la vallée de la Loue en vedette, je n’aurai pas regarder la suite.
Le tournage a eu lieu en juin et juillet 2010, il devait certainement avoir beaucoup plu, la source de la Loue, la rivière sont resplendissantes. Dans la famille du héros interprété par Jean-Marc Barr, la pêche c’est sacré, il y a des clients qui viennent du bout du monde pour pêcher dans ce petit coin de paradis et on mange des truites de la rivière….Bon, là le scénario aurait pu être un peu plus actualisé !!